mikomasr a écrit : 10 août 2018, 13:54marrant, c'est justement ce qu'on m'a rabâché pendant des années dans mes cours de biochimie.Cartaphilus a écrit : 09 août 2018, 19:46 D'après Jacques Robert Gesret, suivant le principe d'Andrew Taylor Still (fondateur de l'ostéopathie) : « La structure gouverne la fonction »
Amusant... Mais pour avoir quelques notions de cette science, je ne souviens pas qu'elle soit le fondement ultime de toute thérapeutique médicale.
La subjectivité réside d'abord dans le fait de rejeter les données actuelles des connaissances médicales — concernant la physiopathologie de la crise d’asthme (c'est moi qui souligne) :mikomasr a écrit :Juger du bien fondé d'une hypothèse par simple raisonnement personnel est en soi une démarche subjective.
Bien sûr, l'on peut être tenté de dire qu'il faut essayer avant de rejeter une hypothèse, aussi hétérodoxe soit-elle... or il se trouve que jusqu'à présent, aucune étude n'a montré quelque efficacité des thérapies manuelles dans le traitement de la crise d’asthme ou dans le traitement de fond de cette maladie.Jacques Robert Gesret a écrit :[...] une information articulaire (subluxation chondrocostale) sera perçue comme un corps étranger tentant de pénétrer dans la/les bronche(s).
La première défense sera la toux pour en tenter l'expulsion ; la seconde sera le mucus pour l'enrober et le neutraliser ; la troisième (ultime défense) sera de spasmer la/les bronche(s) pour interdire une pénétration plus profonde.
[Réf. http://www.asthma-reality[point]com/regles.htm]
Et ce qui est problématique, c'est lorsque ces techniques sont réalisées par des personnes qui ne connaissant pas les critères de gravité de l'asthme aigu grave.
Combien faut-il d'études négatives avant de rejeter une thérapie infondée qui ne montre aucune efficacité ?Je parle vraiment de là démarche utilisée, car si on veut rester dans un esprit scientifique cohérent et en accord avec lui même, on ne devrait pas se satisfaire de jugements à l'emporte-pièce mais plutôt s'en tenir à la restreinte dont font preuve tous les chercheurs avec des tournures du style "il semblerait que", "ceci suggère que", "en l'absence de données suffisants il n'est pas possible d'établir que", plutôt que "c'est du pipeau et ça se voit".
Et si ne pouvez répondre à cette question, est-il loisible d'écrire qu'en l'absence de données suffisantes, il n'est pas possible de rejeter l'égorgement d'une poule noire par une nuit de pleine lune pour traiter la phtiriase pubienne... ?