
Curieux quand même qu'il soit parvenue à se faire embaucher au CÉGEP du Vieux Montréal (un CÉgep traditionnellement très très à gauche).
Je ne suis pas d'accord avec ça. Si la loi canadienne n'impose pas un devoir de réserve aux enseignants en dehors de leur cours, et si ces propos tenus sur facebook ne sont pas non plus contraires à la loi, alors sa suspension est abusive et constitue une atteinte à sa liberté d'expression. Aussi détestables que soient ses propos et antipathique le personnage, il a les mêmes droits et devoirs que tout un chacun.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 11:09OK, le mec n'en parlait pas du tout dans sa classe, ça, c'est OK. Mais bon, quand t'es un professeur qui enseigne à des élèves, t'as quand même, àmha, un certain devoir de réserve sur certaines de tes opinions perso, surtout si ça peut être préjudiciable (comme le mentionne l'étudiante interviewée) envers certains élèves fréquentant ton cours et que tu sais pertinemment que ce que tu écris sur FB (c'était privé ou pas?) peut être vu et rapporté par tous.
Je me place bien sur le plan de l'aspect légal justifiant ou non sa suspension.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 12:05Oui, c’est ce dont il est question dans l’entrevue avec l’intervenante. Je suis d’accord, si l’on s’en tient à l’aspect légal ayant cours, naturellement. Mais bcp moins sur l’aspect moral/éthique.![]()
Un homophobe convaincu est persuadé de faire une bonne action en éloignant les jeunes du péril homosexuel.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 12:05En tant que prof de philo, il est surement assez connaissant/brillant pour anticiper que les individus (des jeunes) concernés par ses propos éprouveront un malaise (euphémisme) et que cela va certainement miner affecter la relation prof/étudiant. Peu importe la loi, c’est stupide.
Je me méfie des lois d'exception qui vont dans le sens de mes propres préjugés.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 12:05Pour un humoriste, un conférencier, un docteur quelconque pratiquant au privé, OK, à la limite, c’est une relation « service/client » entre adultes et ces derniers peuvent choisir de mettre fin à la fréquentation en tout état de cause. Mais un professeur exerçant dans un CÉGEP public, enseignant à des jeunes et qui « shoot » ça en milieu d’année (donc impossible de savoir avant de s’inscrire à son cours), tu concéderas que c’est « différent », non?
Ben on est globalement d"accord, alors.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 13:51Mouais, t’as raison sur le principe et la prudence (et sur l'aspect légal, on est d'accord). Ça, ça me va.
Si. Disons qu'en tant que parent, j'éviterais autant que possible de confier ma fille à ce genre de personnes. Mais on est d'accord que cela ne justifie pas une suspension.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 13:51 Par contre, la notion de ne pas savoir à l’avance, pour un jeune qui fréquente une école publique, que le prof du cours auquel il s’inscrit a une aversion pour les gens ayant une orientation sexuelle (et qu’il l’exprimera clairement en milieu d’année), cela n’implique-t-il pas pour toi, à tout le moins, une notion de « vice caché »? Dans le sens où l'on imposera une situation (et tout ce qu'elle implique) qui n'était pas du tout prévue au programme du cours?
Ben si, on en parle, là.
Je crois que c'est un contestataire et tout est bon pour qu'on parle de lui.#2
par Dash » 15 févr. 2018, 06:09
Bref, manque de jugement et/ou besoin de sentir qu'il existe de par l'attention médiatique générée!
C'est un homme d'une autre époque qui a, quand même, conscience d'aller à contre courant. Par contre, je ne trouve pas que les propos qui lui ont été reprochés représentent un grand danger de préjudice pour qui que ce soit. Admettre ses préjugés et affirmer qu'on veut rester respectueux de l'autre ce n'est quand même pas si mal.Dash a écrit : 15 févr. 2018, 11:09 J'ai juste visionné l'entrevue vidéo sur RC.
OK, le mec n'en parlait pas du tout dans sa classe, ça, c'est OK. Mais bon, quand t'es un professeur qui enseigne à des élèves, t'as quand même, àmha, un certain devoir de réserve sur certaines de tes opinions perso, surtout si ça peut être préjudiciable (comme le mentionne l'étudiante interviewée) envers certains élèves fréquentant ton cours et que tu sais pertinemment que ce que tu écris sur FB (c'était privé ou pas?) peut être vu et rapporté par tous.
Le scandale entourant le bonhomme est peut-être simplement le témoin de la victimolatrie délirante qui accable le milieu scolaire.
Est ce que ce n'est pas tres Canadien comme problème? Je pense à la récente (non)affaire a Wilfrid Laurier.Kraepelin a écrit : 16 févr. 2018, 16:26 Le scandale entourant le bonhomme est peut-être simplement le témoin de la victimolatrie délirante qui accable le milieu scolaire.
?????spin-up a écrit : 16 févr. 2018, 16:31
Est ce que ce n'est pas tres Canadien comme problème? Je pense à la récente (non)affaire a Wilfrid Laurier.
Une affaire un peu similaire en Ontario, qui a terminé avec une retractation et des excuses de l'université envers l'enseignante mise en cause.
Je peux enfin parler comme un vieux con, j'ai eu 40 ans hier, y aurait il une peur du débat contradictoire virulent pour que l'on cherche à ce point à lisser les interventions dans les facs? Bien que gauchiste durant mes années fac, la maladie se poursuit, qu'est ce qu'on se serait fait chier sans l'UNI, syndicat des étudiants de droite réac, à débattre entre personnes du plus ou moins même avis.spin-up a écrit : 16 févr. 2018, 17:44 Une affaire un peu similaire en Ontario, qui a terminé avec une retractation et des excuses de l'université envers l'enseignante mise en cause.
http://quebec.huffingtonpost.ca/julien- ... _23299520/
Pas mal lourd oui !Kraepelin a écrit : 16 févr. 2018, 16:39 Lorsque je parle de «victimolâtrie délirante», je parle du schéma cognitif pathologique sous-jacent aux dérives dénoncées par notre collègue sceptique Normand Ballargeon.
Les transgenres reprennent la bataille des homosexuels pour dé-pathologiser leur maladie. Dans leur cas, cependant, il y a une contestation des repères de l'identité propres à nos sociétés. C'est du lourd.
À partir du moment qu'il y a une plainte, un employeur a le droit (lui aussi)* de faire une enquête et de suspendre un employé durant cette période.Cogite Stibon a écrit : 15 févr. 2018, 11:44 Si la loi canadienne n'impose pas un devoir de réserve aux enseignants en dehors de leur cours, et si ces propos tenus sur facebook ne sont pas non plus contraires à la loi, alors sa suspension est abusive et constitue une atteinte à sa liberté d'expression. Aussi détestables que soient ses propos et antipathique le personnage, il a les mêmes droits et devoirs que tout un chacun.
En effet. Bah, c'est R. Martineau. Souvent, il a un bon filon, mais il fait dans la démago sur la forme.C’est bien dans un journal humouristique et satirique...mais c’est tout.
J’immagine bien que tout ceux qui souffrent de problemes identitaires ne sont pas tous cela
Tout à fait d'accord avec toi sur ce point. L'identité de genre (comme l'orientation sexuelle) repose en partie des stimulations hormonales spécifiques qui (même sans hermaphrodisme génétique) peuvent mal tourner et provoquer une conflit entre le cerveau et le reste du corps. Il faut donc considérer la possibilité que certaines personnes aient parfaitement raison lorsqu'elles estiment être d'un autre sexe que celui apparent. Et dans ces cas, oui, elles devraient pouvoir choisir leur sexe. La où je n'embarque plus c'est lorsque des bonnes âmes veulent empêcher le reste de l'humanité (ceux qui savent qui ils sont) d'affirmer leur identité de genre pour ne pas heurter ceux qui ne savent pas qui ils sont ou qui ne se retrouvent pas les catégories de genres.Nicolas78 a écrit : 16 févr. 2018, 20:22
Et si il s´agit d’une maladie identitaire (ca reste discutable mais ca le choque pas que cela soit vue comme maladif car il y à souffrance et déni + implication sociale et normative), alors pourquoi ne pas leurs accorder ce qui pourait les faire sentir mieux ?
Oui!
Je n'avais pas entendu parler de cette affaire. Merci de me la signaler.spin-up a écrit : 16 févr. 2018, 16:31Est ce que ce n'est pas tres Canadien comme problème? Je pense à la récente (non)affaire a Wilfrid Laurier.Kraepelin a écrit : 16 févr. 2018, 16:26 Le scandale entourant le bonhomme est peut-être simplement le témoin de la victimolatrie délirante qui accable le milieu scolaire.
Je suis tout à fait d'accord avec cela. Mais est-ce le cas en ce qui concerne Laberge ? Dans votre source, rien ne dis que Jean Laberge regrette son homophobie.Kraepelin a écrit : 16 févr. 2018, 16:15 Admettre ses préjugés et affirmer qu'on veut rester respectueux de l'autre ce n'est quand même pas si mal.
Personnellement, je trouve plus "éducable" quelqu'un qui se dit raciste et regretter de l'être que quelqu'un qui nie son racisme, mais entretient une discrimination chronique dans son milieu.
Jean Laberge y exprime son « aversion » et « avoue avoir du dégoût pour les homosexuels ». Il parle de sa « peur » et son incompréhension de l'homosexualité, même s'il précise qu'il la « respecte »
« J'ai un malaise depuis toujours envers l'homosexualité, nous dit-il au téléphone. Mais je ne déclare pas la guerre aux homosexuels. »
Il justifie son sentiment de dégoût des homosexuels par des raisons « d'inspiration chrétienne »
« J'ai des raisons de penser que l'homosexualité est une vision des choses qui est limitée, qui ne mène pas à l'épanouissement des êtres humains », dit le professeur de philosophie.
La dernière citation est inquiétante : confusion entre hétérosexualité et homophobie, vision de l'homosexualité comme un choix, et incitation à devenir hétérosexuel qui peux avoir des conséquences désastreuses sur les jeunes.J'ai le droit de ne pas préférer l'homosexualité et j'invite les gens à ne pas choisir cette voie-là.
Après avoir fait si souvent l'amalgame entre homosexualité et pédophilie, seriez-vous en train de faire un amalgame entre transexualité et schizophrénie ?Kraepelin a écrit : 17 févr. 2018, 04:51 Comme je l'ai souvent dit, toutes les maladies mentales peuvent êtres remises en question et, ultimement, êtres retirées du DSM, même la schizophrénie.
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