Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57
Nicolas78 a écrit : 04 sept. 2018, 10:55
Mais je ne le sais pas scientifiquement.
Bah c'est pas un problème. les connaissance scientifiques sont des connaissances particulières.
Je valide, ce sont des connaissances ou savoirs parmi d'autres, si l'on parle bien de connaissances ou savoir scientifiques à proprement parler.
Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57
Nicolas78 a écrit : 04 sept. 2018, 10:55
Ce qui n'enlève rien à la nature "spéciale" du savoir scientifique.
Ah bon ?
Moi je pense qu'il y a plus de chance (même si elles sont infimes) qu'on découvre un jour un "problème" mathématiques qui oblige à reformuler un ou plusieurs axiome que de chances (0%) qu'on découvre qu'en fait Victor Hugo est toujours vivant.
Mais Victor Hugo est toujours vivant, puisque dans les faits on le lit toujours...
Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57
savoir que x est vrai, ce n'est pas savoir comment x est devenu vrai, c'est savoir que x est vrai.
Et pour le savoir il ne suffit pas de le croire, ni même simplement d'en avoir une bonne justification.
Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57
Si on pousse ton raisonnement jusqu'au bout, aucune connaissance n'est possible puiqu'on ne sait pas expliquer comment le monde st devenu monde.
Tiens donc... Aucune connaissance ne serait possible parce que certaines connaissances nous échapperaient ?
Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57Nicolas78 a écrit : 04 sept. 2018, 10:55
Pour moi, c'est une croyance.
Pour toi, il peut s’agir d'une connaissance (et donc tu peut m’expliquer que j'ai tort).
Attends on part de ta déf où tu disais
une
opinion vraie justifiée est une connaissance, là où je dis qu'une opinion justifié est forcément une croyance car ce qu'on justifie c'est le fait qu'on tient pour vraie cette opinion.
c'est donc bien une croyance vraie justifié qui est une connaissance.
La conclusion est fausse.
Explique comment tu passes de "une opinion justifié est forcément une croyance car ce qu'on justifie c'est le fait qu'on tient pour vraie cette opinion" à "une croyance vraie justifié qui est une connaissance".
Tu mets un "donc" entre les deux et ce serait logique parce que c'est ce que tu crois ?
Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57Tu ne sembles pas avoir capté que Patator ne nie pas qu'on tient pour vrai ce que l'on connait.
Ce qu'il nie c'est que tenir pour vrai c'est croire.
Non, pas exactement. Je ne nie pas que tenir pour vrai ce ne serait jamais croire. Ce que je dis c'est que tenir pour vrai définit le verbe croire sans autre précision.
En effet, on ne peut que tenir pour vrai un savoir, savoir étant être capable de produire une démonstration rigoureuse ou ce qui revient au même en comprendre la vérité.
Mais ce n'est en rien croire, croire étant tenir pour vrai une chose sans être capable d'en produire une démonstration rigoureuse ou ce qui revient au même d'en comprendre la vérité ou la fausseté.
Tenir pour vrai telle ou telle chose, c'est les/la tenir pour vraie(s). C'est dans certain cas croire une chose, dans d'autres cas c'est savoir une chose, mais ce n'est jamais en même temps croire et savoir la même chose.
Et puisque justifier une croyance quand on la tient pour vraie ce n'est pas autre chose que du concordisme, quand on justifie une croyance l'on part de ce que l'on croit, c'est-à-dire que l'on cherche à confirmer ce que l'on tient pour vrai sans preuve, autrement dit : ce qu'on croit. Alors que dans le cas d'un savoir, c'est une démonstration rigoureuse bien comprise qui fonde non pas une croyance mais un savoir.
Bien sur l'on peut toujours prendre une simple justification pleine de biais pour une démonstration, mais quand l'on sait ce qu'est une démonstration formelle rigoureuse, ce n'est plus possible.
Comprendre les distinctions que j'ai faites suppose de les comprendre, c'est-à-dire : de comprendre en quoi elles reposent sur un raisonnement irréprochable. Mais encore faut-il pour cela avoir une assez bonne maîtrise de la logique.
Nicolas78 a écrit : 04 sept. 2018, 10:55
Et celle de Exa est plus claire pour définir un objet qui ne dépend pas QUE du rapport individuel au monde.
Il propose une déf qui refuse le statut de connaissance à des milliards de connaissances bien établies, en quoi c'est plus clair de dire "que oui en fait tu dis que tu sais que Paris est la capitale de la France, certes c'est vrai, mai c'est pas une connaissance, tu crois simplement que Paris est la capitale de la France, tu ne le sais pas le démontré" ?
Est ce que tu captes qu'en rejetant tout ce qui n'est pas formellement démontré du domaine de la connaissance il mets au même niveau une superstition et ce que toute la planète sauf lui appelle un savoir ?[/quote]
Ah non, ce n'est pas du tout ce que je dis, il y a bien croyances et croyances. Toute croyance n'est pas nécessairement aussi bien justifiée qu'une autre et toute croyance n'en vaut pas une autre sur le plan épistémique. Le fait que je distingue un savoir d'une connaissance, ce n'est pas pour mettre toutes les croyances sur un même plan, c'est simplement en vue de montrer qu'il y a aussi une distinction à faire entre connaissances même bien justifiées et savoirs rigoureusement démontrés et bien compris, une démonstration n'étant pas une justification.
Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57
le monde avant Patator
E=MC
2 : savoir
j'écris ce texte avec un clavier : savoir
Paris est la capitale de la France : savoir
il ne faut pas passer sous une échelle : superstition
le monde après patator
E=MC
2 : savoir seulement si tu peux le démontrer (donc non au contraire c'est lui qui mets un rapport individuel au monde là où j'oppose la culture générale qui est un savoir
partagé)
Si tu m'appelle Patator tu ne verras pas d'inconvéniant que je t'appelle Gugusseman ?
Qu'est ce qui est partagé de la connaissance épistémique nécessaire pour comprendre E=MC², à part bien souvent quelques notions fort vagues et d'innombrables contresens à ce sujet ?
Une connaissance n'est pas un rapport individuel au monde, ce sont des relations formelles bien comprises, rigoureusement démontrées, incluant ce que l'on nomme dans le langage "le monde". E=MC² n'est une connaissance partagée que pour ceux qui sont en mesure de comprendre ce que cette formule signifie, et il y en as qui maîtrise le sujet.
La connaissance n'est pas individuellement dans une tête mais dans la profondeur logique (ça ce quantifie) des propos langagiers tenus et circulants, un propos exprimant toujours une compréhension plus ou moins profonde et plus ou moins compatible avec les observations-mesures, et plus ou moins incohérente et même des erreurs selon les cas.
Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57
j'écris ce texte avec un clavier : croyance
Paris est la capitale de la France : croyance
il ne faut pas passer sous une échelle : croyance
Ce qu'il fait est aussi con que de déclarer :
l'homme n'est pas un animal, c'est un mammifère.
Seul l'homme est un mammifère.
tous ceux que vous appeliez les mammifères sauf l'homme sont des animaux
c'est beaucoup plus clair comme ça.
[...]
Et c'est ce que je dirais selon toi ? T'es sûr ? Si oui c'est que tu ne sais pas lire et que tu pratiques la logique comme mes pieds. Mais bon, ça je l'avais déjà compris.
Je ne reprends pas le reste, tellement c'est n'importe quoi.
Etienne Beauman a écrit : 04 sept. 2018, 11:57
Tu vois mieux que c'est débile ?
Oui ton exposé est complètement débile, c'est très visible.
.
Une croyance c'est une affirmation que l'on tient pour vraie mais qui peut être fausse. Pas besoin de bosser la logique ou de pratiquer la méthode scientifique pour croire.