DEF a écrit :L'homme comprend en lui le naturel animal auquel s'ajoute le naturel spirituel. L'animal est épanoui lorsqu'il mange à sa faim et qu'il est libre dans la nature. Chez l'homme c'est identique, mais ça se déplace à un niveau supérieur; en plus de son corps, il doit nourrir son esprit et se sentir libre psychologiquement. Vu que personne n'a les mêmes nécessités psychologiques, ça se complique.
Ça se complique si on veut le compliquer.
Pour le compliquer, tu es obligé de faire intervenir une dimension spirituelle encore plus difficile à appréhender que la conscience.
C'est une fuite vers l'inconnu. Expliquer des mystères par des mystères encore plus profonds.
DEF a écrit :Il faudrait juste définir qu'est ce qui fait parti de la nature de l'homme, celle de l'animal on la connait. Ça va nous embarquer beaucoup trop loin...
Je dis a contraire qu'on ne connais pas la nature de l'animal aussi bien que celle de l'homme.
Celle de l'homme peut être étudiée par la perception de chacun et la communication entre spécimens.
Ces deux outils d'investigations sont imparfaits, mais pour l'animal, on a même pas ça.
Autant reconnaitre qu'on ignore tout de sa nature autre qu'anatomique.
DEF a écrit :C'est bien pour cette raison qu'il faut trouver une définition du libre arbitre qui tienne compte de cette subjectivité. Si un esclave peut se sentir psychologiquement libre, il y a une raison, et c'est cette raison qu'il s'agit de déterminer.
Trop facile : c'est parce qu'il l'est.
DEF a écrit : Alors questionne-toi sur la liberté d'un tétraplégique, d'un aveugle ou d'un sourd. S'ils n'ont pas quelque part un sentiment de liberté, ils ne peuvent pas vivre.
Ha bon ?
Tu le crois.
Mais à part cette foi, qu'est-ce qui te permet de l'affirmer ?
DEF a écrit : La philo est complexe parce qu'elle est floue. Voilà pourquoi elle n'intéresse pas les sceptiques.
Il serait plus juste de dire que ce qui ne relève de rien d'observable, reproductible, comparable ou corrélable n'est pas une bonne base pour se rapprocher de la conaissance.
Le scepticisme n'a pas pour but il me semble de sélectionner parmi des croyances mais à démêler ce qui pourrait être considéré comme du savoir... du reste.