Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2018, 01:07
Exaptator a écrit : 02 mai 2018, 22:18
C'est comme ça même en bonne vieille logique classique, que tu l'acceptes ou non, n'y changera rien.
Commence par faire le tableau de vérité complet de tes affirmations trollesques.
T'auras peut être un déclic

De nous deux, si troll il y a c'est toi. Troll ou simplement incompétent pour parler de logique.
Les tableaux de vérité sont un peu particuliers pour ¬P(x) et ¬P(¬x),
car si :
P(x) => (x : vraie ∧ ¬x : fausse) <=>
xLi
∧
P(¬x) => (x : fausse ∧ ¬x : vraie) <=>
¬xLi
--------------- (Li : logique intuitionniste)
en revanche :
¬P(x) <=> ¬S(x) <=> x : ? <=>
Pas d'expression en logique intuitionniste.
∧
¬P(¬x) <=> ¬S(¬x) <=> ¬x : ¿ <=>
¬¬xLi
Or, bien que ¬P(x) ∧ ¬P(¬x) => ¬⊥ : il est clair que :
¬P(¬P(x) <=> ¬P(¬x))
ou autrement dit :
¬P((x : ?) <=> (¬x : ¿))
Il faut en fait avoir à l'esprit qu'en logique classique, comme (x ∨ ¬x) => ⊤, on a :
P(x) => x
mais (x ∨ ¬x) ≠> P(x)
par conséquent :
x ≠> P(x)
par contre : x : ? <=> ¬P(x)
∧
P(¬x) => ¬x
mais (x ∨ ¬x) ≠> P(¬x)
par conséquent :
¬x ≠> P(¬x)
Par contre : ¬x : ¿ <=> ¬P(¬x)
(x ∨ ¬x => ⊤ si x est une proposition formelle non ambiguë ayant une signification.)
En effet, il ne faut pas se tromper :
Voici plusieurs formules importantes :
- (P(x) ∧ P(¬x)) => ⊥
Démonstration :
((P(x) => x) ∨ P(¬x) => ¬x)) ∧ (x ∧ ¬x => ⊥)
<=>
(P(x) ∧ P(¬x)) => ⊥
- (x ∧ P(x)) ∨ (x ∧ ¬P(x)) ∨ (x ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥
- (¬x ∧ P(¬x)) ∨ (¬x ∧ ¬P(x)) ∨ (¬x ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥
- (P(x) ∧ ¬P(¬x)) ∨ (P(¬x) ∧ ¬P(x)) ∨ (¬P(x) ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥
Soit :
- (P(x) ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥ -
(En effet : P(x) => ¬P(¬x)
- (P(¬x) ∧ ¬P(x)) => ¬⊥ -
(En effet : P(¬x) => ¬P(x))
- ¬P(x) ∧ ¬P(¬x)) => ¬⊥ -
(Tout en se rappelant que : ¬P(¬P(x) <=> ¬P(¬x)) )
On retiendra donc que :
- P(x) => x
- P(¬x) => ¬x
- ¬P(x) <=> x : ?
- ¬P(¬x) <=> ¬x : ¿
Soit en termes de valeur de vérité :
- P(x) => x : 1
- P(¬x) => ¬x : 1
- ¬P(x) <=> (x : ?) : ?
x
- ¬P(¬x) <=> (¬x : ¿) : ¿
¬x
Donc, puisque je sens que tu vas insister, je vais te les produire ces tableaux de vérité :
________P(x)________P(¬x)________¬P(x)________¬P(¬x)________
________1_1________ 0_ 0_________0_ 1_________ 1__0_________
________0_0________ 1_ 1_________1_ 0_________ 0__1_________
________0_?_________0_ ¿_________1_ ?__________1__¿ _________
(Je traite ? et ¿ sur une seule ligne)
1)
_________¬P(¬x) <=> P(x) _________
_________ 1__0 _ 1_ 1_1__________
_________ 0__1__1__0_0__________
_________ 1__¿ _ 0__0_?__________
(Je traite ? et ¿ sur une seule ligne)
Ce tableau de vérité indique ceci :
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) => (¬P(¬x) <≠> P(x))
(¬P(¬x) <≠> P(x)) => (¬P(¬x) ∧ ¬P(x))
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) <=> (¬P(¬x) <≠> P(x))
La troisième ligne de ce tableau de vérité établit la preuve que (¬P(¬x) <=> P(x)) est fausse, autrement dit :
P(¬(¬P(¬x) <=> P(x)))
<=> (¬P(¬x) <≠> P(x))
2)
_______P(x) => ¬P(¬x)________
_______1_1_1__1_ 0 _________
_______0_0_1__0_ 1 _________
_______0_?_1__1__¿ _________
(Je traite ? et ¿ sur une seule ligne)
Ce tableau de vérité indique ceci :
(P(x) ∧ ¬P(¬x)) ∧ (¬P(x) ∧ P(¬x)) ∧ (¬P(x) ∧ ¬P(¬x)) => (P(x) => ¬P(¬x))
Ce le tableau de vérité établit donc la preuve que (P(x) => ¬P(¬x)) est vraie, autrement dit :
P(P(x) => ¬P(¬x))
<=> P(x) => ¬P(¬x)
3)
_______¬P(¬x) => P(x)________
_______ 1__0_ 1_ 1_1________
_______ 0__1_ 1_ 0_0________
_______ 1__¿__0_ 0_?_________
(Je traite ? et ¿ sur une seule ligne)
Ce tableau de vérité indique ceci :
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) => (¬P(¬x) ≠> P(x))
(¬P(¬x) ≠> P(x)) => (¬P(¬x) ∧ ¬P(x))
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) <=> (¬P(¬x) ≠> P(x))
La troisième ligne de ce tableau de vérité établit la preuve que (¬P(¬x) => P(x)) est fausse, autrement dit :
P(¬(¬P(¬x) => P(x)))
<=> (¬P(¬x) ≠> P(x))
>>>>>>>
conclusion : aucun hic, tout est cohérent.
Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2018, 01:07
Moi j'essaierai plus de te ramener à la raison.
La logique tetravalente t'as tué, mec.
Où vois-tu dans mes lignes quelque chose qui ressemblerait de près ou de loin à une logique tétravalente ?
N'importe quoi !
Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2018, 01:07
Pour les autres, si il y en a qui aurait un doute sur la validité de son propos, il faut 2 lignes pour démontrer que ses 2 premières propositions sont contradictoires.
On remplace P(x) par A, ¬P(¬x) par B
1) (A->B) si A vaut 1 B vaut 1
2) (A<≠>B) si A vaut 1 B vaut 0

Les deux premières propositions.... Soit :
- ¬P(¬x) <≠> P(x)
- P(x) => ¬P(¬x)
Alors quoi ?
Ça ne veut rien dire ton truc. Et quel est le rapport ?
Qu'est-ce que tu as à redire de mes explications ci-dessus ?
Etienne Beauman a écrit : 03 mai 2018, 01:07
Sa troisième proposition se réfute toute seule :
¬P(¬x) ≠> P(x)
se lit : ne pas pouvoir prouver non x n'implique pas qu'on peut prouver x.
En français ça sonne un peu comme une possibilité ( genre "c'est pas obligé que ça implique") mais une non implication n'est vraie que dans un cas (celui ou l'implication est fausse).
Ce cas c'est : le premier terme est vrai, et le second faux.
Si on ne peut pas prouver non x alors on ne peut pas prouver x.
Le postulat de l'incompétence par Patator !
Dit Beaufman..... Qui raconte n'importe quoi !
Autrement dit : (A ≠> B) est-ce la même chose selon toi que (A => ¬B) quand A est vraie ?
Aille aille aille !! ! Relis toi :
"...mais une non implication n'est vraie que dans un cas (celui ou l'implication est fausse).
Ce cas c'est : le premier terme est vrai, et le second faux.
Si on ne peut pas prouver non x alors on ne peut pas prouver x."
La phrase soulignée est l'équivalent de :
¬P(¬x) => ¬P(x)
Expression qui n'a plus grand chose à voir avec la mienne qui est :
En effet,
¬P(¬x) ≠> P(x) signifie ceci :
L'absence de preuve de non x n'implique pas qu'une preuve de x existe.
Ou autrement dit encore :
Il est faux de penser qu'une absence de preuve de non x implique qu'une preuve de x existe.
En fait tu voulais certainement dire que ma non implication est établie comme vraie si ¬P(¬x) : vraie et P(x) : fausse, autrement dit :
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) => (¬P(¬x) ≠> P(x))
Autrement dit encore : s'il est possible qu'il y ait en même temps une absence de preuve produite de non x et une preuve formulée de x, alors (¬P(¬x) ≠> P(x)) est vraie.
Je te remets aussi ce que j'ai dit plus haut :
3)
_______¬P(¬x) => P(x)________
_______ 1__0_ 1_ 1_1________
_______ 0__1_ 1_ 0_0________
_______ 1__¿ _ 0_ 0_? ________
(Je traite ? et ¿ sur une seule ligne)
Ce tableau de vérité indique ceci :
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) => (¬P(¬x) ≠> P(x))
(¬P(¬x) ≠> P(x)) => (¬P(¬x) ∧ ¬P(x))
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) <=> (¬P(¬x) ≠> P(x))
La troisième ligne de ce tableau de vérité établit la preuve formelle que (¬P(¬x) => P(x)) est fausse, autrement dit :
P(¬(¬P(¬x) => P(x)))
<=> (¬P(¬x) ≠> P(x))
On peut le faire comme ça aussi :
_______¬P(¬x) ≠> P(x)________
_______ 1__0_ 0__1_1________
_______ 0__1_ 0__0_0________
_______ 1__¿ _1__0_ ? ________
(Je traite ? et ¿ sur une seule ligne)
Ce tableau de vérité indique ceci :
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) => (¬P(¬x) ≠> P(x))
(¬P(¬x) ≠> P(x)) => (¬P(¬x) ∧ ¬P(x))
(¬P(¬x) ∧ ¬P(x)) <=> (¬P(¬x) ≠> P(x))
La troisième ligne de ce tableau de vérité établit la preuve formelle que (¬P(¬x) ≠> P(x)) est vraie, autrement dit :
P(¬(¬P(¬x) => P(x)))
<=> (¬P(¬x) ≠> P(x))
.
Une croyance c'est une affirmation que l'on tient pour vraie mais qui peut être fausse. Pas besoin de bosser la logique ou de pratiquer la méthode scientifique pour croire.