Curieux quand même qu'il soit parvenue à se faire embaucher au CÉGEP du Vieux Montréal (un CÉgep traditionnellement très très à gauche).
La coqueluche des sceptiques
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Un qui n'aurait pas de difficulté à se faire aimer sur notre forum ...
Curieux quand même qu'il soit parvenue à se faire embaucher au CÉGEP du Vieux Montréal (un CÉgep traditionnellement très très à gauche).
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« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: La coqueluche des sceptiques
J'ai juste visionné l'entrevue vidéo sur RC.
OK, le mec n'en parlait pas du tout dans sa classe, ça, c'est OK. Mais bon, quand t'es un professeur qui enseigne à des élèves, t'as quand même, àmha, un certain devoir de réserve sur certaines de tes opinions perso, surtout si ça peut être préjudiciable (comme le mentionne l'étudiante interviewée) envers certains élèves fréquentant ton cours et que tu sais pertinemment que ce que tu écris sur FB (c'était privé ou pas?) peut être vu et rapporté par tous.
Bref, manque de jugement et/ou besoin de sentir qu'il existe de par l'attention médiatique générée!
OK, le mec n'en parlait pas du tout dans sa classe, ça, c'est OK. Mais bon, quand t'es un professeur qui enseigne à des élèves, t'as quand même, àmha, un certain devoir de réserve sur certaines de tes opinions perso, surtout si ça peut être préjudiciable (comme le mentionne l'étudiante interviewée) envers certains élèves fréquentant ton cours et que tu sais pertinemment que ce que tu écris sur FB (c'était privé ou pas?) peut être vu et rapporté par tous.
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- Cogite Stibon
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Re: La coqueluche des sceptiques
Je ne suis pas d'accord avec ça. Si la loi canadienne n'impose pas un devoir de réserve aux enseignants en dehors de leur cours, et si ces propos tenus sur facebook ne sont pas non plus contraires à la loi, alors sa suspension est abusive et constitue une atteinte à sa liberté d'expression. Aussi détestables que soient ses propos et antipathique le personnage, il a les mêmes droits et devoirs que tout un chacun.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 11:09OK, le mec n'en parlait pas du tout dans sa classe, ça, c'est OK. Mais bon, quand t'es un professeur qui enseigne à des élèves, t'as quand même, àmha, un certain devoir de réserve sur certaines de tes opinions perso, surtout si ça peut être préjudiciable (comme le mentionne l'étudiante interviewée) envers certains élèves fréquentant ton cours et que tu sais pertinemment que ce que tu écris sur FB (c'était privé ou pas?) peut être vu et rapporté par tous.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
Raisonner a l'instinct sur des problemes de probabilites, c'est le desastre assuré. (Spin Up)
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Re: La coqueluche des sceptiques
@Cogite
Oui, c’est ce dont il est question dans l’entrevue avec l’intervenante. Je suis d’accord, si l’on s’en tient à l’aspect légal ayant cours, naturellement. Mais bcp moins sur l’aspect moral/éthique.
En tant que prof de philo, il est surement assez connaissant/brillant pour anticiper que les individus (des jeunes) concernés par ses propos éprouveront un malaise (euphémisme) et que cela va certainement miner affecter la relation prof/étudiant. Peu importe la loi, c’est stupide.
Pour un humoriste, un conférencier, un docteur quelconque pratiquant au privé, OK, à la limite, c’est une relation « service/client » entre adultes et ces derniers peuvent choisir de mettre fin à la fréquentation en tout état de cause. Mais un professeur exerçant dans un CÉGEP public, enseignant à des jeunes et qui « shoot » ça en milieu d’année (donc impossible de savoir avant de s’inscrire à son cours), tu concéderas que c’est « différent », non?
Oui, c’est ce dont il est question dans l’entrevue avec l’intervenante. Je suis d’accord, si l’on s’en tient à l’aspect légal ayant cours, naturellement. Mais bcp moins sur l’aspect moral/éthique.
En tant que prof de philo, il est surement assez connaissant/brillant pour anticiper que les individus (des jeunes) concernés par ses propos éprouveront un malaise (euphémisme) et que cela va certainement miner affecter la relation prof/étudiant. Peu importe la loi, c’est stupide.
Pour un humoriste, un conférencier, un docteur quelconque pratiquant au privé, OK, à la limite, c’est une relation « service/client » entre adultes et ces derniers peuvent choisir de mettre fin à la fréquentation en tout état de cause. Mais un professeur exerçant dans un CÉGEP public, enseignant à des jeunes et qui « shoot » ça en milieu d’année (donc impossible de savoir avant de s’inscrire à son cours), tu concéderas que c’est « différent », non?
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Re: La coqueluche des sceptiques
Je me place bien sur le plan de l'aspect légal justifiant ou non sa suspension.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 12:05Oui, c’est ce dont il est question dans l’entrevue avec l’intervenante. Je suis d’accord, si l’on s’en tient à l’aspect légal ayant cours, naturellement. Mais bcp moins sur l’aspect moral/éthique.![]()
Un homophobe convaincu est persuadé de faire une bonne action en éloignant les jeunes du péril homosexuel.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 12:05En tant que prof de philo, il est surement assez connaissant/brillant pour anticiper que les individus (des jeunes) concernés par ses propos éprouveront un malaise (euphémisme) et que cela va certainement miner affecter la relation prof/étudiant. Peu importe la loi, c’est stupide.
Je me méfie des lois d'exception qui vont dans le sens de mes propres préjugés.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 12:05Pour un humoriste, un conférencier, un docteur quelconque pratiquant au privé, OK, à la limite, c’est une relation « service/client » entre adultes et ces derniers peuvent choisir de mettre fin à la fréquentation en tout état de cause. Mais un professeur exerçant dans un CÉGEP public, enseignant à des jeunes et qui « shoot » ça en milieu d’année (donc impossible de savoir avant de s’inscrire à son cours), tu concéderas que c’est « différent », non?
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Re: La coqueluche des sceptiques
Mouais, t’as raison sur le principe et la prudence (et sur l'aspect légal, on est d'accord). Ça, ça me va.
Par contre, la notion de ne pas savoir à l’avance, pour un jeune qui fréquente une école publique, que le prof du cours auquel il s’inscrit a une aversion pour les gens ayant une orientation sexuelle (et qu’il l’exprimera clairement en milieu d’année), cela n’implique-t-il pas pour toi, à tout le moins, une notion de « vice caché »? Dans le sens où l'on imposera une situation (et tout ce qu'elle implique) qui n'était pas du tout prévue au programme du cours?
Faut-il ne pas aborder ce type de questions avec toi?
Par contre, la notion de ne pas savoir à l’avance, pour un jeune qui fréquente une école publique, que le prof du cours auquel il s’inscrit a une aversion pour les gens ayant une orientation sexuelle (et qu’il l’exprimera clairement en milieu d’année), cela n’implique-t-il pas pour toi, à tout le moins, une notion de « vice caché »? Dans le sens où l'on imposera une situation (et tout ce qu'elle implique) qui n'était pas du tout prévue au programme du cours?
Faut-il ne pas aborder ce type de questions avec toi?
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Re: La coqueluche des sceptiques
Ben on est globalement d"accord, alors.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 13:51Mouais, t’as raison sur le principe et la prudence (et sur l'aspect légal, on est d'accord). Ça, ça me va.
Si. Disons qu'en tant que parent, j'éviterais autant que possible de confier ma fille à ce genre de personnes. Mais on est d'accord que cela ne justifie pas une suspension.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 13:51 Par contre, la notion de ne pas savoir à l’avance, pour un jeune qui fréquente une école publique, que le prof du cours auquel il s’inscrit a une aversion pour les gens ayant une orientation sexuelle (et qu’il l’exprimera clairement en milieu d’année), cela n’implique-t-il pas pour toi, à tout le moins, une notion de « vice caché »? Dans le sens où l'on imposera une situation (et tout ce qu'elle implique) qui n'était pas du tout prévue au programme du cours?
Ben si, on en parle, là.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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Re: La coqueluche des sceptiques
C'est bon. Au vu de ta réponse, nous sommes, en effet, globalement d'accord!
Sinon, pour la suspension, au-delà de l'aspect légal et de l'éthique perso, il y a aussi dès règles d'éthiques propres aux ordres, institutions, certaines boites, etc., qui sont implicitement accepté lors de l'embauche àmha, mais bon, ça me va très bien si l'on « case closed » ce sujet sans débattre d'avantage pour des peccadilles.
Sinon, pour la suspension, au-delà de l'aspect légal et de l'éthique perso, il y a aussi dès règles d'éthiques propres aux ordres, institutions, certaines boites, etc., qui sont implicitement accepté lors de l'embauche àmha, mais bon, ça me va très bien si l'on « case closed » ce sujet sans débattre d'avantage pour des peccadilles.
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Re: La coqueluche des sceptiques
Je crois que c'est un contestataire et tout est bon pour qu'on parle de lui.#2
par Dash » 15 févr. 2018, 06:09
Bref, manque de jugement et/ou besoin de sentir qu'il existe de par l'attention médiatique générée!
Mais comme le dirait Trudeau, il aurait plus attiré l'attention si il avait parlé de femophobie au lieu de l'homophobie.
Merci de votre réponse intelligente
Re: La coqueluche des sceptiques
C'est un homme d'une autre époque qui a, quand même, conscience d'aller à contre courant. Par contre, je ne trouve pas que les propos qui lui ont été reprochés représentent un grand danger de préjudice pour qui que ce soit. Admettre ses préjugés et affirmer qu'on veut rester respectueux de l'autre ce n'est quand même pas si mal.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 11:09 J'ai juste visionné l'entrevue vidéo sur RC.
OK, le mec n'en parlait pas du tout dans sa classe, ça, c'est OK. Mais bon, quand t'es un professeur qui enseigne à des élèves, t'as quand même, àmha, un certain devoir de réserve sur certaines de tes opinions perso, surtout si ça peut être préjudiciable (comme le mentionne l'étudiante interviewée) envers certains élèves fréquentant ton cours et que tu sais pertinemment que ce que tu écris sur FB (c'était privé ou pas?) peut être vu et rapporté par tous.
Personnellement, je trouve plus "éducable" quelqu'un qui se dit raciste et regretter de l'être que quelqu'un qui nie son racisme, mais entretient une discrimination chronique dans son milieu.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: La coqueluche des sceptiques
D'accord! Moi aussi.
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Re: La coqueluche des sceptiques
Le scandale entourant le bonhomme est peut-être simplement le témoin de la victimolatrie délirante qui accable le milieu scolaire.
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Re: La coqueluche des sceptiques
Est ce que ce n'est pas tres Canadien comme problème? Je pense à la récente (non)affaire a Wilfrid Laurier.Kraepelin a écrit : 16 févr. 2018, 16:26 Le scandale entourant le bonhomme est peut-être simplement le témoin de la victimolatrie délirante qui accable le milieu scolaire.
Re: La coqueluche des sceptiques
?????spin-up a écrit : 16 févr. 2018, 16:31
Est ce que ce n'est pas tres Canadien comme problème? Je pense à la récente (non)affaire a Wilfrid Laurier.
Tu parles de quoi au juste?
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Re: La coqueluche des sceptiques
Lorsque je parle de «victimolâtrie délirante», je parle du schéma cognitif pathologique sous-jacent aux dérives dénoncées par notre collègue sceptique Normand Ballargeon.
Les transgenres reprennent la bataille des homosexuels pour dé-pathologiser leur maladie. Dans leur cas, cependant, il y a une contestation des repères de l'identité propres à nos sociétés. C'est du lourd.
Les transgenres reprennent la bataille des homosexuels pour dé-pathologiser leur maladie. Dans leur cas, cependant, il y a une contestation des repères de l'identité propres à nos sociétés. C'est du lourd.
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Re: La coqueluche des sceptiques
Une affaire un peu similaire en Ontario, qui a terminé avec une retractation et des excuses de l'université envers l'enseignante mise en cause.
http://quebec.huffingtonpost.ca/julien- ... _23299520/
Re: La coqueluche des sceptiques
Je peux enfin parler comme un vieux con, j'ai eu 40 ans hier, y aurait il une peur du débat contradictoire virulent pour que l'on cherche à ce point à lisser les interventions dans les facs? Bien que gauchiste durant mes années fac, la maladie se poursuit, qu'est ce qu'on se serait fait chier sans l'UNI, syndicat des étudiants de droite réac, à débattre entre personnes du plus ou moins même avis.spin-up a écrit : 16 févr. 2018, 17:44 Une affaire un peu similaire en Ontario, qui a terminé avec une retractation et des excuses de l'université envers l'enseignante mise en cause.
http://quebec.huffingtonpost.ca/julien- ... _23299520/
Est-ce l'absence de capacité d'argumentation des étudiants actuels, qui emmène ce que vous rapportez ici? Si tel est le cas, c'est que l'éducation est en cause.
"Quand elle devient « pure » de toute expérience sensorielle, la raison déraisonne. Elle prétend prouver l’existence de Dieu et l’immortalité de l’âme. Cette folie s’appelle métaphysique. Le métaphysicien est un savant fou. Il veut tout prouver, il ne montre que son insanité." Jean-Baptiste Botul
Re: La coqueluche des sceptiques
Pas mal lourd oui !Kraepelin a écrit : 16 févr. 2018, 16:39 Lorsque je parle de «victimolâtrie délirante», je parle du schéma cognitif pathologique sous-jacent aux dérives dénoncées par notre collègue sceptique Normand Ballargeon.
Les transgenres reprennent la bataille des homosexuels pour dé-pathologiser leur maladie. Dans leur cas, cependant, il y a une contestation des repères de l'identité propres à nos sociétés. C'est du lourd.
Apres, le problème de l’article est qu’il tourne en dérision le sentiment d’etre « femme noir » ,par exemple, en se projetant dans le role d’une personne qui veut abuser du système...
C’est bien dans un journal humouristique et satirique...mais c’est tout.
J’immagine bien que tout ceux qui souffrent de problemes identitaires ne sont pas tous cela...des gens voulant se faire passer pour, mais se sentent vraiment mal.
Et si il s´agit d’une maladie identitaire (ca reste discutable mais ca le choque pas que cela soit vue comme maladif car il y à souffrance et déni + implication sociale et normative), alors pourquoi ne pas leurs accorder ce qui pourait les faire sentir mieux ?
Ceci-dit, je comprend bien qu’il puisse s’agire d’un probleme.
Une personne blanche se sentant noir, je n’aurait pas envie de lenfoncer, mais de lui acheter un mirroir...
On se pose face au problème des autres. De ceque cela impose comme incoherence chez autruis.
Et de ce qui est bien ou non de faire.
Peutetre ces gens doivent t’ils accepter que la societé ne puisse s’accorder avec tout leurs questionements intimes. Et qu’ils puissent etre aider par une forme differente que le déni assumé de ce qu’ils sont vraiment.
Mais je pense qu’assumer est plus positif que rejeter...
Apres, ici, on ne parle effectivement pas d’une orientation sexuelle et sentimentale. Mais d’un veritable rejet de sois poussant les autres à nier ce qu’ils voient (l’homosexualité est moin complexe en fait, enfin, amha...aprés je con’ait mal le sujet, il est possible que je me plante en affirmant cela).
De la à en faire une maladie mentale, je ne sais pas trop.
Re: La coqueluche des sceptiques
À partir du moment qu'il y a une plainte, un employeur a le droit (lui aussi)* de faire une enquête et de suspendre un employé durant cette période.Cogite Stibon a écrit : 15 févr. 2018, 11:44 Si la loi canadienne n'impose pas un devoir de réserve aux enseignants en dehors de leur cours, et si ces propos tenus sur facebook ne sont pas non plus contraires à la loi, alors sa suspension est abusive et constitue une atteinte à sa liberté d'expression. Aussi détestables que soient ses propos et antipathique le personnage, il a les mêmes droits et devoirs que tout un chacun.
*Parce qu'il n'y a pas que ceux qui plaident la liberté d'expression qui ont des droits (et que la liberté des uns s'arrête là où celle des autres commence).
Re: La coqueluche des sceptiques
En effet. Bah, c'est R. Martineau. Souvent, il a un bon filon, mais il fait dans la démago sur la forme.C’est bien dans un journal humouristique et satirique...mais c’est tout.
J’immagine bien que tout ceux qui souffrent de problemes identitaires ne sont pas tous cela
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Re: La coqueluche des sceptiques
Tout à fait d'accord avec toi sur ce point. L'identité de genre (comme l'orientation sexuelle) repose en partie des stimulations hormonales spécifiques qui (même sans hermaphrodisme génétique) peuvent mal tourner et provoquer une conflit entre le cerveau et le reste du corps. Il faut donc considérer la possibilité que certaines personnes aient parfaitement raison lorsqu'elles estiment être d'un autre sexe que celui apparent. Et dans ces cas, oui, elles devraient pouvoir choisir leur sexe. La où je n'embarque plus c'est lorsque des bonnes âmes veulent empêcher le reste de l'humanité (ceux qui savent qui ils sont) d'affirmer leur identité de genre pour ne pas heurter ceux qui ne savent pas qui ils sont ou qui ne se retrouvent pas les catégories de genres.Nicolas78 a écrit : 16 févr. 2018, 20:22
Et si il s´agit d’une maladie identitaire (ca reste discutable mais ca le choque pas que cela soit vue comme maladif car il y à souffrance et déni + implication sociale et normative), alors pourquoi ne pas leurs accorder ce qui pourait les faire sentir mieux ?
Oui!
Comme je l'ai souvent dit, toutes les maladies mentales peuvent êtres remises en question et, ultimement, êtres retirées du DSM, même la schizophrénie.
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Re: La coqueluche des sceptiques
Je n'avais pas entendu parler de cette affaire. Merci de me la signaler.spin-up a écrit : 16 févr. 2018, 16:31Est ce que ce n'est pas tres Canadien comme problème? Je pense à la récente (non)affaire a Wilfrid Laurier.Kraepelin a écrit : 16 févr. 2018, 16:26 Le scandale entourant le bonhomme est peut-être simplement le témoin de la victimolatrie délirante qui accable le milieu scolaire.
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Re: La coqueluche des sceptiques
Le prof Laberge.
C'est tout un numéro, comme prof de philo... disons qu'il a raté sa profession d'une manière hors du commun. Être théologien auraient été plus dans ses cordes.
Sur le huffington post vous pouvez voir plusieurs de ses œuvres et prendre la mesure du personnage.
http://quebec.huffingtonpost.ca/author/jean-laberge/
C'est tout un numéro, comme prof de philo... disons qu'il a raté sa profession d'une manière hors du commun. Être théologien auraient été plus dans ses cordes.
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L’erreur est humaine.
La catastrophe est informatique.
Le désastre est idéologique.
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Re: La coqueluche des sceptiques
Je suis tout à fait d'accord avec cela. Mais est-ce le cas en ce qui concerne Laberge ? Dans votre source, rien ne dis que Jean Laberge regrette son homophobie.Kraepelin a écrit : 16 févr. 2018, 16:15 Admettre ses préjugés et affirmer qu'on veut rester respectueux de l'autre ce n'est quand même pas si mal.
Personnellement, je trouve plus "éducable" quelqu'un qui se dit raciste et regretter de l'être que quelqu'un qui nie son racisme, mais entretient une discrimination chronique dans son milieu.
Jean Laberge y exprime son « aversion » et « avoue avoir du dégoût pour les homosexuels ». Il parle de sa « peur » et son incompréhension de l'homosexualité, même s'il précise qu'il la « respecte »
« J'ai un malaise depuis toujours envers l'homosexualité, nous dit-il au téléphone. Mais je ne déclare pas la guerre aux homosexuels. »
Il justifie son sentiment de dégoût des homosexuels par des raisons « d'inspiration chrétienne »
« J'ai des raisons de penser que l'homosexualité est une vision des choses qui est limitée, qui ne mène pas à l'épanouissement des êtres humains », dit le professeur de philosophie.
La dernière citation est inquiétante : confusion entre hétérosexualité et homophobie, vision de l'homosexualité comme un choix, et incitation à devenir hétérosexuel qui peux avoir des conséquences désastreuses sur les jeunes.J'ai le droit de ne pas préférer l'homosexualité et j'invite les gens à ne pas choisir cette voie-là.
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Re: La coqueluche des sceptiques
Après avoir fait si souvent l'amalgame entre homosexualité et pédophilie, seriez-vous en train de faire un amalgame entre transexualité et schizophrénie ?Kraepelin a écrit : 17 févr. 2018, 04:51 Comme je l'ai souvent dit, toutes les maladies mentales peuvent êtres remises en question et, ultimement, êtres retirées du DSM, même la schizophrénie.
Pour les échantillons statistiques, comme dans d'autres domaines, il n'y a pas que la taille qui compte.
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