Exa a écrit :Mais je ne vois pas le rapport avec Vercingétorix.
Le rapport c'est qu'il à vécus ya super longtemps.
Prend, je sais pas, Aristote...
Bon, Aristote est mort (ou n'importe qui, qui à existé à tes yeux, ya plusieurs siècles)...mais ta aucune preuve formelle qui le démontre.
Donc tu crois. Moi aussi. Ok.
Certes...une croyance qui ressemble vachement à un savoir, et à une pensée rationnelle tout de même...Mais...je ne remet pas en doute que c'est une croyance, car je n'ai aucune preuve sous la main, qu'Aristote est mort.
Et si un mec en à la preuve, pour lui, c'est un savoir. Et pour moi...une croyance (si j'ai pas connaissance de cette preuve).
C'est juste que c'est bcp plus rationnel de penser qu'Aristote est mort, qu'autre chose (donc vivant, nécessairement)...
Il est tout autant rationnel de se dire qu'on à pas de preuve formelle de ça.
Il faut dealer avec le fait que deux propositions différentes ne soit pas nécessairement facile à trancher dans un jugement de "rationalité".
Mais je pense qu'on est asses en accord sur ça.
Un "presque savoir" ou un "quasi savoir" ce n'est par définition pas un savoir. Presque égal à x ce n'est pas x.
Alors, ya t'il quelques chose qu'on sais vraiment ?
Et, un "presque savoir" du genre "Aristote est mort"...n'est t'il pas suffisamment PRESQUE un savoir, genre, super proche pour pouvoir le résumer en savoir ? ... c'est plus simple dans un discours plutôt que de se taper une queue sur le fait que c'est pas un savoir mais presque, donc c'est une croyance, mais bon...une croyance vachement rationnelle et supportée par tout ce que l'univers nous dit de lui...comme pour un savoir.
Rationnel = qui peut être mis en rapport.
C'est trop simple ça...mais ca marche aussi.
Enfin, pour moi, ça marche surement pas sans un critère de logique et d'une "qualité de l'esprit" à mettre en rapport la logique et le réel (cad à mettre en rapport de manière "raisonnable". Puis, de pouvoir prouver que ce rapport est pertinent est vrai.
Je peut te mettre en rapport les OVNI et mon envie de chier le matin (ou inversement). Pourtant je peut créer un rapport. Je t'assure.
Qui me dit que les E.T ne sont pas connectés à mon cul avec un implant ? Et décide de se montrer à moi que quand je suis sur le trône ?
C'est même un des gros problème des statisticiens en herbes : de mettre en rapports des choses qui peuvent être mis en rapport sans pouvoir le démontrer ni l’écarter.
"Qui peut être mis en rapport" est donc acceptable mais trop exhaustif amha. Cette déf, telle qu'elle, irait bien à "corréler" par exemple, pour moi, pas plus.
Il est donc surtout logique que tu soit cohérent avec toi même si tu choisis arbitrairement les bouts de définitions qui ne contreviennent pas à ta vision et laisse tout le reste sous le tapis.
Par exemple ici on peut lire des déf cohérentes, acceptables, mais pas nécessairement compatibles :
http://www.cnrtl.fr/definition/rationnel
qui procède par un raisonnement logique indépendant de l'expérience.
Qui est fondé sur une analyse, une méthode, des données scientifiques.
Oui, "des données scientifiques" ne tombent pas du ciel, et on ne peut pas les fournir "indépendamment de l’expérience". SAUF si par " indépendamment de l'expérience" plus haut, on parle de n'importe qu'elle expérience, même subjective, dans ce cas on peut justifier toute logique comme démonstrative de vérité par le simple appel au rationalisme... en réalité j'ai rien contre, mais il faut le dire. Le mot "rationnel" n'est donc pas un mot qui à la même portée selon tout les contextes...
Par exemple, est rationnel deux mises en rapport logiques comme :
- Je sent que la pomme à un gout de poire, et donc il se pourrait que ça soit en fait une poire.
- Je sent que la pomme à un gout de poire, j'ai expérimentalement testé l'ADN de cette pomme, et c'est une pomme. Donc mon olfaction ne me permet pas de penser que ça pourrait être une poire.
Ca ne contrevient pas aux différente définition de rationnel, mais ca peut le faire
si on ne décide d'en prendre qu'une...de définition.
C'est donc oublier le contexte dans le quel on utilise une déf qui va rendre la proposition rationnelle ou non. Et pas la déf qu'on à choisis soit même parce-que...C'est cohérent avec sois-même...
Evidemment, si chacun utilise ce qu'il veut des déf pour construire son monde épistémique à lui.
Aucun intérêt d’échanger.
Le principale est, comme tu le dit, d’être cohérent avec sois-même.
Et dans ce cas, il est parfaitement INUTILE de débattre...puisque tout le monde à raison et peut s'en justifier indéfiniment...
Bien c'est comme tout : on peut se contenter de l'approximatif et du probable, mais cela ne clarifie rien.
Le problème est que parfois, on ne peut pas clarifier certaines choses sans les déformer justement.
On ne peut pas trancher certains sujets, même (surtout ?) épistémiques...sinon, la science nous aurait déjà rendu immortel et omniscient.
Certaines choses ne sont pas claires, et notre esprit essaye de chercher une clarté, car c'est le propre de notre cerveau de simplifier les choses pour les retenir. Certaines choses jouissent du rasoir d’Ockham...mais je ne suis pas sur de la pertinence de cet outils dans tout les sujets.
C'est parce-que la science à des outils incomplet mais efficaces et différents qu'elle se doit d'en utiliser plusieurs afin de tisser une toile autour d'un sujet.
Nous n'avons pas, par exemple, utilisé uniquement les statistiques sur le cancer et les clopes pour finir de démontrer la dangerosité des clopes.
C'est un ensemble de choses qui à définitivement celé le dossier. Car il devenait insoutenable de soupçonner l'inverse.
Certes, mais ne changera rien au fait que ce sont des croyances et que les assimiler à des connaissances est une erreur conceptuelle.
Mais tu comprend pas que c'est tellement proche d'une connaissance que dire que c'est une croyance assimile cette proposition (Aristote est mort) à un truc illégitime ou irrationnel ?
Aristote est mort. Point ! C'est la vie (enfin non, la mort).
Alors tu veut blablater des heures sur le fait que c'est une croyance (ce qui est vrai, conceptuellement, pour toi et moi) et pas un savoir, mais sans moi, merci. Ou alors,
définissons le cadre, la situation, le contexte.
Dans le fond, on est d'accord, mais ça n'a aucune putain d'utilité dans un discours sur Aristote...
Dire que Aristote est mort, bien à l'affirmative, est suffisant pour parler d'Aristote.
Que ça soit utile dans un discours sur l'épistémologie. Comme cas d’école, comme exemple, comme exercice de pensée.
Ok ! La je te rejoint.
Que ça soit utile pour juger de ce qui est rationnel ou non comme proposition dans le contexte de base (histoire antique)...bha nan...
je vois pas.
Quand je dit qu'Aristote est mort, personne ici va me sortir un discours pour me dire... "nan jeune homme ! Aristote est très probablement mort...mais t'en sais rien !"...
Voila pourquoi la relation entre savoir et croyance est complexe dans la psychologie de l'humain.
Fondamentalement (conceptuellement si tu préfère), je suis d'accord avec toi.
Mais dans la relation qu'on à au réel dans un discours, dans un contexte, dans tel ou tel cadre, c'est plus complexe...Et ya pas besoin de Popper pour le comprendre. Sinon, les livres de 100 pages en ferait 10 0000...sinon les sciences humaines serait vues comme des sciences dures ou de la pseudo-science, sans aucune nuances.
En gros : si tu veut parler épistémologie, ça peut être utile de dire que penser que "Aristote est mort" est une croyance, et que cela est cohérent et rationnel. Disons, dans une démonstration de rigueur épistémique par exemple.
Si tu veut parler d'Aristote...ça n'a aucune putain d’utilité rationnelle. Il est mort ! Et puis c'est tout.
Et considérer cela comme rationnel (il est mort), suffit amplement.
On ne peut pas prouver que tout les humains sont morts avant 3000 ans d’existence...mais le faire implique des efforts tordus car contrevenant à tout ce qui est observé et à tout les témoignages cohérents de l’humanité tout entière, aux observations, aux savoir sur la biologie, etc.
Evidemment, dans le fond du fond épistémique, on ne peut PAS le savoir, et en plus, il se pourrait que ça soit possible (que me dit que Aristote n'est pas un E.T par exemple ?), on ne peut pas rationnellement rejeter cela dans un discours épistémique, c'est une croyance...mais putain...parler de tout ça en cour d'histoire, merde...Ho ?! Résume la chose. Et dit qu'Aristote est mort et qu'on le sais et que rien de plausible ne contrevient à cela, ça ira mieux, et on va pas se branler sur le fait de dire que c'est une croyance ou un savoir.
Et si on se foire (Aristote revient demain dans son vaisseau intergalactique)...Alors il suffira de dire qu'on à fait une erreur...
Ça arrive, et ça tue personne. Elle celle-ci serait fascinante !
Tu va donner du grain à moudre à tout ceux qui croient que Hitler est encore vivant en leurs faisant croire qu'ils sont rationnels...
Tout énoncé scientifique n'est pas nécessairement un savoir, une hypothèse même scientifique n'est pas un savoir tant qu'elle n'a pas été vérifiée dans les faits (une simple confirmation même expérimentale ne suffisant pas).
Ça tombe bien, je sais que je suis affilié à un primate. Et que ça repose pas que sur la phylogénétique...Sinon j'adhérerait pas.
Mais de fait, la phylogénétique est une construction et un outil scientifique qui détient de l'arbitraire.
De plus, tout n'est pas arbitraire dans un classement.
Bha je sais, je dit juste que pour y voir clair dans un conglomérats de savoir, il faut de l'arbitrage. Sinon, ta le cerveaux qui implose.
D’où l’intérêt de ne PAS être cohérent QUE avec sois-même, mais aussi avec d'autres cerveaux qui partagent le "fardeau" des "datas"
Mais quand il est question d'établir un lien de filiation entre telle et telle espèce, c'est encore autre chose, même si ce n'est aussi jamais qu'une probabilité de lien que l'on établit
Je ne parlais pas ça, et on est d'accord.
Moi je dit juste que quand je dit "l'humain est affilié au primate", je parle d'un savoir, mais je parle aussi arbitrairement.
Le propre du cerveaux humain, c'est qu'il à pas le choix d’être un minima arbitraire. Pouvoir accumuler et penser sans arbitrage, c'est juste pas possible physiquement.
Cela dit, malgré tout ce flou, d'authentiques savoirs peuvent être formulés comme par exemple que l'homme est génétiquement plus proche du chimpanzé que du gorille, ça c'est prouvé à 100 %.
D'accord aussi. Et ?
Alors je vais te répondre : ma position n'est en rien idéaliste puisqu'elle implique le concept de réalité en soi
Ha, je ne savait pas que parce-que tu introduisait le concept de réalité en soi, ta position était pas réaliste...
C'est quoi ta position alors ?