Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
Exaptator a écrit : 06 mai 2018, 16:33
Regarde, c'était juste à titre indicatif.
C'est pire que ce je croyais.
c'est quoi tes foutus point d'interrogation à l'endroit et à l'envers ???
C'est clairement explicité dans le post.
¬P(x) <=> ¬S(x) <=> x : ?
∧
¬P(¬x) <=> ¬S(¬x) <=> ¬x : ¿
Le point d'interrogation à l'envers c'est pour distinguer ¬P(¬x) de ¬P(x) qui ne sont pas nécessairement des expressions équivalentes. En effet, bien que ¬P(x) ∧ ¬P(¬x) => ¬⊥, il n'est pas du tout prouvé que ¬P(x) <=> ¬P(¬x), autrement formulé : ¬P(¬P(x) <=> ¬P(¬x)).
On a de plus cette relation : ¬P((x : ?) <=> (¬x : ¿))
Il faut avoir à l'esprit qu'en logique classique, comme (x ∨ ¬x) => ⊤, on a :
P(x) => x
mais (x ∨ ¬x) ≠> P(x)
par conséquent :
x ≠> P(x)
mais on a bien (x : ?) <=> ¬P(x)
∧
P(¬x) => ¬x
mais (x ∨ ¬x) ≠> P(¬x)
par conséquent :
¬x ≠> P(¬x)
mais on a bien (¬x : ¿) <=> ¬P(¬x)
C'est bien de la logique classique.
Parce que les lignes plus haut contrediraient peut-être le tiers exclu selon toi ?
Où vois-tu que (¬P(x) <=> x : ?) ou (¬P(¬x) <=> ¬S(¬x) <=> ¬x : ¿) contrediraient ((x ∨ ¬x) => ⊤ ?) Pourrais-tu-tu me l'expliquer ?
Les points d'interrogations " ? " ou " ¿ ", signifient que les valeurs de vérité de x ou de ¬x ne sont pas établies et non que x ou ¬x seraient ou bien ni vraies ni fausses, ou bien à la fois vraies et fausses.
>>>>>>>>> Plus simplement dit : (x : ?) => (x : (vraie ∨ fausse)), tandis que (¬x : ¿) => (¬x : (vraie ∨ fausse)).
Donc arrête de dire n'importe quoi, tu t'enfonces....
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
Tu vas remettre en cause le principe d'identité aussi ?
Si tu te retrouves avec des points d'interrogation dans un tableau de vérité, t'es pas entrain de faire de la logique classique.
________P(x)________P(¬x)________¬P(x)________¬P(¬x)________
________1_1________ 0_ 0_________0_ 1_________ 1__0_________
________0_0________ 1_ 1_________1_ 0_________ 0__1_________
________0_?_________0_ ¿_________1_ ?__________1__¿ _________
En vertu de quoi ce n'en serait pas ?
Tu le dis, mais tu n'étayes pas ton propos. Je peux donc simplement te répondre que tu as tort.
Ce tableau est tout ce qu'il y a de plus cohérent, ce qui compte étant les valeurs de vérités qu'on lit en dessus de P, et de ¬P. Or, si tu as de bonne lunettes ou une bonne vue tu devrais constater qu'il n'y a que des 1 et des 0 selon les cas.
Ce n'est donc là pas autre chose que de la bonne vieille logique classique, tout ce qu'il y a de plus authentique.
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
Comment t'expliques que tes variables ont des couple de valeurs ?
En logique classique une variable est soit vraie soit fausse.
Ici aussi, P(x), P(¬x), ¬P(x) et ¬P(¬x) sont ou vraie ou fausses selon les relations exposées.
Les valeurs de vérité de P(x), P(¬x), ¬P(x) et ¬P(¬x) dépendent de celles connues, c'est-à-dire : prouvées de x et de ¬x, soit : 1, 0 ou inconnues (? ou ¿) c'est-à-dire non prouvées.
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
J'étais donc charitable en pensant que tu vais changé de logique, car ce n'est pas de la logique classique.
J'aurais utilisé un autre mot pour qualifier ton attitude et tes contre-sens.
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
Ta formule est vraie, mais le fait que (P(x) ≠> ¬P(¬x)) y apparaisse, la partie soulignée, ne signifie en rien que (P(x) ≠> ¬P(¬x)) est toujours vraie ou ce qui revient au même : que (P(x) => ¬P(¬x)) est toujours fausse.
Épouvantail.
1) ¬P(¬x) <≠> P(x)
2) P(x) => ¬P(¬x)
Soit P(x)
selon 2)
¬P(¬x)
or
¬P(¬x) <≠> P(x) <-> (¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x))
pb
¬P(¬x) ≠> P(x) est faux (car P(x) est vrai)
P(x) ≠> ¬P(¬x) est faux (car 2)
Conclusion :
Pas la peine d’aller plus loin, ton système est contradictoire quand P(x) est vrai.
Est-ce là une démonstration ? Une pirouette ? Une cabriole ?
(¬P(¬x) <≠> P(x)) <=> ((¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x)) => ⊤
-------------- (⊤ <=> vraie)
Mais,
((¬P(¬x) <≠> P(x)) <=> ((¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x)))
≠> (P(x) ≠> ¬P(¬x))
Je te remets en exemple ce qu'est une démonstration en bonne forme avec tous les détails :
Démonstration :
(¬P(¬x) <≠> P(x)) <=> ((¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x)) est de la forme : ¬(B <=> A) <=> (¬(B => A) ∨ ¬(A => B))
Tableau de vérité :
________¬ (B <=> A) <=> (¬ (B => A) ∨ ¬ (A => B))_________
________0_1__1_ 1__ 1__0_1_1_ 1_0_0_1_ 1_1__________
________1_0__0_ 1__ 1__0_0_1_ 1_1_1_1_ 0_0__________
________1_1__0_ 0__ 1__1_1_0_ 0_1_0_0_ 1_1__________
________0_0__1_ 0__ 1__0_0_1_ 0_0_0_0_ 1_0__________
______________________*__________*_________________
Ce tableau signifie que l'équivalence (¬(B <=> A) <=> (¬(B => A) ∨ ¬(A => B))) est vraie dans les cas suivants :
- (B <=> A) ∧ (B => A) ∧ (A => B)
- ¬(B <=> A) ∧ (B => A) ∧ ¬(A => B)
- ¬(B <=> A) ∧ ¬(B => A) ∧ (A => B)
- (B <=> A) ∧ (B => A) ∧ (A => B) -------> On peut éliminer ce cas qui est identique au cas 1).
Soit dans ces trois cas :
- (B <=> A) ∧ (B => A) ∧ (A => B)
- (B <≠> A) ∧ (B => A) ∧ (A ≠> B)
- (B <≠> A) ∧ (B ≠> A) ∧ (A => B)
(¬P(¬x) <≠> P(x)) <=> ((¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x)) est donc vraie quand :
- (¬P(¬x) <=> P(x)) ∧ (¬P(¬x) => P(x)) ∧ (P(x) => ¬P(¬x))
- (¬P(¬x) <≠> P(x)) ∧ (¬P(¬x) => P(x)) ∧ (P(x) ≠> ¬P(¬x))
- (¬P(¬x) <≠> P(x)) ∧ (¬P(¬x) ≠> P(x)) ∧ (P(x) => ¬P(¬x))
Conclusion :
Contrairement à ce que tu as avancé trop sûr de toi avec cette tendance qui est la tienne de prendre les autres (ici moi) pour des imbéciles et avec une maîtrise insuffisante des implications du formalisme de la logique classique (sans parler des autres) :
((¬P(¬x) <≠> P(x)) <=> ((¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x))) ≠> (P(x) ≠> ¬P(¬x))
Démonstration bis :
_______((¬P(¬x) <≠> P(x)) <=> ((¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x))) ≠> ((¬P(¬x) ≠> P(x)) ________
__________1____0___1___ 1_____1___0__ 1___0__1__ 0____1____1____ 1___0___1__________
__________1____1___0___ 1_____1___1__ 0___1__0__ 0____1____1____ 0___0___1__________
__________0____1___1___ 1_____0___0__ 1___1__1__ 1____0____0____ 1___1___0__________
__________0____0___0___ 1_____0___0__ 0___0__0__ 0____0____1____ 0___0___0__________
Ce tableau montre que la non implication ((¬P(¬x) <≠> P(x)) <=> ((¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x))) ≠> (P(x) ≠> ¬P(¬x)) est vraie dans tous les cas sauf un, celui où (¬P(x) ∧ ¬P(¬x)), soit précisément le cas où ou (P(x) => ¬P(¬x)) est fausse.
Tu vois, je ne me contente pas à ta manière de dire que les autres disent de la "merde" (je te cite là), je le démontre quand c'est le cas.
Mais, je vais quand-même reprendre ton truc là, juste parce que je suis patient :
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
1) ¬P(¬x) <≠> P(x)
2) P(x) => ¬P(¬x)
Soit P(x)
selon 2)
¬P(¬x)
Quoi soit ?
P(x) n'est pas présupposée vraie, je t'ai déjà expliqué cette base. Quand on pose une formule comme vraie, ici une implication, on ne présuppose pas ses propositions élémentaires nécessairement vraies.....
Ici P(x) peut être vraie ou fausse.
>>>>>>>>>>>>>> Normalement je ne devrais même pas continuer............. Mais je suis un type sympa, donc je continue quoi..........
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
or
¬P(¬x) <≠> P(x) <-> (¬P(¬x) ≠> P(x)) ∨ (P(x) ≠> ¬P(¬x))
pb
¬P(¬x) ≠> P(x) est faux (car P(x) est vrai)
P(x) ≠> ¬P(¬x) est faux (car 2)
Conclusion :
Pas la peine d’aller plus loin, ton système est contradictoire quand P(x) est vrai.
Elle est bonne !
Regarde d'un peu plus près mes deux démonstrations plus haut remises exprès pour toi.
Prends le temps et comprends ton erreur.

Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
Je te répète une dernière fois comment on fait, on définit les variables...
Fait.
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
... , on envisage toutes les possibilités en dressant un tableau de vérité
Fait.
J'en ai fait à la pelle des tableaux de vérités et j'ai même défini mon espace de vérité :
¬((T(x) ∨ C(x) ∨ S(x)) ∧ (¬T(x) ∨ C(x) ∨ ¬S(x)) ∧ (¬T(x) ∨ ¬C(x) ∨ S(x)))
(En rappelant que P(x) <=> S(x))
Qui peut aussi s'écrire :
(¬T(x) ∧ ¬C(x) ∧ ¬S(x)) ∨ (T(x) ∧ ¬C(x) ∧ S(x)) ∨ (T(x) ∧ C(x) ∧ ¬S(x))
(En rappelant que P(x) <=> S(x))
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
... , ensuite seulement on en déduit les relations.
Fait également.
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
Un exemple qui pourrait t'inspirer :
x : une proposition
P(x) : avoir une preuve de x
D(x) : avoir démontrer x
x__P(x)__D(x)
0__0____0
0__1____0
1__0____0
1__1____1
Euh... Tu dévies du sujet et les 2°, 3° et 4° lignes ton tableau sont fausses, la valeur de vérité de P(x) étant liée à celle de x comme suit :
Voici ce qui est exact :
________P(x) ________
________1_1_________
________0_0_________
________0_? _________
Ceca dit, avec D(x) : "il existe une démonstration de x", je suis d'accord avec toi : D(x) <=> (x ∧ P(x)). Mais cela n'a aucune incidence par rapport au présent
débat.
Pour revenir à cette formule, elle peut s'écrire un peu plus explicitement comme suit :
D(x) <=> ((x : 1) ∧ P(x))
En constatant également qu'en raison du fait que P(x) => x, on a nécessairement :
P(x) => D(x)
Mais comme je l'ai dit : tu dévies du sujet, car ce que j'ai présenté c'est ce qui est conforme à mes définitions :
________P(x)________P(¬x)________¬P(x)________¬P(¬x)________
________1_1________ 0_ 0_________0_ 1_________ 1__0_________
________0_0________ 1_ 1_________1_ 0_________ 0__1_________
________0_?_________0_ ¿_________1_ ?__________1__¿ _________
(Je traite ? et ¿ sur une seule ligne)
Voici une formule qui donne tous les cas possibles :
(P(x) ∧ ¬P(¬x)) ∨ (P(¬x) ∧ ¬P(x)) ∨ (¬P(x) ∧ ¬P(¬x))
_________((P(x) ∧ ¬P(¬x)) ∨ (P(¬x) ∧ ¬P(x))) ∨ (¬P(x) ∧ ¬P(¬x))_________
___________1__ 0___0___0__ 1___0__ 0___
0___0__ 0___0____________
___________
1__ 1___1___1__
0___0__ 0___
1___
0__ 0___
1____________
___________
0__ 0___0___1__
1___1__ 1___
1___
1__ 0___
0____________
___________
0__ 0___1___0__
0___0__ 1___
1___
1__ 1___
1____________
Soit :
- (P(x) ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥ -
(En effet : P(x) => ¬P(¬x)
- (P(¬x) ∧ ¬P(x)) => ¬⊥ -
(En effet : P(¬x) => ¬P(x))
- ¬P(x) ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥ -
(Tout en se rappelant que : ¬P(¬(x) <=> ¬P(¬x)) ) [Petite erreur de frappe corrigée.]
Seules (P(x) ∧ ¬P(¬x)) => ⊥
En rappelant que :
- (x ∧ P(x)) ∨ (x ∧ ¬P(x)) ∨ (x ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥
- (¬x ∧ P(¬x)) ∨ (¬x ∧ ¬P(x)) ∨ (¬x ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥
- P(x) => x
- P(¬x) => ¬x
- ¬P(x) <=> x : ?
- ¬P(¬x) <=> ¬x : ¿
Soit en termes de valeur de vérité :
- (P(x) : 1) => x : 1
- (P(¬x) : 1) => ¬x : 1 <=> x : 0
- (¬P(x) : 1) <=> (x : ?) : ?
x
- (¬P(¬x) : 1) <=> (¬x : ¿) : ¿
¬x
avec P(x), P(¬x), ¬P(x) et ¬P(¬x) telles que :
________P(x)________P(¬x)________¬P(x)________¬P(¬x)________
________1_1________ 0_ 0_________0_ 1_________ 1__0_________
________0_0________ 1_ 1_________1_ 0_________ 0__1_________
________0_?_________0_ ¿_________1_ ?__________1__¿ _________
(Je traite ? et ¿ sur une seule ligne)
Oui, avec D(x) : "il existe une démonstration de x" :
D(x) <=> (x ∧ P(x))
∧
(P(x) => (x : 1)) => D(x))
Etienne Beauman a écrit : 06 mai 2018, 17:24
implications
D(x) ->x
D(x) -> P(x)
x__P(x)__¬D(x)
0__0____1
0__1____1
1__0____1
1__1____0
définition
¬D(x) : ¬x ∨ ¬P(x)
implication :
aucune
En rappelant que :
- (x ∧ P(x)) ∨ (x ∧ ¬P(x)) ∨ (x ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥
- (¬x ∧ P(¬x)) ∨ (¬x ∧ ¬P(x)) ∨ (¬x ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥
- P(x) => x
- P(¬x) => ¬x
- ¬P(x) <=> x : ?
- ¬P(¬x) <=> ¬x : ¿
Soit en termes de valeur de vérité :
- (P(x) : 1) => x : 1
- (P(¬x) : 1) => ¬x : 1 <=> x : 0
- (¬P(x) : 1) <=> (x : ?) : ?
x
- (¬P(¬x) : 1) <=> (¬x : ¿) : ¿
¬x
Celui qui ne perçoit pas clairement l'intérêt de ces 4 dernières lignes, passe à coté d'un trésor logique, c'est en 4 lignes exposé le pont formel entre la logique classique (car ce sont des expressions de logique classique) et la logique intuitionniste, n'a vraiment pas le sens de la logique...
.
Une croyance c'est une affirmation que l'on tient pour vraie mais qui peut être fausse. Pas besoin de bosser la logique ou de pratiquer la méthode scientifique pour croire.