Lambert85 a écrit : 14 avr. 2018, 09:50
Quand on voyait l'état des squats, ça n'avait rien d'écologique mais ressemblait plus à un bidonville. Sans parler des barrages sur les routes.
Disons plutot que tu n'as vu que ce qui a été filmé par les media et ce qu'ils ont voulu te montrer. J'ai trouvé des vidéos qui montrent, mis à part les squatteurs et les Black Blocks (radicaux et violents), des lieux de vie et de travail très corrects, et construits en dur.
Voici des compléments d'info :
(janvier 2018)
Qui?
- Paysans indéracinables : les expropriés qui continuent à exploiter leur domaine.
- Néo-ruraux : artisans, ouvriers agricoles, ( ex:charpentiers)...venus s'installer et travaillant sur place
- Altermondialistes
- Artistes : musiciens - bibliothécaires
- Black blocks : radicaux et violents qui vivent en marge et embêtent les autres : racket, pneus crevés.
Une vidéo descriptive de 2015, par un reporter du Figaro allant à l'encontre de la description unilatérale des radicaux violents (Black Blocks) qui existent aussi :
- Des pacifiques qui essaient de construire
- Des collectifs de 10 à 20 personnes qui vivent en cohabitation avec les agriculteurs du coin et sont devenue partie intégrante, en groupes à activités dédiées : groupe tomates, groupe vaches, group pain, groupe fromage etc
- Un conflit existant entre ces gens-là et les black blocks, des zadistes agressifs masqués et cagoulés avec leurs molosses, en minorité.
(janvier 2018)
Deux types d'habitants :
-ceux, majoritaires, qui vivent et travaillent dans les fermes (squattées)
- ceux qui vivent dans les cabanes, peu nombreux
- les expropriations datent de 10 ans (gouvernement Fillon) et la période d'expropriation venait à expiration, le gouvernement actuel se devait donc d'agir.
Des paysans propriétaires veulent faire valoir leurs droits à la rétrocession de leur ferme.
(janvier 2017)
des agriculteurs et des habitants de la zone sur laquelle doit être construite la future plate-forme aéroportuaire, ..., exigent la rétrocession des terrains et des maisons pour lesquels ils avaient reçu, le 18 janvier 2012, des arrêtés d’expropriation.
Une trentaine de dossiers sont concernés, soit plus d’une vingtaine de personnes, et d’autres demandes devraient suivre. Cela représente dans un premier temps une centaine d’hectares sur les 650 ha de la zone d’aménagement, soit trois corps de ferme et quatre maisons.
Effectivement, ils sont peu et ne représentent que 100 hectares.
Lambert85 a écrit :On se demande pourquoi l'état ne se dépêche pas de revendre ses terres agricoles au plus offrant en donnant une priorité aux anciens agriculteurs.
- Parce que l'annulation de construction de l'aéroport est très récente. (janvier 2018)
- Parce qu'il faut d'abord évacuer la zone, ce qui est en train de se faire et que des femes sont occupées par des squatteurs.
- Parce qu'il y a litige comme je l'ai spécifié plus haut pour certains agriculteurs qui exigent la rétrocession de leurs biens et que cela prend du temps. Des sommes ont été déposées à la Caisse des Dépôts et Consignations :
http://lesaf.org/wp-content/uploads/201 ... M-DAL-.pdf
Le Syndicat de la magistrature, le Syndicat des avocats de France, et
l’association Droit au logement rappellent qu’une grande part des
décisions d’expulsions concernant les occupants de Notre-Dame-desLandes
visés par le gouvernement, ont été ordonnées “sur requête”, c’est-
à-dire au moyen d'une procédure non contradictoire et non publique.
Ainsi, les occupant.e.s n'ont pas été convoqués, ni même informés d’une
audience les concernant, ce qui leur a retiré la possibilité d’y assister et de
se défendre.
... Les occupant.e.s rappellent que la plupart des lieux
occupés disposent de boites aux lettres. Le demandeur ne pouvait donc
les ignorer. Pourtant, il a fait le choix de ne pas les assigner
nominativement devant le tribunal, et de recourir à cette procédure
d’urgence – que rien ne justifiait - les privant ainsi du droit élémentaire de
se défendre devant la justice.
eatsalad a écrit :M étonnerais pas aussi qu on relève des cas de tuberculose chez les squatteurs.
Probablement. Mais comme je l'ai déjà dit, en France, les plus pauvres ne se soignent pas par manque de moyens et donc ceux-ci ne profitent pas du système... et on ne les trouve pas qu'à NDDL, mais partout chez les chômeurs en fins de droit, parce qu'il n'y a pas d'emploi. La recrudescence de tuberculose a été observée sur le territoire français et pas à NDDL.
Florence a écrit :je connais personnellement quelques beaux cas, votant Mélenchon, admirateurs des zadistes, "anti-système", toujours à insulter leurs parents et relations mieux lotis qu'eux et ayant l'outrecuidance de ne pas leur proposer de partager leur "fortune",
Je connais aussi des gens aisés, et des fonctionnaires qui votent Mélenchon. Et aussi des artistes milliardaires qui déshéritent leurs enfants (nous en avons un cas en ce moment)
et surtout experts dans l'art de dégoter subventions, aides, prébendes et passe-droits

)
C'est aussi le sport favori des trusts multimilliardaires qui trouvent les moyens de ne pas payer d'impôts en France ou ailleurs tout en y exploitant quasiment tout le marché lié à leur activité, et jouissent des paradis fiscaux...
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..