Etienne Beauman a écrit :Ce que je voies c'est que c'est une expression qui date de 40 ans que j'avais jamais entendu avant que Kraepelen vienne nous la présente en dévoyant sa définition comme si il fallait la prendre au pied de la lettre en oubliant le contexte de l'époque.
Se battre contre une expression, je voie pas bien l'intérêt.
Minimiser des faits qu'elle prétends recouvrer par contre, c'est gênant.
Enfin prétendre
"qu'il y a souvent un danger à la dramatisation qui n'est pas moindre que le danger de la minimisation d'un problème."
quand la minimisation du problème c'est probablement des victimes de viol mal accompagnées, n'osant pas s'exprimées, etc.. si ce n'est pas des viols en plus.
c'est absolument gerbant.
Tout à fait d'accord. Pour être plus précis, je ne saurais pas dire si l'expression "culture du viol", que j'ai découvert sur ce fil, a un quelconque intérêt, mais les réalités qu'elle recouvre - non dénonciation, culpabilisation des victimes et justification du viol - sont des problèmes graves.
Hallucigenia a écrit :Il y a 382.000 cambriolages par an en France soit un cambriolage toutes les 90 secondes. Un cambriolage dure en moyenne moins de 20 minutes ; ce qui a dopé le business des alarmes et des portes blindées. Le nombre de cambriolages est en hausse constante : sur les 6 prochaines années un Français a 1 chance sur 10 de se faire cambrioler.
Source:
http://www.planetoscope.com/Criminalite ... rance.html
C'est une fausse analogie sans rapport avec la question. Sauf si seul un cambriolage sur 10 est dénoncé à la police, et si 27% des européens pensent que, dans certains circonstances, le cambriolage est justifié, auquel cas, on pourrait parler d'une culture du cambriolage.
Maintenant, si on compare
les taux de viols reportés à la police par pays est assez impressionante :
1,7 viols par an et par 100 000 habitants au Canada contre 17 viols par an et par 100 000 en France !
Cette différence peut s'expliquer par :
1) des différences au niveau de la définition légale d'un viol
2) des différences au niveau du taux de viol commis
3) des différences au niveau du ratio nombre de viol reportés à la police / nombre de viol commis
La définition du viol en France est :« tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ».
Au Canada, on n'a pas de notion légale de "viol", mais une notion "d'aggression sexuelle" plus générale. La différence de définition légale devrait donc provoquer une différence dans l'autre sens.
D'après ce
site canadien : "Of every 100 incidents of sexual assault, only 6 are reported to the police", seuls 6% des viols seraient reportés à la police.
D'aprés wikipedia, en France, "seul 1 viol sur 11 fait l'objet d'une plainte", soit 9% des viols sont reportés à la police
Même en prenant ces différences,
il y aurait en France 6 fois de viols rapportés à la population qu'au Canada !
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
Une graphe sans échelle, c'est bon pour la poubelle