Thewild a écrit :Voir par exemple Le meilleur des mondes d'Aldous Huxley.
Plus généralement, ce "problème" serait "résolu" dans n'importe quelle société où les enfants ne seraient plus élevés par les parents (et donc plus par les mères) mais par des personnes dont ce serait la fonction sociale.
Il y à des bonnes idées la dedans, je ne le nie pas. Mais faudrait aussi penser qu'il y à surtout une volonté de poser un problème dans une optique littéraire et romanesque...
Si tu donne l’éducation des enfants à d'autre que les parents, tu leurs propose de prendre du temps pour le faire à la place des parents, donc de moins travailler, donc de gagner moins possiblement. Du coup, la solution serait de leurs donner plus d'argent pour ne pas que leurs "libertés" financière soit en danger. Ou, effectivement, de leurs donner une fonction sociale...Mais de payer quand même pour éviter une perte économique...
On ne fait que déplacer le problème donc.
Alors pourquoi ne pas tout simplement donner cet argent aux parents ?... Et de leurs donner cette fonction
aussi (en plus, mais c'est déjà le cas en fait),
sans qu'ils ne se privent financièrement ou ne finissent dépendant d'autres personnes, notamment pour les femmes, et encore plus pour les mères seules...
Ceci-dit, ça ne veut pas dire que l'idée est mauvaise donc, de plus en plus de famille mono-parentales en difficultés pourrait bénéficier de l'aide venant d'individus avec tel statu sociale(et pro). Ça pourrait même les libérer un peu et éviter d'innombrables tensions avec leurs enfants, leurs jobs, leurs conjoints, (et créer de l'emplois), etc.
Pour le problème de la sur-population (qui est un problème important amha), on ne peut quand-même pas demander aux femmes de ne pas enfanter...Ça serait purement ridicule. Pour les hommes aussi en fait.
Certaines femmes se sentent
heureuses et libres en enfantant et en prenant soin d'un être chère..., et ce n'est pas l'argent ou leurs maris (qui parfois n'est plus la) qui les empêcherait de se sentir libres et heureuses dans ces choix de vie, même si ils sont mal reconnus par la société (et donc qu'elles en souffrent financièrement, et parfois plus). Parfois, elles ne le sont pas (heureuses et libres en étant mère, selon leurs visions de la liberté, que je comprend AUSSI). Tout le monde est différents, même les femmes...
Tout le monde n'a pas la même conception de la liberté en société, et surtout, tout le monde n'a pas les mêmes objectifs et projets (et chance...) pour y arriver (ou pas).
De plus, ce n'est pas l’utérus qui est un "problème" en sois, pas plus de 9 mois en tout cas (des mamans apprécient la grossesse hein...), car derrière, il y à un boulot éducatif de plusieurs années qui est responsable de cette "perte financière" et de "liberté"...Le coté "naturaliste" de Mary ne me dérange pas du tout donc, puisque je partage même sa volonté analytique par la science et la nature. Même a y trouver des causes qui influent sur la culture
*! Ça serait super intéressant en fait...Mais avec sa posture "scientifique" radicale, moraliste et conquérante (notamment, aussi, sur sa vision de la liberté), non merci...
Car la compréhension de la "Nature" ne suffit surement pas à tout expliquer aussi facilement. Du moins pas dans ces problèmes, ni à être auto-cohérente, ni à être suffisamment réaliste. Le mixe entre acquis est innée dans le comportement humain me parait complexe et y retrouver les causalités est surement un casse-tète incroyable
*, et je l'ai démontré au moins un minima (c'est facile étant donné que son optique est simpliste et radicale...). Il rejette purement tout cela en me demandant "poliment" d'aller me cultiver...Ce qui est une insulte masquée sous couvert de pseudo-noblesse du discours.
Mary utilise la science pour soutenir ses idéaux. Cela n'est pas grave, ça peu même être bien (et encore une fois, je pense qu'il tien des réflexions réellement intéressantes).
Nous le faisons tous, mais lui est particulièrement bouché et extrême, il instrumentalise bien la science sous un éclairage optu et diminué, plein de certitudes qu'il ne démontre pas (même si elles sont potentiellement vraies...), de rhétorique inutiles et de snobisme "de la citation". Si ce n’était pas déjà clair sur le sujet des Brights, ça l'est de plus en plus désormais, du moins a mes yeux.
* Dans le sens ou culture et nature s'influencent mutuellement dans un sacré "bordel".