Je ne parlais pas de complot.Inso a écrit : 14 janv. 2018, 20:21Pour vous éviter de sortir toutes les théories fumeuses sur le sida une à une, je vous en donne tout de suite le top 8Stilnox a écrit : 14 janv. 2018, 04:39 Wangarai Mathai, biologiste Kényane, prix nobel de la paix, disait à une époque que c'était une bombe éthnique fabriquée...![]()
Note : toutes ont été largement débunkées.
Inso
Par contre, je vous invite tous à vous intéresser au Projet Coast, en Afrique du Sud, qui n'est pas quelque chose de complotiste, avec le fameux Wouter Basson, qui a mis au point une ou des molécules dans des drogues ou autres armes bactériologiques, à but d'épuration ethnique.
Ça se passe dans les années 80-90.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Projet_Coast
Le film Zulu avec Forrest Whitaker, retrace toute l'histoire de ce ou cette tentative de génocide dans le contexte sud-africain de l'apartheid.
Superbe film.
Historique
Dans le documentaire Marchands d’anthrax : vers une guerre bactériologique ?, Wouter Basson affirme à Roberto Coen que « la Bombe noire, visant à infecter uniquement la population noire, a été un projet génial, le plus amusant de sa vie. » (sic)5.
En 1983, une bactérie capable de tuer seulement les noirs aurait été déclarée opérationnelle : le poison ne serait pas basé sur la couleur de peau mais sur la différence de polymorphisme et fonctionnerait donc sur un albinos d'origine africaine mais pas sur un indien à peau noire6,7. Une arme capable de stériliser seulement les femmes d'origine africaine aurait aussi été créée durant le Projet Coast, fonctionnant aussi sur la différence polymorphique, l'arme fonctionnait comme un vaccin immunisant le corps contre le sperme8,2. Si le projet a développé de nombreux poisons (anthrax dans des cigarettes ou des enveloppes, cyanure de potassium dans des cigares ou chocolats, du botulinum dans le lait, des tournevis et des parapluies empoisonnés ou du paraboxon dans le whisky, de nombreux aliments au thallium) contaminant des produits destinés à être en contact avec les Noirs, l'existence ou l'opérationnabilité de cette bactérie ou de ce vaccin n'est pas attestée9.
Le 22 avril 2002, au bout de trente mois de procès, 46 chefs d'accusation, 153 témoins à charge et plus de 40 000 documents relatant diverses méthodes d'empoisonnements et d'assassinats, le cardiologue sud-africain Wouter Basson est acquitté par le juge Hartzenberg qui lui accorde l'amnistie. L'État sud-africain fait appel devant la Cour suprême qui refuse un nouveau procès10.
En septembre 2005, la cour constitutionnelle juge que le docteur Basson peut être rejugé pour crimes contre l'humanité. Aucune procédure judiciaire en ce sens n'a cependant été engagée dans ce but.