Philanthropie et fiscalité
Philanthropie et fiscalité
La gauche à lancer de façon extrêmement maladroite et idiotes, la question de philanthropie et de la fiscalité.
Je relance donc en isolant la question du contexte d’actualité.
Sur le plan philosophique, je vois quelques questions surgir
Est-ce qu'il y a encore "charité" si le dons est en partie remboursé via des crédits d’impôts ?
Si la personne s’affiche comme généreuse, peut-on parler de charité ou plus tôt de relation publique?
Il y a aussi des questions d’ordre sociologique.
Entre la charité "publique" versé à travers nos impôts et le dons à des organismes privés, le quelle est le plus efficace?
Le système privé ne risque t'ils pas de crées des cause "super stars" qui ramasse les dons à une vitesse phénoménale et des causes "Parents pauvres" qui peine à ramasser 10 cents?
Je relance donc en isolant la question du contexte d’actualité.
Sur le plan philosophique, je vois quelques questions surgir
Est-ce qu'il y a encore "charité" si le dons est en partie remboursé via des crédits d’impôts ?
Si la personne s’affiche comme généreuse, peut-on parler de charité ou plus tôt de relation publique?
Il y a aussi des questions d’ordre sociologique.
Entre la charité "publique" versé à travers nos impôts et le dons à des organismes privés, le quelle est le plus efficace?
Le système privé ne risque t'ils pas de crées des cause "super stars" qui ramasse les dons à une vitesse phénoménale et des causes "Parents pauvres" qui peine à ramasser 10 cents?
L’erreur est humaine.
La catastrophe est informatique.
Le désastre est idéologique.
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Re: Philanthropie et fiscalité
Plutôt que de verser tous vos impôts dans les caisses générales de l'état (trou sans fond), vous préférez soutenir telle ou telle oeuvre dont une partie sera déductible de vos impôts, c'est une façon de choisir où ira l'argent de vos impôts.
Pour les dons aux organismes d'intérêt général, la réduction d'impôt égale à 66% du total des versements dans la limite de 20% du revenu imposable.
pour les dons aux organismes d'aide aux personnes en difficulté, la réduction d’impôt égale à 75% des versements retenus dans une certaine limite.
Il n'y a pas que les plus riches qui en bénéficient !
Pour les dons aux organismes d'intérêt général, la réduction d'impôt égale à 66% du total des versements dans la limite de 20% du revenu imposable.
pour les dons aux organismes d'aide aux personnes en difficulté, la réduction d’impôt égale à 75% des versements retenus dans une certaine limite.
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Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Philanthropie et fiscalité
La question est le choix entre la charité (politique de droite) où le donneur choisit et la solidarité (politique de gauche) où les instances prévues choisissent. Macron a pris une voie intermédiaire, c’est lui qui choisit.
Re: Philanthropie et fiscalité
@Lambert,
Je vous rappelle que vous êtes sur un forum sceptique, tout ce que vous affirmez doit être démontré. Il y a beaucoup d’affirmations gratuites dans ce que vous dites. Des sources svp.
Je vous rappelle que vous êtes sur un forum sceptique, tout ce que vous affirmez doit être démontré. Il y a beaucoup d’affirmations gratuites dans ce que vous dites. Des sources svp.
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Re: Philanthropie et fiscalité
Démontrez-moi où je fais erreur mon cher fauve ! Où sont les sources de votre premier message ?lefauve a écrit : 20 avr. 2019, 21:07 @Lambert,
Je vous rappelle que vous êtes sur un forum sceptique, tout ce que vous affirmez doit être démontré. Il y a beaucoup d’affirmations gratuites dans ce que vous dites. Des sources svp.
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Re: Philanthropie et fiscalité
On doit fournir des sources pour des questions? elle est bonne celle là

Vous avez une étude comparative à nous montrerLambert85 a écrit : 20 avr. 2019, 20:36 Plutôt que de verser tous vos impôts dans les caisses générales de l'état (trou sans fond)...
Pouvez-vous expliquer en quoi c'est souhaitable que nous choisissions ou va nos impôts.vous préférez soutenir telle ou telle oeuvre dont une partie sera déductible de vos impôts, c'est une façon de choisir où ira l'argent de vos impôts.
Définissez organisme d’intérêt général svp!Pour les dons aux organismes d'intérêt général, la réduction d'impôt égale à 66% du total des versements dans la limite de 20% du revenu imposable.
Vraiment, cela ne risquerait t'il pas de déraper en fonction de l'image sociale de la personne en difficulté?pour les dons aux organismes d'aide aux personnes en difficulté, la réduction d’impôt égale à 75% des versements retenus dans une certaine limite.
Il n'y a pas que les plus riches qui en bénéficient !
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Re: Philanthropie et fiscalité
Il n'y a aucune charité concernant les pseudos philanthropes, ce ne sont que des opérations de marketing.
Dans un monde où toutes les colères convergent contre les voleurs d'humanité, c'est une opération de communication.
Le coût de l'évasion fiscale en France se situe entre 50 milliard et 100 milliards d'euros par an...
Plus de 50 milliards par an, on aurait de quoi augmenter toutes les classes pauvres et moyennes de 300 euros par mois.
Dans un monde où toutes les colères convergent contre les voleurs d'humanité, c'est une opération de communication.
Le coût de l'évasion fiscale en France se situe entre 50 milliard et 100 milliards d'euros par an...
Plus de 50 milliards par an, on aurait de quoi augmenter toutes les classes pauvres et moyennes de 300 euros par mois.
« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous » -Thomas Sankara-
Re: Philanthropie et fiscalité
Code des impôts :
dons à des organismes d'intérêt général. Il s'agit notamment des organismes suivants :
- œuvres ou organismes d'intérêt général présentant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la valorisation du patrimoine ou à la défense de l'environnement ;
- associations ou fondations reconnues d'utilité publique ;
- associations cultuelles ou de bienfaisance autorisées à recevoir des dons et legs.
P.S. J'en ai rien à battre de votre morale à deux balles !
dons à des organismes d'intérêt général. Il s'agit notamment des organismes suivants :
- œuvres ou organismes d'intérêt général présentant un caractère philanthropique, éducatif, scientifique, social, humanitaire, sportif, familial, culturel ou concourant à la valorisation du patrimoine ou à la défense de l'environnement ;
- associations ou fondations reconnues d'utilité publique ;
- associations cultuelles ou de bienfaisance autorisées à recevoir des dons et legs.
P.S. J'en ai rien à battre de votre morale à deux balles !
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Re: Philanthropie et fiscalité
Hello,
Tu demandes:
Première chose, la "philanthrophie" n'est certainement pas le terme adéquat pour définir la charité, le sponsoring ou le mécénat. Elle peut en être une des motivations mais c'est rarement la seule (et il existe des formes de charité qui sont motivées par une profonde misanthropie, des préjugés sociaux et/ou culturels et politiques, etc. - le type "je tricote des chaussettes en laine grise qui gratte car c'est pour les pauvres et il ne conviendrait pas qu'ils portent des bas de soie comme nous").
Tu demandes:
En fait, oui. Surtout lorsque la majorité de tes questions est mal poséeOn doit fournir des sources pour des questions?

Première chose, la "philanthrophie" n'est certainement pas le terme adéquat pour définir la charité, le sponsoring ou le mécénat. Elle peut en être une des motivations mais c'est rarement la seule (et il existe des formes de charité qui sont motivées par une profonde misanthropie, des préjugés sociaux et/ou culturels et politiques, etc. - le type "je tricote des chaussettes en laine grise qui gratte car c'est pour les pauvres et il ne conviendrait pas qu'ils portent des bas de soie comme nous").
C'est en effet moralement discutable, mais l'état ne pouvant pas par le seul impôt financer nombre de projets, il faut bien offrir un su-sucre aux donateurs potentiels. Et n'oublions pas que pour un Pinault capable de donner des millions, il y a des millions de Dupondt-Durand qui ne donneront que s'il y a un avantage derrière, parfois aussi sordide que le stylo ou les étiquettes autocollantes offertes avec les lettres de sollicitation de la Croix-Rouge ou d'Amnesty (et combien de ces DD gardent le stylo mais n'envoient pas un sou ?).lefauve a écrit : 20 avr. 2019, 20:16Est-ce qu'il y a encore "charité" si le dons est en partie remboursé via des crédits d’impôts ?
Les deux mon général, même si cette générosité est (auto) récompensée par la satisfaction de sa vanité et une petite ristourne. Ca la ternit un peu, certes, mais le don est toujours là et bénéficiera au récipiendaire.Si la personne s’affiche comme généreuse, peut-on parler de charité ou plus tôt de relation publique?
Evidemment, et c'est bien pourquoi il faut les deux (l'état et le privé).Entre la charité "publique" versé à travers nos impôts et le dons à des organismes privés, le quelle est le plus efficace?
Le système privé ne risque t'ils pas de crées des cause "super stars" qui ramasse les dons à une vitesse phénoménale et des causes "Parents pauvres" qui peine à ramasser 10 cents?
"As democracy is perfected, the office of President represents, more and more closely, the inner soul of the people. On some great and glorious day, the plain folks of the land will reach their heart's desire at last and the White House will be adorned by a downright moron." - H. L. Mencken
Re: Philanthropie et fiscalité
Salut Florence du dit:
C'est assez loufoque de demander des références pour une question. À moins que ce soit une affirmation déguisée en questions.
Le meilleur exemple est walmart qui utilise la charité pour persuader les villes dans lesquelles elle désire s’installer.
https://www.nytimes.com/2015/06/16/busi ... rgets.html
En plus, la même compagnie si généreuse paient tellement bien ses employés qu'ils sont tous sur les coupons d'aide alimentaire.
https://www.forbes.com/sites/clareoconn ... 3c9bf0720b
Ils avaient même poussé l’audace jusqu’à faire une campagne pour leur employer sous payer.
https://www.cnbc.com/2014/11/20/wal-mar ... drive.html
Le cas walmart est un bon exemple de "charité privée" non rentable.
Ce cas est peut-être anecdotique, mais à quelle point?
C'est drôle, moi quand une question est mal pausé, je demande des précisions pas des référenceFlorence a écrit : 20 avr. 2019, 23:21
Tu demandes:
En fait, oui. Surtout lorsque la majorité de tes questions est mal poséeOn doit fournir des sources pour des questions?![]()

C'est assez loufoque de demander des références pour une question. À moins que ce soit une affirmation déguisée en questions.
Quelle est le terme dans ce cas?Première chose, la "philanthrophie" n'est certainement pas le terme adéquat pour définir la charité, le sponsoring ou le mécénat.
Sauf que Pinault à eu une couverture médiatique mondiale qui vaut extrêmement chère. Juste comme échelle la Pub du super bowl coûtait 5 million pour 30 seconde regardé par 114 millions de téléspectateurs. Je serais curieux combien vaut la couverture modiale qui à duré au 2 minute global et sûrement plus au niveau européen. D'un certains points de vue c'est une dépenses pour un besoin en relation publique qui auraient été effectuées de toute façons. Le crédit d’impôt est alors injustifié.lefauve a écrit : 20 avr. 2019, 20:16Est-ce qu'il y a encore "charité" si le dons est en partie remboursé via des crédits d’impôts ?
C'est en effet moralement discutable, mais l'état ne pouvant pas par le seul impôt financer nombre de projets, il faut bien offrir un su-sucre aux donateurs potentiels. Et n'oublions pas que pour un Pinault capable de donner des millions, il y a des millions de Dupondt-Durand qui ne donneront que s'il y a un avantage derrière, parfois aussi sordide que le stylo ou les étiquettes autocollantes offertes avec les lettres de sollicitation de la Croix-Rouge ou d'Amnesty (et combien de ces DD gardent le stylo mais n'envoient pas un sou ?).
Le meilleur exemple est walmart qui utilise la charité pour persuader les villes dans lesquelles elle désire s’installer.
https://www.nytimes.com/2015/06/16/busi ... rgets.html
En plus, la même compagnie si généreuse paient tellement bien ses employés qu'ils sont tous sur les coupons d'aide alimentaire.
https://www.forbes.com/sites/clareoconn ... 3c9bf0720b
Ils avaient même poussé l’audace jusqu’à faire une campagne pour leur employer sous payer.
https://www.cnbc.com/2014/11/20/wal-mar ... drive.html
Le cas walmart est un bon exemple de "charité privée" non rentable.
Ce cas est peut-être anecdotique, mais à quelle point?
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Re: Philanthropie et fiscalité
En fait, sources ou références ne sont pas les bons mots. Il faudrait plutôt demander d'étayer la question, de la situer dans le contexte, etc.lefauve a écrit : 21 avr. 2019, 02:39 C'est drôle, moi quand une question est mal pausé, je demande des précisions pas des référence![]()
C'est assez loufoque de demander des références pour une question. À moins que ce soit une affirmation déguisée en questions.
La philanthropie est une motivation, pas l'action en elle-même. D'autre part, les actions auxquelles tu te réfères vont de la charité au mécénat, en passant par le sponsoring et toute une palette d'activités, qui peuvent être motivées par des raisons admirables ou parfaitement viles (l'exemple de Walmart).Quelle est le terme dans ce cas?
Sauf que Pinault ...
Non, pas "sauf que". C'est une question de degré et il n'y a pas de raison d'être davantage choqué par les bénéfices collatéraux récoltés par Pinault que par la gloriole et les avantages que tire Mme Schlepp de se vanter devant toutes les bignoles de la paroisse d'avoir payé la laine des chaussettes grises pour les pauvres du quartier.
Non, Walmart est un exemple tellement extrême de détournement total de toutes les valeurs morales d'une société que le mettre sur le même plan que ce que fait Pinault est une insulte à la raison.Le meilleur exemple est walmart
Ceci dit, Il serait "prudent" de laisser aux Pinault de ce monde le bénéfice du doute quant à leurs motivations dans une affaire de mécénat (et non de charité) telle que la rénovation de ND ... Si ça se trouve, ils ont été tout aussi émus que la plupart des gens face à la perte potentielle d'un joyau historique et architectural et ont réagi au quart de tour en réalisant bien que les seules finances publiques ne suffiraient pas à la restauration, et la renonciation au cadeau fiscal qui va de pair avec leur don montre qu'ils sont conscient de l'indécence de s'y accrocher. Que cette conscience soit liée à la préservation de leur image, voire de leur chiffre d'affaire, ne fait pas de doute, mais j'ai du mal à en être fortement offensée ...
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- LePsychoSophe
- Messages : 2528
- Inscription : 19 sept. 2017, 17:34
Re: Philanthropie et fiscalité
vous avez des sources pour ces chiffres?Curieux_ a écrit : 20 avr. 2019, 21:47 Le coût de l'évasion fiscale en France se situe entre 50 milliard et 100 milliards d'euros par an...
Plus de 50 milliards par an, on aurait de quoi augmenter toutes les classes pauvres et moyennes de 300 euros par mois.
avec les niches fiscales, les salaires indécents, les sommes gagnées sur le dos des autres... et tout un tas de l'économie française qui est agencé de façon totalement déséquilibrée... on aurait largement de quoi éviter de fermer des maternités et ainsi éviter la mort des pauvres...
Une idéologie très crasse existe dans mon pays à propos des gens sans argent... cela me révulse.
"ἕν οἶδα ὅτι οὐδὲν οἶδα" Σωκράτης
Re: Philanthropie et fiscalité
Je suis Français aussi !LePsychoSophe a écrit : 21 avr. 2019, 08:59vous avez des sources pour ces chiffres?Curieux_ a écrit : 20 avr. 2019, 21:47 Le coût de l'évasion fiscale en France se situe entre 50 milliard et 100 milliards d'euros par an...
Plus de 50 milliards par an, on aurait de quoi augmenter toutes les classes pauvres et moyennes de 300 euros par mois.
avec les niches fiscales, les salaires indécents, les sommes gagnées sur le dos des autres... et tout un tas de l'économie française qui est agencé de façon totalement déséquilibrée... on aurait largement de quoi éviter de fermer des maternités et ainsi éviter la mort des pauvres...
Une idéologie très crasse existe dans mon pays à propos des gens sans argent... cela me révulse.
https://www.lesechos.fr/economie-france ... ion-995464
J'ai entendu beaucoup " d'experts " mentionner cette fourchette de prix.
« Il faut choisir entre le champagne pour quelques-uns et l'eau potable pour tous » -Thomas Sankara-
Re: Philanthropie et fiscalité
ce qui me pose problème actuellement c'est que pour l'exemple du crédit d'impôt, il y a une perte d'argent pour l'état.
En effet dans le cas d'un crédit d'impôt à 65/100 par exemple.
Si monsieur X doit donner 100 aux impôts par exemple, et qu'il décide de faire un don à une asso.
Il devra toujours donner 100 , mais 35 lui seront recrédités, ce qui équivaut à une perte sèche de 35 pour la redistribution.
BELLE ARNAQUE.
De plus concernant ND , les oligarques donnant le font souvent avec nôtre argent , C A dire l'argent qu'ils n'ont pas versé en utilisant les différents mécanismes leur permettant d'optimiser leur patrimoine ou revenus ( ghosn par exemple et les créations de trust .)
De plus Arnault en donnant 200 millions d'euros pour ND, n'a fait que remettre dans la corbeille l'argent du CICE versé par l'etat pour les années 2017, 2018.
BEAU FOUTAGE DE GEULE.
En effet dans le cas d'un crédit d'impôt à 65/100 par exemple.
Si monsieur X doit donner 100 aux impôts par exemple, et qu'il décide de faire un don à une asso.
Il devra toujours donner 100 , mais 35 lui seront recrédités, ce qui équivaut à une perte sèche de 35 pour la redistribution.
BELLE ARNAQUE.
De plus concernant ND , les oligarques donnant le font souvent avec nôtre argent , C A dire l'argent qu'ils n'ont pas versé en utilisant les différents mécanismes leur permettant d'optimiser leur patrimoine ou revenus ( ghosn par exemple et les créations de trust .)
De plus Arnault en donnant 200 millions d'euros pour ND, n'a fait que remettre dans la corbeille l'argent du CICE versé par l'etat pour les années 2017, 2018.
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- LoutredeMer
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- Inscription : 30 juil. 2008, 23:34
Re: Philanthropie et fiscalité
Ca me rappelle une anecdote amusante (oui, il y avait longtemps...). J'ai donné des cours d'informatique à domicile à un vieux monsieur en retraite, ancien PDG d'une société de transports florissante léguée par son papa, et qui payait l'ISF.
Outre le fait qu'il me payait avec des clopinettes et que lui et sa femme faisaient une cure par an aux frais (partiels) de la sécu (ça, c'est pas très amusant), il défiscalisait au maximum en faisant régulièrement des dons aux membres de sa famille (enfants et autres). Il avait fait un fichier mémoire, et voulait le planquer face à un éventuel controle fiscal ou je ne sais quoi. Via un logiciel, je lui avait aménagé cette planque dans l'ordinateur (fichier caché et mot de passe).
Sauf que : il perdait constamment son mot de passe et toutes les semaines, on devait recommencer...

Outre le fait qu'il me payait avec des clopinettes et que lui et sa femme faisaient une cure par an aux frais (partiels) de la sécu (ça, c'est pas très amusant), il défiscalisait au maximum en faisant régulièrement des dons aux membres de sa famille (enfants et autres). Il avait fait un fichier mémoire, et voulait le planquer face à un éventuel controle fiscal ou je ne sais quoi. Via un logiciel, je lui avait aménagé cette planque dans l'ordinateur (fichier caché et mot de passe).
Sauf que : il perdait constamment son mot de passe et toutes les semaines, on devait recommencer...


"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: Philanthropie et fiscalité
Ferdinand a écrit : 21 avr. 2019, 12:30 ce qui me pose problème actuellement c'est que pour l'exemple du crédit d'impôt, il y a une perte d'argent pour l'état.
En effet dans le cas d'un crédit d'impôt à 65/100 par exemple.
Si monsieur X doit donner 100 aux impôts par exemple, et qu'il décide de faire un don à une asso.
Il devra toujours donner 100 , mais 35 lui seront recrédités, ce qui équivaut à une perte sèche de 35 pour la redistribution.
BELLE ARNAQUE. [...]

Euh, je ne suis pas fiscaliste, mais ce n'est pas sur ce qu'il doit payer en impôt — relativement au total de ses revenus bruts — qu'il sera crédité, mais sur le montant du don. Ensuite et sinon, il paie son pourcentage habituel sur le total de ses revenus bruts.
Le manque à gagner pour le Gouv équivaut donc au pourcentage du crédit relativement au montant du don et non pas au montant des impôts que la Cie avait à payer selon le total de ses revenus. Enfin, a priori, c'est comme ça que je comprends la chose ici au Canada (et sinon, il y a des conditions, comme 75% max relativement au revenu net et c'est un crédit «non remboursable » qui peut seulement être utilisé pour réduire l’impôt à payer. Si l'on a pas d’impôt à payer, l'on a aucun remboursement... ....pour des raisons évidentes!).
Ça reste un manque à gagner, mais ta façon de le décrire est erronée àma. De plus, tu causes d'un crédit de 65% mais tu dis plus loin que 35 seront crédités.

Penser savoir est une chose, savoir penser en est une autre !
Re: Philanthropie et fiscalité
Effectivement, je me suis emmêlé les pinceauxDash a écrit : 21 avr. 2019, 15:51Ferdinand a écrit : 21 avr. 2019, 12:30 ce qui me pose problème actuellement c'est que pour l'exemple du crédit d'impôt, il y a une perte d'argent pour l'état.
En effet dans le cas d'un crédit d'impôt à 65/100 par exemple.
Si monsieur X doit donner 100 aux impôts par exemple, et qu'il décide de faire un don à une asso.
Il devra toujours donner 100 , mais 35 lui seront recrédités, ce qui équivaut à une perte sèche de 35 pour la redistribution.
BELLE ARNAQUE. [...]![]()
Euh, je ne suis pas fiscaliste, mais ce n'est pas sur ce qu'il doit payer en impôt — relativement au total de ses revenus bruts — qu'il sera crédité, mais sur le montant du don. Ensuite et sinon, il paie son pourcentage habituel sur le total de ses revenus bruts.
Le manque à gagner pour le Gouv équivaut donc au pourcentage du crédit relativement au montant du don et non pas au montant des impôts que la Cie avait à payer selon le total de ses revenus. Enfin, a priori, c'est comme ça que je comprends la chose ici au Canada (et sinon, il y a des conditions, comme 75% max relativement au revenu net et c'est un crédit «non remboursable » qui peut seulement être utilisé pour réduire l’impôt à payer. Si l'on a pas d’impôt à payer, l'on a aucun remboursement... ....pour des raisons évidentes!).
Ça reste un manque à gagner, mais ta façon de le décrire est erronée àma. De plus, tu causes d'un crédit de 65% mais tu dis plus loin que 35 seront crédités.Tu inverses. Un crédit de 65% sur 100$, c'est 65$ et non pas 35$

Merci de la rectification...

Re: Philanthropie et fiscalité
Le français à une propension naturelle à détester les riches, quoique les riches fassent c'est forcément mal.
Mais riche ça pourrait nous arriver à tous ? non ?
C'est vrai qu'en France ça parait plus compliqué qu'ailleurs !
Mais avec une bonne idée et du travail on peut déjà vivre confortablement, même en France !
Mais riche ça pourrait nous arriver à tous ? non ?
C'est vrai qu'en France ça parait plus compliqué qu'ailleurs !
Mais avec une bonne idée et du travail on peut déjà vivre confortablement, même en France !
"N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi."
Emil Michel Cioran
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Re: Philanthropie et fiscalité
Normal, ils sont riches.eatsalad a écrit : 23 avr. 2019, 17:05 Le français à une propension naturelle à détester les riches, quoique les riches fassent c'est forcément mal.

Non.Mais riche ça pourrait nous arriver à tous ? non ?
Qui en France peut payer à son fils les études à l’université dont il a bénéficié ?C'est vrai qu'en France ça parait plus compliqué qu'ailleurs !
Ce qui n’est pas donné à tout le monde.Mais avec une bonne idée et du travail on peut déjà vivre confortablement, même en France !
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
-+- Cavanna, François -+-
-+- Cavanna, François -+-
Re: Philanthropie et fiscalité
Il me semble que les meilleurs élèves peuvent bénéficier de boursenikola a écrit : Qui en France peut payer à son fils les études à l’université dont il a bénéficié ?
Non c'est sur mais sans bonnes idées en France on vit mieux que dans les années 50 par exemple.nikola a écrit :
Ce qui n’est pas donné à tout le monde.
"N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi."
Emil Michel Cioran
Emil Michel Cioran
Re: Philanthropie et fiscalité
Mais pas les autres.
Je pense que ce n’était la question.Non c'est sur mais sans bonnes idées en France on vit mieux que dans les années 50 par exemple.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
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Re: Philanthropie et fiscalité
Effectivement..
Du coup on fait quoi ?on tire au sort nos places dans la société ? et on relance la roue régulièrement ?
(ca me rappelle une oeuvre de SF que j'ai lu ado mais je sais plus qui l'a écrit )
"N’a de conviction que celui qui n’a rien approfondi."
Emil Michel Cioran
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Re: Philanthropie et fiscalité
C'est bien plus coûteux aux Etats-Unis !
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Re: Philanthropie et fiscalité
Une étude plus approfondie vous permettra de découvrir que la fiscalité est, par excellence, le moyen le plus approprié pour « rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres ».Ferdinand a écrit : 21 avr. 2019, 12:30 ce qui me pose problème actuellement c'est que pour l'exemple du crédit d'impôt, il y a une perte d'argent pour l'état.
En France, comme dans d’autres pays, la dette publique est un prétexte formidable pour transférer l’argent du contribuable vers des organismes financiers (et leurs clients).
Savez-vous que l’on peut renoncer à un héritage par crainte des dettes du défunt, (enfin devant un notaire).
Par rapport à la dette publique, point de doute puisqu’on a la certitude que l’Etat s’est endetté au nom de vos parents défunts, hélas le système ne vous permet pas de refuser ce genre de dette, rassurez-vous, suivant votre statut social, il existe des possibilités offertes par l’oligarchie en place pour ne pas la payer, rappelons d’abord la règle du jeu, celui qui ne paye pas d’impôt peut s’enrichir sans talent particulier, quand une personne est exempté d’impôt, cela ne signifie absolument pas que sa charge d’impôt disparait, en fait elle est reportée sur une autre personne qui elle ne dispose d’aucune déductibilité fiscale, cette règle de « redistributivité » à l’envers explique à elle seule la majorité des inégalités sociales dans nos pays occidentaux.
Re: Philanthropie et fiscalité
Je ne vois pas le rapport entre les deux phrases.Aggée a écrit : 24 avr. 2019, 06:50 Une étude plus approfondie vous permettra de découvrir que la fiscalité est, par excellence, le moyen le plus approprié pour « rendre les riches plus riches et les pauvres plus pauvres ».
En France, comme dans d’autres pays, la dette publique est un prétexte formidable pour transférer l’argent du contribuable vers des organismes financiers (et leurs clients).
La fiscalité organisée par les riches, oui, comme tu dis et elle est de toute façon organisée par les puissants.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
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