
Pourquoi dire que la psychologie est une pseudo-science, oubliez les raccourcis zozos...
Fichtre, quel catégorisme! Non-science? oui! Dehors!!!spin-up a écrit : 05 nov. 2019, 14:41Au meme titre que la graphologie, le reiki, l'homeopathie ou le tarot, la psychanalyse est une pseudo-science qui n'a sa place ni dans l'expertise judiciaire, ni dans les universités, ni dans le systeme de santé.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 14:10Qu'il y ait des abus des psychanalystes à l'ancienne... oui, je suis le premier à le dire car j'en vois bien souvent mais de là à faire une chasse aux sorcières... emprunt de généralités et d'incompréhension...
Selon quels critères?LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 15:13L'homéopathie n'a pas le même niveau de pseudo-science que la psychanalyse.
Le niveau de complexité de l'objet d'étude : le ceveau VS toutes les autres parties du corps, d'où mon souhait de lire l'Homéopathie Psychiatriquespin-up a écrit : 05 nov. 2019, 15:50Selon quels critères?LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 15:13L'homéopathie n'a pas le même niveau de pseudo-science que la psychanalyse.
La perception? Vous voulez qu'on vous coupe un doigt pour savoir si la perception de la douleur existe?DictionnairErroné a écrit : 05 nov. 2019, 15:35 Il faut partir de loin à ce que je vois![]()
1- Est-ce que l'esprit existe (la totalité des phénomènes et des facultés mentales : perception, affectivité, intuition, pensée, concept, jugement, morale)?
On parle ici davantage d'une critique de certains que d'une discipline.Jean-Francois a écrit : 05 nov. 2019, 14:57
Tu as oublié l'"hermétisme" dans ta liste... parce que certains des psychanalystes interviewés par Robert dans Le Mur emploient tellement bien la "langue des oiseaux" qu'ils pourraient rendre jaloux un Jacques Grimault. Mais, pour être précis, il faudrait peut-être parler de "psychanalyse freudo-lacannienne à la française". Comme Sophie Robert le dit dans l'entrevue, la vision qu'on les psys anglo-saxons de la psychanalyse est assez différente, plus proche de la psychothérapie.
Il a bien participé au Livre Noir d'ailleurs et que Freud est été dépassé par son étude et ses croyances n'enlève pas tout non plus à son travail. Dépoussiérer la psychologie à ce point a bien arrangé ceux qui arrivaient derrière : cognitivistes ou systèmiciens voire humanistes... ont tous démarrer par Freud. Si qui est vrai et ne se dit que sous le boisseau... c'est que des psys non psychanalystes vont voir des psychanalystes quand ils déraillent.
Une autre personnalité notable est J. van Rillaer qui est l'auteur de plusieurs ouvrages critiques exposant les tromperies de Freud.
Jean-François
Pour Jung et Lacan, je vous l'accorde plus volontiers. Jung semble être un mystique. Lacan un gourou de l'intelligencia parisienne en manque de sensations intellectuelles. Quelques concepts intéressant tout de même...unptitgab a écrit : 04 nov. 2019, 20:21Français ou pas la psychanalyse reste une pseudoscience qui ne devrait pas avoir sa place dans un parcours de soin et dans les universités, les Freud, Lacan et Jung devraient rester des curiosités littéraires du 20ème siècle, mais en aucun des bases d'études de la réalité.DictionnairErroné a écrit : 04 nov. 2019, 16:10 Ça démontre une chose si tel est le cas, je ne consulterais jamais un psychanalyste français. Si tel est le but de l'auteure, c'est réussi.![]()
Certains ont développé un blocage ne sachant trop comment approcher l'esprit. Pire que les zozos, ils ne veulent même pas en discuter jusqu'en niant son existence même. C'est simple, si l'esprit n'existe pas, pourquoi l'étudier? La solution finale à tout débat. Pathétique.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 16:33 La perception? Vous voulez qu'on vous coupe un doigt pour savoir si la perception de la douleur existe?![]()
Un peu mais mesuré. La psychanalyse continue de subir une transformation, ni plus ni moins. Un coup de jeune.Kraepelin a écrit : 05 nov. 2019, 06:30 Est-ce le "centième Djihad lancé contre la psychanalyse sur ce forum?
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Je l'ai fait brièvement iciLePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 16:46 Que quelqu'un ici défende la scientificité de l'antidépresseur...
Mirages a écrit : 31 août 2019, 23:00
Et comme ma recherche initiale était de savoir si les medocs en psychiatrie sont bien soumis à des études sérieuses et rigoureuses, la réponse est oui. L'exemple des antidépresseurs :comparaison de l'efficacité et de la tolérance de 21 antidépresseurs et The Lancet est toujours payant.Cette revue systématique et méta-analyse des dernières mises à jour dans ce domaine, publiée en avril 2018 dans The Lancet, montre que tous les antidépresseurs étudiés ont une efficacité supérieure à celle du placebo chez des adultes traités pour syndrome dépressif sévère.
À mon avis, si. Freud a construit un système auto-référentiel, détaché de véritable liens avec la réalité et invérifiable. C'est un obscurantisme dont on peut se passer.LePsychoSophe a écrit : 05 nov. 2019, 16:46Il a bien participé au Livre Noir d'ailleurs et que Freud ait été dépassé par son étude et ses croyances n'enlève pas tout non plus à son travail
La science est loin de ne rien produire. Par exemple, c'est quoi précisément votre problème avec les antidépresseurs? Vous pensez que ça n'existe pas, qu'on ne peut pas vérifier les doses et les corréler aux comportements? Etc. Il y a plein de choses vérifiables, testables, donc améliorables. Ce n'est pas parce que ce n'est pas parfait (dès le départ en plus) que la science ne produit rien.ça ne dit rien de la vérité scientifique de cette discipline mais on se rattache là où l'on peut quand la science ne produit rien ou si peu
Je te sens sur la défensive, or je ne t'ai en aucun cas mis en cause. J'ai dit que tu cherchais, ce qui semble le cas, alors imagine moi et les autres qui ne sommes pas professionnels, la montagne de questions que nous nous posons quand nous voyons un proche malade psychologiquement ou "hors normes". Depuis que je te lis ici, je t'estime comme un bon professionnel parce que justement, tu te remets souvent en question 'contrairement à des dinosaures chefs de service qu'on ne peut meme pas approcher à l'hopital avec des infirmières "cerbères" pratiquant les entrevues à leur place, avec les proches, ce qui est parfaitement inadmissible. Alors il est légitime de se demander ce que ces piliers du temple ont dans la tête, puisqu'on ne peut meme pas leur parler...
Si c'était aussi simple, cela se saurait et il n'y aurait pas de débat. Je suis pour la psychothérapie alliée ou non avec des médicaments, et contre la psychanalyse telle que nous la connaissons. Voilà, là je suis claire, merci Dico.DictionnairErroné a écrit : 05 nov. 2019, 17:56 Si vous avez un problème d'anxiété et que vous le traitez en psychothérapie en découvrant ce qui vous rend anxieux et que vous faites les changements nécessaires, la personne est-elle guérie?
Reconnaissez-vous que seule la dernière est une guérison?
Effectivement vous faites bien de faire la différence entre psychothérapie et psychanalyse.LoutredeMer a écrit : 05 nov. 2019, 18:06 Je suis pour la psychothérapie alliée ou non avec des médicaments, et contre la psychanalyse telle que nous la connaissons. Voilà, là je suis claire, merci Dico.
Les psychothérapies ont pour vocation de «soigner par l'esprit» des souffrances tant psychiques que somatiques dans le cadre d'une relation à un psychothérapeute.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychoth%C3%A9rapie
Je dirais que la psychanalyse est un outil parmi d'autres mis à la disposition d'un psychothérapeute. Il a à sa disposition une panoplie d'outils qui permet de soigner «l'esprit par l'esprit».La psychanalyse consiste en l’élucidation de certains actes, pensées ou symptômes en termes psychiques à partir du postulat de l'existence du déterminisme psychique*: une idée qui se présente à l'esprit ou un acte ne sont pas arbitraires, ils ont un sens, une cause que l'exploration de l'inconscient permet de mettre au jour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Psychanalyse
De même pour l'esprit. L'esprit à des moyens de défense contre ce qui l'oppose à son bien être. Il peut arriver que cette défense cause des symptômes, des problèmes ou ne réussisse pas à combattre l'intrus suffisamment, tout comme le système immunitaire. Dans le cas de maladie ou de réactions de l'esprit dans de telles circonstances nous pouvons parler d'affects.Dès la naissance, notre système immunitaire est déjà capable de nous défendre contre certains intrus. Au fur et à mesure qu’il rencontre de nouveaux microbes, il développe de nouvelles résistances pour les combattre.
Mouias pourquoi pas.LoutredeMer a écrit : 05 nov. 2019, 19:48 je vais donc me renseigner sur la "nouvelle" psychanalyse..
Penses tu que la théorie du complexe d'Œdipe est valide ?
Selon ce que j'ai lu ça me semble valide, mais je ne peux ni le confirmer ni le commenter puisque mes tentatives d'introspection à ce sujet n'ont donné aucun résultat probant. Cette théorie m'est difficile à cerner.Etienne Beauman a écrit : 05 nov. 2019, 20:07 Penses tu que la théorie du complexe d'Œdipe est valide ?
Vous généralisez envers les femmes inutilement. Il n'est pas uniquement question de la mère, mais de l'entourage complet de l'enfant. Un enfant qui est constamment dénigré, violenté psychologiquement, si nous restons dans le pathogène psychique, développera certainement des troubles psychiques et de comportements. Vous n'avez qu'à consulter les cas gérés par la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Franchement!Etienne Beauman a écrit : 05 nov. 2019, 20:07 Penses tu que le concept de "mère pathogène" est pertinent dans le diagnostic d'enfant ayant des troubles psychiques ?
Ce que tu as lu c'est quoi ?
Ben oui, je vous crois sur parole, vous ne voulez pas généraliser... pfft...Etienne Beauman a écrit : 05 nov. 2019, 20:39 Je généralise rien du tout, je t'ai posé deux questions.
Je les reformule.
Penses tu que la théorie du complexe d'Œdipe est scientifiquement valide ?
Penses tu que le concept de "mère pathogène" est pertinent dans le diagnostic d'enfants autistes ?
La méthode scientifique
Lorsque plusieurs chercheurs ont répété des expériences sur un même phénomène avec diverses variations (de conditions expérimentales, d'instruments de mesures, de types de preuves (en)…) ces constats élémentaires se confirment mutuellement sans qu'il n'y ait de limite précise ni de moment particulier qui les valident, c'est l'appréciation de plusieurs chercheurs qui conduit à un consensus progressif. Les expériences et constats élémentaires forment alors un corps confirmé de preuves de l'existence du phénomène.
À la suite de cette découverte scientifique, ou parallèlement, les chercheurs tentent d'expliquer le phénomène par des hypothèses. Une hypothèse, pour être scientifiquement admissible, doit être réfutable, c'est-à-dire doit permettre des expérimentations qui la corroborent (la confirment) ou la réfutent (l'infirment).
Ce sont les preuves répétées et confirmées par d'autres chercheurs, diverses et variées, qui confortent une hypothèse. C'est son acceptation par de nombreux chercheurs qui conduit à un consensus sur l'explication du phénomène. L'acceptation de l'hypothèse peut se manifester par la citation de travaux précédents qui servent souvent de repères de validation. Elle devient ainsi la nouvelle théorie consensuelle sur le phénomène considéré et enrichit ou remplace une théorie précédemment admise (ou plusieurs, ou en partie).
Des anomalies apparaîtront peu à peu et un nouveau cycle commencera.
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A9thode_scientifique
Je "référence" rien du tout. Je te pose une question.DictionnairErroné a écrit : 05 nov. 2019, 21:13 Vous référencez à la théorie de Bruno Bettelheim sur l'autisme.
J'amalgame rien du tout. J'essaye de savoir si tu es d'accord avec les positions tenus par les psychanalystes français.
La même chose que pour tout domaine scientifique.DictionnairErroné a écrit : 05 nov. 2019, 21:13 Que voulez dire par scientifiquement valide dans le cas des théories sur l'esprit humain?
en parlant de science des AD => vlà l'objectivation, la scientifisation de l'âme...Jean-Francois a écrit : 05 nov. 2019, 17:31
Par contraste, àma, vous ne pourrez sans doute jamais mesurer le "ça" ni même le définir de manière véritablement objective ou le relier à des connaissances issues de domaines scientifiques. Et si vous vous obstinez à tenir pour Vrais des trucs dont Freud a affirmé la véracité sur la base de son imagination (il n'a jamais conduit d'expériences), ça revient à essayer d'ajuster la réalité à vos préconceptions.
Jean-François
Guérison... ça peut arriver quand il n'y a quasi plus de symptômes psychiatriques.DictionnairErroné a écrit : 05 nov. 2019, 17:56 Si vous avez un problème avec votre glande thyroïde nous la contrôlons avec un médicament, disons du synthroïde. La personne est-elle guérie?
Si vous avez un problème d'humeur, nous le traitons avec un médicament, disons du valium. La personne est-elle guérie?
Si vous avez un problème d'anxiété et que vous le traitez en psychothérapie en découvrant ce qui vous rend anxieux et que vous faites les changements nécessaires, la personne est-elle guérie?
Reconnaissez-vous que seule la dernière est une guérison?
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