La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

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LoutredeMer
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1551

Message par LoutredeMer » 05 mars 2018, 13:01

MaisBienSur a écrit : 05 mars 2018, 12:28 Les parents servent à quoi ?
L'enfant sera éduqué selon les valeurs parentales. Par exemple, si les parents sont sexistes, l'enfant sera sexiste. Et d'un point de vue sceptique, l'affectif qu'on trouve dans une relation familiale n'existe pas dans une relation enseignant-élève, ce qui favorisera un meilleur enseignement et une meilleure réception de l'enseigné, car plus objectifs et rationnels.


Aujourd'hui, je connais de nombreux parents qui sont fiers d'avoir un enfant sachant lire et écrire avant la classe tel un petit singe savant, et ils en oublient l'essentiel: leur apprendre l'amour, la tendresse, l'écoute...
Le parent est le reflet de l'humanité, il n'est pas toujours fiable, par incompétence, betise, démission, aveuglement, investissement affectif surdéveloppé ou insuffisant etc...

Je connais des couples de quadra comme ça, où curieusement, ce sont les grands-parents qui ont rectifié le tir et inculqué les bonnes valeurs, ou instauré un cadre affectif adéquat. Exemple : le père, cadre, est sexiste : le fils dit "les filles c'est bete" et malmène sa petite soeur. La mère, avocate, dit (elle reçoit un colis de fringues pour elles commandées sur internet par semaine et a déjà envoyé sa fille en haut de pyjama à l'école, les cheveux non démelés) : "les enfants ça coute cher" devant ses enfants. La fille : "Moi je ne veux pas d'enfants plus tard, parce que ça coute cher". etc.. Heureusement, il y a les grands-parents depuis des années pour contrebalancer comme ils peuvent.

D'où l'intéret de professionnels intervenant sur les questions dont nous parlons.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1552

Message par Nicolas78 » 05 mars 2018, 13:10

Aggée a écrit :Une religiosité que Jésus combattait ardemment face aux docteurs de la loi qui jugeaient la femme adultère sur ses actes, Jésus leur a signifié qu’il fallait la juger sur ses motivations sommes toutes assez banales et humaine,une femme amoureuse victime de sa passion,peut être mal aimée ou délaissée par son mari,une femme assez conforme a toutes les autres femmes en fait et qui a commis des erreurs parce qu’elle s’est trouvée en situation de faiblesse par rapport a une loi inhumaine,c’est la base même de la justice humaniste et moderne qui s’exerce par exemple en Belgique devant les tribunaux.
Donc toi qui considère la laïcité comme importante, et la loi comme salutaire si elle n'est pas liberticide, que préconise tu contre les femmes adultères qui se fichent de la religion et veulent continuer leurs actes ?

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#1553

Message par LoutredeMer » 05 mars 2018, 13:22

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Re: Le Proverbe # 11 (du Redico)

#1554

Message par Nicolas78 » 05 mars 2018, 13:23

Denis a écrit : 05 mars 2018, 08:19
Salut Aggée,

Tu dis :
Aggée a écrit : 05 mars 2018, 07:06 On ne détruit pas, on ne brutalise pas,on n’insulte pas, on ne viole pas une personne Sujet que l’on respecte.
On est en accord fort la-dessus.

Mieux vaut être d'accord pour des raisons différentes qu'être en désaccord pour la même raison. (Réf.)

:) Denis
:up:

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1555

Message par eatsalad » 05 mars 2018, 13:42

Quand j’ai visionné les émeutes de 2005 dans les banlieues françaises,ce qui m’avait le plus interpellé c’était le fait que des jeunes puissent incendier des écoles.
Les émeutes de 2005 sont un peu mythe, ca n'a rien a voir a ce qu'a connu Los Angeles après Rodney king..

C'était du pipi de chat..
"N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi."

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#1556

Message par LoutredeMer » 05 mars 2018, 14:09

Ca ne vous rappelle rien?

Image

"La Lettre écarlate (The Scarlet Letter) compte parmi les premiers romans de la littérature américaine. C'est un roman historique à plusieurs points de vue. Tout d'abord, il est un pamphlet virulent contre la société puritaine, arrivée en Amérique en 1620 et fondatrice des treize colonies de la côte Est.

Les ancêtres de Nathaniel Hawthorne étaient eux-mêmes des puritains et avaient pris part à la chasse aux sorcières de 1692. Honteux de ce passé violent et intolérant, le jeune Nathaniel Hathorne changera même son nom de famille en Hawthorne.

La Lettre écarlate relate l'histoire d'Hester Prynne, une jeune femme vivant dans une communauté puritaine à Boston dans le Massachusetts. L'action du roman se situe entre 1642 et 1649. Hester Prynne, au début du roman, se voit condamnée par la société à porter sur la poitrine la lettre A, qui symbolise initialement l'adultère
...
Le mari veut venger son honneur et se jure de retrouver le coupable car il refuse que sa femme endure seule la punition infligée par la société intolérante dans laquelle ils vivent. Roger Chillingworth se doute qu'il s'agit, en réalité, du pasteur de la communauté, Arthur Dimmesdale..."

Il en a été fait un film : Les Amants du nouveau monde en 1995.
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#1557

Message par MaisBienSur » 05 mars 2018, 15:05

LoutredeMer a écrit : 05 mars 2018, 13:01
L'enfant sera éduqué selon les valeurs parentales. Par exemple, si les parents sont sexistes, l'enfant sera sexiste.
Les parents sexistes ?

Pour la majorité des couples, c'est à dire un couple hétéro, l'enfant aura pour vision et repères un homme ET une femme.
J'ai un ami arabe :a2: (j'adore cette phrase bateau) et même étant né à Alger, de culture musulman, il sait faire la différence entre sa mère voilée et le sexisme de son père...

Alors que les professeurs représentent déjà trop souvent dans leur esprit l'ordre à contredire...
Si j'essaie de me souvenir de mes profs et de ce qu'ils pouvaient laisser penser sur le rôle/image de la femme (ou de l'homme) dans la société, je ne suis pas sûr que j'aurais trouvé avec eux la juste valeur.
Et surtout, il faudrait des professeurs non sexistes, on fait le tri comment ?


Autant je veux bien que deux parents homophobes aient une certaine influence sur l'homophobie de leur progéniture, jusqu’à ce qu'ils soient en contact avec des couples gays et s'apercevoir ainsi que leurs craintes étaient infondées, mais des parents sexistes, ça reste équilibré :mrgreen:
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...

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#1558

Message par LoutredeMer » 05 mars 2018, 15:27

MaisBienSur a écrit : 05 mars 2018, 15:05Les parents sexistes ?
Pour la majorité des couples, c'est à dire un couple hétéro, l'enfant aura pour vision et repères un homme ET une femme.
J'ai un ami arabe :a2: (j'adore cette phrase bateau) et même étant né à Alger, de culture musulman, il sait faire la différence entre sa mère voilée et le sexisme de son père...[] mais des parents sexistes, ça reste équilibré :mrgreen:
Pas très clair, je n'ai pas compris. Selon moi, le changement vient du discernement de l'enfant qui devient pré-ado et ado. Il restera sexiste ou bien il réalisera à travers sa propre demarche (et celle de son école) et sa propre intelligence que ce n'est pas une bonne option.
Et surtout, il faudrait des professeurs non sexistes, on fait le tri comment ?
Les enseignants devront se baser sur du matériel pédagogique. Pas sur leur référentiel personnel. Et c'est ce qu'ils font en général.
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#1559

Message par LoutredeMer » 05 mars 2018, 17:42

LoutredeMer a écrit : 05 mars 2018, 13:22 La Lettre écarlate (The Scarlet Letter)
Au cas où certains auraient des doutes sur la véracité des coups de fouet, de la lettre A cousue ou gravée sur le front au fer rouge et autres réjouissances.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1560

Message par MaisBienSur » 05 mars 2018, 17:46

LoutredeMer a écrit : 05 mars 2018, 15:27
Pas très clair, je n'ai pas compris.
En clair, il est extrêmement rare qu'un enfant soit élevé par deux parents sexistes envers le même sexe.
Donc il trouvera même chez des parents sexistes les repères dont il aura besoin, de l'image de l'homme par son père et de l'image de la femme par sa mère.
Les enseignants devront se baser sur du matériel pédagogique. Pas sur leur référentiel personnel. Et c'est ce qu'ils font en général.
Oui, pour les matières classiques, mais tout ne se traite pas depuis une plaquette pédagogique. Et tu m'excuseras, mais je ne fais pas assez confiance à l'éducation pour traiter le sexisme ! Ils n'ont pas encore réussi pour le racisme, l'homophobie, la tolérance, la sexualité, etc...
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#1561

Message par Raphaël » 05 mars 2018, 17:55

Aggée a écrit : 05 mars 2018, 11:55À l'origine, si l'on en croit la Genèse des religions, Dieu a demandé à Adam de nommer les existants ; ce qui signifie qu'il devait nommer les choses et êtres selon leur essence propre. C’est ainsi que le mot ne désignait pas l’extérieur de l’objet mais son intériorité, le mot était alors le symbole de son essence.

Le langage source d’incompréhension,votre incompréhension, comme la mienne d’ailleurs, pourrait reposer sur des préjugés,préjugés par rapport a l’autre ,préjugés de florence qui s’imagine que nos communautés ont pour objectif de reproduire les graves erreurs du passé ,instaurer un système politique et religieux totalitaire, a savoir dévoyer le message du christ en le réduisant a une forme religiosité oppressante,Florence a peut être été surprise de découvrir que les protestants étaient des fervents défenseurs de la laïcité.
Au lieu de passer ton temps à chercher des excuses à ton Dieu et ta Bible tu devrais regarder la réalité en face: depuis qu'elle existe la Bible n'a jamais réussi à régler les problèmes de l'humanité: guerres, génocides, discriminations, injustices sociales, problèmes de couple, etc. Ce pauvre Dieu n'avait pas prévu à l'origine que seulement une poignée d'hommes et de femmes réussiraient à comprendre son bouquin correctement, et après quelques milliers d'années on attend toujours que "Sa Parole" fasse effet... Quant à moi je croirai à Dieu le jour où il décidera de se manifester de façon non équivoque et de mettre de l'ordre dans le bordel mondial (et de foutre au recyclage ce ramassis de contradictions, d'absurdités et de délires d'illuminés qu'on nomme la Sainte Bible).

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1562

Message par Dash » 05 mars 2018, 18:16

LoutredeMer a écrit : 05 mars 2018, 15:27 ...Selon moi, le changement vient du discernement de l'enfant qui devient pré-ado et ado. Il restera sexiste ou bien il réalisera à travers sa propre demarche (et celle de son école) et sa propre intelligence que ce n'est pas une bonne option.
Entre autres, oui, peut-être. Le fait est que c'est complexe et multifactoriel. On ne peut pas faire des calculs simples par « A+B » et prétendre qu'un parent [mettre ce que vous voulez] produira un enfant [mettre ce que vous voulez]. Ni que le jugement de l'enfant, une fois ado/adulte, « bypassera » l'éducation, les modèles parentaux et les influences familiales. En réalité, ça dépend d'une multitude de facteurs. Ça dépend, entre autres, de la qualité de l'équilibre « encadrement~discipline/attention~amour » des parents (quand cet équilibre est là, les valeurs sont bcp plus « absorbées », quelles qu’elles soient). Ça dépend du caractère et de la personnalité de l'enfant. Ça dépend de l'influence des cercles d'amis, de certains profs (et/ou entraineurs sportifs) qui captivent/touchent plus que d'autres, des expériences positives/négatives qui seront vécues pendant l'enfance/l'adolescence, etc. Mais nous sommes tous d'accord : mieux vaut de bons modèles parentaux que l'inverse!
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1563

Message par Aggée » 05 mars 2018, 18:20

Raphaël a écrit : 05 mars 2018, 17:55 Quant à moi je croirai à Dieu le jour où il décidera de se manifester de façon non équivoque et de mettre de l'ordre dans le bordel mondial (et de foutre au recyclage ce ramassis de contradictions, d'absurdités et de délires d'illuminés qu'on nomme la Sainte Bible).
Dans mon entourage, je connais beaucoup de personnes qui ont été transformée par les Evangiles, je peux parler sans exagérer de cas spectaculaires, d’anciens alcooliques, d’anciens héroïnomanes qui ont abandonné la drogue depuis plusieurs décennies et qui ont fondé une famille, d’anciens délinquants qui sont devenus d’honnêtes citoyens…renseignez-vous et vous verrez que je ne mens pas, ce qui s’est produit en Belgique a dû aussi se produire ailleurs, pour moi c’est une certitude. Prenez le cas de Jean Valjean dans les misérables de Victor Hugo et vous comprendrez que la réalité peut dépasser la fiction.

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1564

Message par Nicolas78 » 05 mars 2018, 19:15

Ce ne sont absolument pas des cas spectaculaires, justement. Ce sont les gens en quête de sens, en recherche de cadre (morale, spirituel), qui veulent changer et n'arrivent pas à le faire sans une base forte et encrée dans la société et ou ils pourrait s'identifier à un mouvance et une communauté pour les épauler et les gratifier...c'est eux qui on le plus de facilité à se convertir. C'est très courant. Ça n'a rien d’exceptionnel, et ça n'a rien de spectaculaire justement...

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1565

Message par Aggée » 05 mars 2018, 19:30

Nicolas78 a écrit : 05 mars 2018, 13:10 Donc toi qui considère la laïcité comme importante, et la loi comme salutaire si elle n'est pas liberticide, que préconise tu contre les femmes adultères qui se fichent de la religion et veulent continuer leurs actes ?
En Belgique la gauche a supprimé la notion d’adultère dans le code pénal, ce qui signifie que non seulement la personne adultère jouis d’une impunité totale sur le plan administratif mais elle peut aussi obtenir le prononcé du divorce sans aucune justification, elle l’obtiendra au bout de 6 mois ,ce n’est pas tout, elle peut en toute irresponsabilité jeter son conjoint dans le malheur, imaginons qu’ils étaient mariés sous le régime de la communauté des biens et que la maison familiale était payée, la personne non fautive doit à nouveau racheter la moitié de la maison au prix du marché ,ce qui peut l’obliger à emprunter ou pire lui faire perdre son logement si les banques refusent de lui octroyer un prêt ,de toute façon cette situation injuste va lui couter énormément d’argent en frais de logement, certains à cause de cela se retrouvent dans la pauvreté.
Je propose que l’administration protège efficacement le conjoint non fautif.

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1566

Message par MaisBienSur » 05 mars 2018, 20:37

Aggée a écrit : 05 mars 2018, 19:30 Je propose que l’administration protège efficacement le conjoint non fautif.
Le conjoint non fautif, c'est celui qui part ou celui qui reste ?

Pour moi, le mariage est l'union de deux personnes, la séparation est la désunion des deux, et non de l'un ou de l'autre...
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

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#1567

Message par Nicolas78 » 05 mars 2018, 21:43

Aggée a écrit : 05 mars 2018, 19:30
Nicolas78 a écrit : 05 mars 2018, 13:10 Donc toi qui considère la laïcité comme importante, et la loi comme salutaire si elle n'est pas liberticide, que préconise tu contre les femmes adultères qui se fichent de la religion et veulent continuer leurs actes ?
En Belgique la gauche a supprimé la notion d’adultère dans le code pénal, ce qui signifie que non seulement la personne adultère jouis d’une impunité totale sur le plan administratif mais elle peut aussi obtenir le prononcé du divorce sans aucune justification, elle l’obtiendra au bout de 6 mois ,ce n’est pas tout, elle peut en toute irresponsabilité jeter son conjoint dans le malheur, imaginons qu’ils étaient mariés sous le régime de la communauté des biens et que la maison familiale était payée, la personne non fautive doit à nouveau racheter la moitié de la maison au prix du marché ,ce qui peut l’obliger à emprunter ou pire lui faire perdre son logement si les banques refusent de lui octroyer un prêt ,de toute façon cette situation injuste va lui couter énormément d’argent en frais de logement, certains à cause de cela se retrouvent dans la pauvreté.
Je propose que l’administration protège efficacement le conjoint non fautif.
La notion de faute n'existe plus pour un adultère...les gens sont grands maintenant, et ne possèdent plus la liberté de l'autre.
C'est pas plus ni moins spirituel que la fidélité. C'es différent.

C'est celui qui à une situation économique instable et/ou peut pérenne qui est le plus protégé, et c'est le mariage civile qui protège les individus du couple.
Dans les faits, bcp de femmes (et parfois hommes mais c'est plus rare) restent cependant avec un ou des enfants à charges et des salaires faibles. Et les séparation peuvent provoquer des dégâts. Ce qui fait que pour la notion de "meilleure protection", je suis entièrement d'accord avec toi. Et d'ailleurs, je pense qu'il ne faut pas se séparer quand on sais que l'autre à des difficultés, ni quand on à des enfants à charge ! (sauf cas de force majeur on va dire). Ceci-dit, si l'autre ne s'en sort pas et que le couple ne fonctionne pas et est triste, je ne voit pas non plus l’intérêt de jouer au héro et de finalement finir à deux malheureux (et bjr l'exemple pour les enfants)...
Par-contre, l'administration devrait plus protéger ces gens mis en difficulté par une séparation, oui. On est d'accord.

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Re: pr

#1568

Message par Aggée » 05 mars 2018, 22:12

Nicolas78 a écrit : 05 mars 2018, 21:43

La notion de faute n'existe plus pour un adultère...les gens sont grands maintenant, et ne possèdent plus la liberté de l'autre.
C'est pas plus ni moins spirituel que la fidélité. C'es différent.
Dans ce cas-ci, point d’aspect confessionnel, il est question d’un contrat civil entre 2 parties qui devrait rentrer dans le cadre de n’importe quel contrat type entre 2 parties.
Tentons l’analogie.
Jean possède un bien immobilier, il contracte une assurance incendie auprès d’une compagnie.
Pierre et Louise ont acheté une maison en communauté des biens, ils décident de se marier civilement.
Jean ne peut pas casser son contrat de manière unilatérale sans préavis et sans indemniser la compagnie, les contrats sont établis pour une durée d’un an avec reconduction par défaut
Pierre et Louise se doivent fidélité et assistance mutuelle.
Depuis la nouvelle loi, Pierre peut commettre un adultère sans plus aucune conséquence pénale
Depuis la nouvelle loi, Jean peut bouter le feu a son habitation volontairement sans plus aucune conséquence pénale.
Pierre peut obtenir le divorce après 6 mois de mariage sans aucune justification, il l’obtiendra
Jean peut casser son contrat envers la compagnie sans justification et sans indemnité au bout de 6 mois, c’est devenu légal.
Louise qui a été victime d’un adultère et qui a respecté le contrat se retrouve en indivision et doit donc indemniser son ex-mari au prix du marché car la valeur de l’immobilier a été multiplié par 4 en quelques mois.
Malgré que 10 témoins attestent que Jean à bouté le feu volontairement a son habitation, la compagnie doit quand même indemniser Jean.

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1569

Message par Nicolas78 » 06 mars 2018, 01:57

Ta comparaison ne tien pas.
L’adultère n’est plus considéré comme une faute. Par ailleur l’adultaire ne risque pas de bruler tout le voisinage...

Dans tout les cas, en cas de séparation, c’est la personne qui se sera la plus laisé qui aura le plus d´aides (jusqu’a demander des compensations importantes à l’autre). Le mariage protège cette personne (et les enfants, au moins financièrement).
Malgrer cela il faudrait que les aides et compensation soit plus efficasses.

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1570

Message par Raphaël » 06 mars 2018, 04:38

Aggée a écrit : 05 mars 2018, 18:20Dans mon entourage, je connais beaucoup de personnes qui ont été transformée par les Evangiles, je peux parler sans exagérer de cas spectaculaires, d’anciens alcooliques, d’anciens héroïnomanes qui ont abandonné la drogue depuis plusieurs décennies et qui ont fondé une famille, d’anciens délinquants qui sont devenus d’honnêtes citoyens…
Pour chaque personne ayant trouvé son salut dans les Évangiles, combien ont péri à cause des croisades et des guerres de religions ? Combien ont été persécutées par des autorités religieuses au nom de la Bible ? Combien de crimes ont été commis au nom de la religion envers les autochtones du Nouveau Monde ? Combien de familles ont été détruites par des sectes au nom des vérités bibliques éternelles et immuables ?

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1571

Message par Dash » 06 mars 2018, 06:51

De toute façon, comme Nico le mentionne, toutes ces personnes auraient pu trouver réponse et réconfort dans d’autres systèmes philosophiques, religions, ouvrages de croissance personnelle, etc.

C’est d’ailleurs, à mon sens, un type de biais qui consiste à attribuer une « révélation » ou un résultat désiré (et/ou inattendu) à la forme d’une instruction plutôt qu’à son essence et aux efforts fournis (ainsi qu'à d'autres facteurs plus ou moins difficiles à identifier). Et cela s’observe dans divers domaines dont certains n’ont rien à voir avec les valeurs, principes et croyances. Par exemple, dans les sports et/ou dans les arts, si un pratiquant obtient d’excellents résultats après avoir suivi une méthode, il aura tendance à croire que cette dernière est meilleure que toutes les autres. Cela peut parfois être exact pour la personne concernée (parce qu’une forme peut-être plus adaptée qu’une autre à certains individus), mais c’est un biais de croire que la méthode est, en elle-même, meilleure que toutes les autres.

On rencontre aussi une variante de ce biais, s’apparentant au biais rétrospectif, qui consiste, pour un sportif, une vedette ou un artiste qui a réussi, à prétendre qu’il suffit de bla-bla-bla pour réussir. Mais en réalité, rien ne garantit que leur réussite soit due à ce qu’il raconte. Ils n’auraient pas réussi qu’ils auraient fait exactement les mêmes trucs de toute façon. Il ne s’agit donc que de corrélations a posteriori.
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1572

Message par LoutredeMer » 06 mars 2018, 10:20

MaisBienSur a écrit : 05 mars 2018, 17:46
Les enseignants devront se baser sur du matériel pédagogique. Pas sur leur référentiel personnel. Et c'est ce qu'ils font en général.
Oui, pour les matières classiques, mais tout ne se traite pas depuis une plaquette pédagogique. Et tu m'excuseras, mais je ne fais pas assez confiance à l'éducation pour traiter le sexisme ! Ils n'ont pas encore réussi pour le racisme, l'homophobie, la tolérance, la sexualité, etc...
Wow, quelle confiance envers l'éducation et les professeurs! Bon, pas de PV, pas de gardiens de la paix sur les trottoirs, pas d'éducation. On ne va rien tenter, comme ça, on est sûr qu'il n'y aura pas d'échec :mrgreen: et tout continuera à ronronner comme il y a 25 ans...

Il est pourtant facile de faire des mises en situation via des vidéos et/ou DVD par exemple, avec commentaires et discussions des élèves. Mais bon, j'avais oublié que les profs français étaient des feignants, des incompétents, et abusaient des vacances pour des salaires mirobolants...
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1573

Message par MaisBienSur » 06 mars 2018, 12:16

LoutredeMer a écrit : 06 mars 2018, 10:20 Wow, quelle confiance envers l'éducation et les professeurs! Bon, pas de PV, pas de gardiens de la paix sur les trottoirs, pas d'éducation. On ne va rien tenter, comme ça, on est sûr qu'il n'y aura pas d'échec :mrgreen: et tout continuera à ronronner comme il y a 25 ans...
Ce n'est pas une histoire de confiance, mais un constat, et ne t'en prends pas à moi si tes suggestions ne paraissent pas valide pour la majorité d'entre nous.
Le problème ne date pas de 25 ans mais d'un minimum de 2500 ans ! (voir plus, mais je ne suis pas historien...)
LoutredeMer a écrit : 06 mars 2018, 10:20Il est pourtant facile de faire des mises en situation via des vidéos et/ou DVD par exemple, avec commentaires et discussions des élèves. Mais bon, j'avais oublié que les profs français étaient des feignants, des incompétents, et abusaient des vacances pour des salaires mirobolants...
Et maintenant c'est la fête du slip ! du grand n'importe nawak !
Ne me prête pas de mauvaises intentions sur les profs !
Ils ont un travail d'éducation à faire, ce n'est pas facile, mais ils doivent rester dans leurs fonctions. Un prof de math pour faire découvrir (et aimer) les chiffres, un prof de français pour faire apprendre (et aimer) notre langue, etc.

Ils ne sont pas là pour prendre la place des parents démissionnaires. :hausse:

On sait qu'un support DVD ou autre est trop peu efficace. On le constate avec la sécurité routière par exemple, les méfaits des drogues ou du tabac... Ils servent pour beaucoup a se donner bonne conscience. C'est ça que tu veux ? Avoir bonne conscience ?
Moi non.

Et aujourd'hui, je n'ai pas de bonnes solutions pour le harcèlement dans la rue (ou ailleurs). Mais je suis contre le fait d'utiliser les profs (qui ont bien assez de problèmes) ou les flics qui ont d'autres illégalités plus graves et plus évidentes a traiter en priorité.

Ne rien faire: NON !
Faire n'importe quoi: NON !
Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

Avant, j'étais indécis, maintenant je n'en suis plus très sûr...

Les marmottes qui pissent au lit passent un sale hiver (Philippe Vuillemin)

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LoutredeMer
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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1574

Message par LoutredeMer » 06 mars 2018, 12:43

MaisBienSur a écrit : 06 mars 2018, 12:16 Ne me prête pas de mauvaises intentions sur les profs !
Ils ont un travail d'éducation à faire, ce n'est pas facile, mais ils doivent rester dans leurs fonctions. Un prof de math pour faire découvrir (et aimer) les chiffres, un prof de français pour faire apprendre (et aimer) notre langue, etc.
Ok, tu n'as pas de mauvaises intentions... Mais tu es ingénieur, je suis prof, à chacun son taf, je ne viens pas émettre des avis ou des jugements sur ton travail. Parce que si, contrairement à ce que tu dis c'est le boulot d'un prof de français. Ca peut aussi etre le travail d'un prof de VSP (Vie sociale et professionnelle). Cela fait bien partie de leurs fonctions, contrairement à ce que tu dis. Crois-moi, il y a bien des choses que les profs font et qui ne se bornent pas à l'image qu'en ont les profanes.

Ils ne sont pas là pour prendre la place des parents démissionnaires. :hausse:
L'éducation d'un jeune enfant se fait de 2 facons : la famille et l'école. Ils se complètent. Dans le cas de parents démissionnaires qui sont légion, il est intéressant de considérer l'école comme étant un repère stable pour l'enfant.

On sait qu'un support DVD ou autre est trop peu efficace.
Ah? sources?

On le constate avec la sécurité routière par exemple,
sources?

les méfaits des drogues ou du tabac...
Je te parle bonne manières et tu me réponds addictions...
Mais je suis contre le fait d'utiliser les profs (qui ont bien assez de problèmes)
Ah? Encore une fois es-tu prof? as-tu des sources sur les problèmes des profs, les empechant d'enseigner dans le cadre de leurs prérogatives?
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

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Re: La culture du viol, la réalité et les mots pour la décrire.

#1575

Message par Dash » 06 mars 2018, 13:08

MaisBienSur a écrit : 06 mars 2018, 12:16 On sait qu'un support DVD ou autre est trop peu efficace. On le constate avec la sécurité routière par exemple, les méfaits des drogues ou du tabac... Ils servent pour beaucoup a se donner bonne conscience.
N’y-a-t-il pas de ces attitudes/comportements/tendances qui seront de toute façon tjrs présent(e)s quoi qu’on fasse?

Je sais, ce n’est pas une raison pour ne rien faire. D’accord (mais quoi? Je ne sais pas plus que MBS). Mais, une hypothèse, juste comme ça..

Jusqu’à présent, dans ma courte vie, j’ai remarqué que l’éducation/prévention, quand elles concernent des valeurs~principes, ne fonctionnent que si le sujet se met à se valoriser/définir — de lui-même — par ces derniers. Et/ou, quand la force d’un groupe est tel qu’il en vient à préférer se conformer à l’image étant valorisée par le groupe plutôt que d’avoir à payer le prix du contraire (rapport coût/bénéfice). Mais les sociétés occidentales sont bcp trop pluralistes pour qu’une valeur/image génère un tel rapport de force, àma (c’est bon Wooden, j’abandonne le « h »). La compréhension logique, seule, qu’un comportement est susceptible de faire plus de malheur que de bonheur dans une société, ou que son origine provient d’une erreur de raisonnement, n’a d’effet que sur quelques rares individus qui se passionnent pour la pensée rationnelle, la logique ou la philo (et qui, naturellement, se valorisent, comme nous tous ici, de toute façon, et d’une façon ou d’une autre, d’être le moins irrationnel possible). Mais encore, ayant tous des affects qui nous influencent/motivent, ce n’est jamais aussi simple et gagné.

Donc, étant donné que nous sommes tous d’accord (?) qu’il n’est pas souhaitable de vivre dans une « NWO totalitaire à "pensée unique" » et qu’il existera toujours différents avis, cultures et façons de penser (créant donc des rapports de force), vu le pluralisme, et que la majorité des gens (euphémisme) on d’autres intérêts que le scepticisme, la pensée rationnelle, la logique ou la philo, à quel point peut-on réellement réussir à éradiquer, sinon minimiser certaines tendances naturelles*, comportements?

Je ne cause pas de lois (droit de vote P. Ex.) ou de mœurs générales qui évoluent avec le temps, mais bien de ces tendances qui semblent avoir tjrs existé et être le propre de l’animal que nous sommes (le préjugé, P. Ex., entre autres. Ou la témérité propre à la jeunesse, etc.) et qui persiste chez plusieurs malgré les mœurs/lois qui changent au cours des époques. Paradoxalement, ce qui fait de nous des humains qui nous différencient des machines/automate, ce sont bien tous les biais cognitifs et affects qui interfèrent avec notre pensée « logique/rationnelle ». Voudrait-on vraiment vivre dans un monde sans ces « perturbateurs »? Ou, est-il possible d’obtenir une résultante sans éliminer la source qui produit cette dernière? Et sinon, avons-nous vraiment le choix? Ne faut-il pas les accepter, par nécessité?

:interro: :hausse:

Bref, l’on est pas sorti de l’auberge! :grimace:

* Chez les animaux (et nous en sommes) qui ne réfléchissent pas à toutes ces questions (pléonasme), il existe bien des castes, de la ségrégation, de la discrimination, etc. Je souligne non pas pour justifier ces derniers, mais pour justifier mon utilisation du qualificatif « naturelle » plus haut, au cas où l’on me dirait « qu’est-ce qui te fait croire que c’est nécessairement naturel? »
Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !

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