Merci de ces explications.Kraepelin a écrit : 15 janv. 2018, 17:32 À la parité sur la valeur "totale", non, certainement pas!
Par contre, lorsque l'on regarde à travers une grille typologique, on arrive à des valeurs bien plus proches de la parité pour la plupart des types. En fait, les seuls sous-types où les femmes sont presque absentes sont les sous-types entourant la "carence affective"
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Les sous-types carencés sont ceux les plus fortement représenté. Aussi, ces seuls groupes font largement écraser la balance du côté des hommes.
Pour les autres types (déficients intellectuels et organiques, schizophrènes, paranoïaques, dépressifs et pervers), les femmes sont à peu près aussi nombreuses que les hommes. Elles sont cependant moins souvent dénoncées, moins souvent inculpé et moins souvent condamné. Les préjugés culturels jouent à fond en leur faveur.
Toutefois, il s'agit ici de groupes ayant un profil psychologique particulier, voire pathologique. Il me semble que pas mal d'auteur d'agressions sexuelles sont des gens "normaux", du moins n'ayant pas de carence ou de souffrance particulière (surtout pour les agressions sexuelles non criminelles). Est-ce le cas ou bien tous (ou la plupart) des agresseurs se retrouvent en fait dans les catégories que tu as cité ?
Par exemple, Weinstein se retrouverait-il dans une de ces catégories ? (si du moins on en sait assez sur son profil psychologique, comme abordé dans cet article.
Inso