Jean-Francois a écrit : Linguee est un site intéressant pour les traductions d'expressions.
Je l'utilise assez souvent pour les mots. Pour les expressions ce sont des sources externes non révisées, donc méfiance.
Le mieux c'est le dictionnaire papier Robert et Collins mais je ne l'ai plus; par contre Le Harrap's me semblait un peu plus prolifique en language moderne.
Etienne Beauman a écrit :voir aussi :
music hath charms to soothe the savage breast
Je l'ai trouvée un peu "too much" dans le contexte
Florence a écrit :A mon avis, comme la majorité des expressions populaires, elle est fausse parce qu'utilisée pour justifier les préjugés de ceux qui l'emploient
Non, il y en une qui se vérifie toujours

: "Après la pluie le beau temps" (euh oui, mais quand?

)
Raphaël a écrit : Quelques statistiques (recherches sur Google):
"Music softens manners": 475 résultats
"Music soften the mores": 0 résultat
"Music softens the mores": 71 résultats
"Music soothes the soul": 389 000 résultats, sauf que cette expression se traduit par "la musique apaise l'âme" et non pas "la musique adoucit les moeurs".
Intéressant.
spin-up a écrit :l'expression equivalente qui est utilisée serait plutot "Music soothes the soul".
Raphaël a écrit :Ce n'est pas une traduction mais c'est l'expression qui sera utilisée par un anglophone dans un contexte similaire, pour dire globalement la même chose.
C'est juste. Mais j'ai finalement écarté "soothes the soul" à connotation religieuse car l'auteur à traduire qui rapporte ce dicton est agnostique, après recherches.
Cogite Stibon a écrit :
Ceci étant, s'il y a corrélation entre écoute du biniou et alcoolisation, ce n'est pas pour autant une causalité. Il y a une belle variable de confusion qui cause les deux : être breton

C'est pas gentil pour les autres en compétition : savoyards, sudistes, nordistes etc...
Si OUI, son effet sur les moeurs est-il de même farine que celui d'un purgatif qui, après coup, adoucit la digestion ?
Tiens Denis, pour
t'aider à digérer
unptigab a écrit :Ou des polyphonies corses ou des géniardises bretonnantes qui pourrait me faire admettre un génocide des vocalistes et musiciens de ces deux régions, la forte alcoolisation des participants aux Fest-noz montre que je ne suis pas le seul à vouloir éviter d'entendre le biniou et la harpe.

Je n'ai pas fait beaucoup de Fest noz, mais je les ai trouvés plutot (trop) sages dans la danse (bien carrée). Quoique la valse écossaise c'est rigolo à danser. Pour les polyphonies je suis d'accord, ca va 10 minutes.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..