Les organismes qui font des prélèvements (et qui font de beaux articles dans les journaux) analysent exclusivement les produits de synthèse. Un peu normal qu'ils en trouvent moins dans le bio qui n'en utilise pas, non ?LePsychoSophe a écrit : 05 oct. 2018, 14:13 La tomate bio contient moins de produit de synthèse que l'autre. Des organismes font des prélèvements aléatoires dans les marchandises. Et les analyses chimiques montrent une moins grande présence de produits toxiques (souvent étiquetés cancérogènes certains par les organismes référents, mais pas que...).
Je n'ai pas vu, dans ces articles, des analyses de toutes les molécules, donc y compris celles utilisées en bio.
Pourtant, les produits à visée pesticide utilisés en bio peuvent être dangereux (voire pas mal) et les quantité utilisées sont parfois bien plus importantes , comme pour le Bacillus Thurengiensis par exemple.
Ben non.LePsychoSophe a écrit : 05 oct. 2018, 14:40 Les pesticides sont non-artificiels mais à la limite, on s'en cogne. Ce qui compte c'est qu'ils ne présentent pas de substances nocives pour le corps et l'environnement.
Un pesticide est un pesticide. Qu'il soit "naturel" ou pas importe peu quant à sa toxicité. Franchement, ça vaut le coup de se renseigner sur les pesticides utilisés en bio.
Si tu crains les substances nocives, arrête de suite les cucurbitacées, les pommes de terres mal cuites (trop ou pas assez), la rhubarbe, le manioc, les amandes, les épices (piment, cannelle, noix de muscade...), etc*... qui en contiennent naturellement bien davantage que ce que tu pourras trouver en pesticides de synthèse sur n'importe quel légume non bio qui respecte les limites.
Si vous préférez le bio pour votre sécurité alimentaire, je vous rappelle qu'un des plus gros scandale de sécurité alimentaires (47 morts en Europe quand même) concerne le bio.
Donc je considère que l'agriculture bio apporte un plus pour l'environnement (mais pas toujours) mais n'apporte rien quant à la sécurité alimentaire et la toxicité des aliments.
Je rappelle que les labels bio consistent en une obligation de moyen, pas de résultat.
* Je ne parle évidemment pas du tabac, de l'alcool, du café et autres poisons que nous avons tendance à ingérer dans des quantités affolantes.
Inso