Stéréotype de genre, vraiment ?

Ici, on discute de sujets variés...
Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#376

Message par Etienne Beauman » 27 nov. 2019, 20:08

Pancrace a écrit : 27 nov. 2019, 19:48 pas le même pays,
Wat ?
On a Norvège et Norvège.
Pancrace a écrit : 27 nov. 2019, 19:48 la tendance semble être à la hausse
Depuis près de 10 ans.. ce qui est contradictoire avec ton intuition ( ça ne fonctionne qu'un moment, avant que "la nature ne reprenne ses droits" )

Je laisse en suspens pour l'instant, le temps pour Cogite de confirmer ces chiffres (et la méthode pour les obtenir) ou de les infirmer, il a pu se tromper.
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#377

Message par DictionnairErroné » 27 nov. 2019, 23:28

Etienne Beauman a écrit : 27 nov. 2019, 20:08 intuition ( ça ne fonctionne qu'un moment, avant que "la nature ne reprenne ses droits" )
L'intuition semble être immédiate du fait qu'elle paraît opérer sans user de la raison, et est généralement perçue comme inconsciente : seule sa conclusion est alors disponible à l'attention consciente. L'intuition n'opérerait ainsi pas par raisonnement : elle ne serait jamais la conclusion d'une inférence, du moins consciente.
La raison peut poursuivre en retraçant l'origine qui a conduit à la conclusion et déduire si elle est valide ou pas. Le principe de l'esprit plat dirait que l'intuition ne prend pas en compte tout ce qui se trame dans la cocotte électrifiée. L'intuition est une piste, rien de plus et qui peut s'avérer fructueuse en science par exemple.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
Nicolas78
Messages : 11460
Inscription : 04 janv. 2013, 15:32

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#378

Message par Nicolas78 » 29 nov. 2019, 04:20

« Pancrace » a écrit :Et finalement 18% dans un pays égalitaire comme la Norvège, c'est vraiment pas terrible comme illustration probante des théories socio-constructivistes...
La dessus je suis asses d’accord.
Mais il faudrait voir quel sont les causes à effet véritablement. Tout les facteurs ne sont pas forcément pris en compte ni même connus...
Il pourrait y avoir des raisons culturelles a cela, et qui ne se maîtrisent pas à coup de politique égalitaire en quelques années.

Pareil pour l’histoire des jumeaux prouvant que l’environnement joue faiblement dans les capacités et le parcours des individus. Alors que d’autres études prouvent l’inverse, justement dans des «contextes » différents. Probablement que les critères de retenues statistiques different aussi selon les etudes. Et que toutes les causes a effets ne sont pas connues.
Et que finalement toutes ces etudes sont bonnes, mais dans un cadre précis. Celui des etudes, de leurs contextes, de leurs premisses, de leurs limitations et interprétations.

Avant meme de se demander si des statistiques sont fakes ou non, il faut se dire que ce genres d’études doivent être approchées avec un certain recul. Sinon ils n’y en aurait pas autant qui se contredisent (en apparence en tout cas, un expert de la question pourrait démontrer aucune contradiction, par exemple en exerçant une interprétation particulière).

Il n’empêche que oui, « naïvement », 18% de femmes dans un milieu, ca n’a rien d’égalitaire.
Après, amha, on manque de recul.
Envoyer chier les théories socio-constructiviste, ca ne devrait pas se faire en 15 ou 20 ans d’expérience...Amha c’est insuffisant.
D’autant plus que pleins d’etudes soutiennent cette théories, et d’autres non...
Il faut admettre qu’il y à possiblement un certain manque de savoir sur ce sujet.

Avatar de l’utilisateur
Horus
Messages : 256
Inscription : 01 nov. 2019, 01:04

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#379

Message par Horus » 29 nov. 2019, 19:23

Nicolas78 a écrit : 29 nov. 2019, 04:20
Il n’empêche que oui, « naïvement », 18% de femmes dans un milieu, ca n’a rien d’égalitaire.
Après, amha, on manque de recul.
Envoyer chier les théories socio-constructiviste, ca ne devrait pas se faire en 15 ou 20 ans d’expérience...Amha c’est insuffisant.
D’autant plus que pleins d’etudes soutiennent cette théories, et d’autres non...
Il faut admettre qu’il y à possiblement un certain manque de savoir sur ce sujet.
Cher Nicolas78

Derrière les études socioconstructivistes, il y a beaucoup de philosophie et d'idéologie et peu d'études probantes. Certains auteurs ont bien démontré qu'on peut publier à peu près n'importe quoi sur ce sujet.

Par exemple: https://www.lepoint.fr/debats/theorie-d ... or=CS2-238
Notez cependant que le titre a été exagéré par le média: l'auteur de la confession n'est pas très connu dans le milieu des études du genre. Mais ce qu'il soutient, c'est que bien des gens ont "truqué" ou inventé leurs résultats dans ces études du genre. Tout ça est bien expliqué ici, pour les abonnés du de ce journal: https://www.lepoint.fr/debats/peggy-sas ... 6757_2.php

Pour ma part, je considère que les socioconstructivistes envoient à la poubelle des années de recherches sur les différences sexuelles dans le domaine de la biologie. Alors, je me permet des les envoyer chier lorsqu'ils remettent les données biologiques bien établies en question.

Il y a des limites à vouloir déconstruire les sciences. Les socioconstructivistes veulent éliminer les concepts de genre (masculin/féminin), les anthropologues sociaux celui de race (mais ils gardent le concept d'ethnie). On remet même le concept d'espèce en question avec les véganes qui accusent les onmivores de spécisme. Bien sûr qu'il y a des intermédiaires entre mâle/femelle et entre espèces, et il n'existe pas de race pure chez l'humain, mais ces concepts ont toujours eu leur utilité et représentent des réalités que les constructivistes veulent faire disparaitre...

Pour en revenir au 18% de femmes ingénieures, je pense qu'il faut aussi tenir compte de la maternité. Une femme enceinte qui arrête de travailler pendant 2 ans (grossesse et allaitement), dans un milieu compétitif, perd des connaissances techniques et des contacts dans son milieu de travail. Ça va avoir un effet énorme sur son implication au travail. Personnellement, j'ai arrêté de faire de la chimie pendant 2 ans entre 2 emplois, et j'avais perdu beaucoup de mes connaissances théoriques et pratiques pendant ces 2 ans,beaucoup plus que ce à quoi je m'attendais. On peut donc se demander si, justement, plusieurs femmes ingénieures, ne changent pas de carrière après avoir eu un ou deux enfants.

PAr contre, je continue à penser que les femmes préfèrent les métiers dans lesquels il y a beaucoup de contacts humains, alors que les hommes vont préférer les métiers demandant des abiletés techniques ou compétitives. Question d'hormones et de sélection naturelle des comportements sur des millions d'années, favorisant le rôle de mère chez la femme et la chasse et la compétition chez l'homme. On n'a qu'à regarder chez nos cousins les primates, et on voit bien que s'occuper des enfants, ce n'est pas du tout une préoccupation des mâles. L'homme a évolué bien différemment, mais nous n'avons probablement pas atteint le même niveau d'attachement que la femme a avec ses enfants. À la naissance, nous n'avons pas un pic de sécrétion d'ocytocine favorisant un attachement presqu'inconditionnel au bébé.

Mais ça, ça ne va pas avec les socioconstructivistes qui vont mettre aussi aux poubelles la théorie de l'évolution, ainsi que le comportement humain tel que rapporté dans toutes les études ethnographiques.

Avatar de l’utilisateur
Nicolas78
Messages : 11460
Inscription : 04 janv. 2013, 15:32

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#380

Message par Nicolas78 » 30 nov. 2019, 02:53

Salut Horus,

Je plusois tes arguments, ils me paraissent correctes, c’est toujours discutables mais ils sont une ligne qui se défend bien amha.
Mes contres arguments sont rarement fait pour réduire ceux des autres (mais pour les relativiser au mieux). Quand c’est le cas, je dit les choses différemment. Je prouve.
Et c’est rare :a2:

Mais le débat fait rage...
Quand aux etudes sur la sexualité, et non le genre, donc des etudes qui prennent largement en compte la biologie, il semblerait qu’elles accordent tout de même une importance forte à l’environnement...
Je n’y peux rien, et surtout je n’ai pas trop le choix d’y apporter une certaine confiance doublée d’un certain recul (oui c’est possible).

Ceci-dit, les causes à effets du comportement humain et les interactions biologiques et environnementales/culturelles sont si complexes que je ne peux que m'apercevoir des inévitables trous de connaissances et besoin interprétatif (de résultats objectifs) sur ce sujet.
Les variables et leurs effets sont si nombreux que je n’imagine même pas que ce savoir soit aussi solide que d’autres thèmes scientifiques.

Quand je suis arrivé ici il y à quelques années, tout les sceptiques adhéraient à l’évolution.
Le débat se polarisait entre sceptiques et religieux.
Pourquoi ?
Parceque les raisons des positions de chaque parties était claires.
Ici, je ne vois que des sceptiques mais en désaccord...
Pense donc que ce n’est pas demain que je vais accorder ma préférence à une hypothèse plus que l’autre seulement en lisant les avis :mrgreen:

D’autant plus que tout le monde est d’accord pour dire que l’inné ET l’acquis sont non seulement inévitables mais aussi indissociables pour expliquer le comportement humain...
La dessus tout les sceptiques sont d’accord...

Mais ce qui fait débat, c’est quel niveau (inné VS acquis) est plus puissant que l’autre. C’est tout. Mais la base fait consensus.


Or ce genre de débat n’existe pas pour les choses qui sont mieux connues en science (plus simple a quantifier). Par exemple :
Le fait évolutif ne fait plus débat. Sont explication générale ne fait plus débat non-plus...Mais les hypothèses internent qui expliquent l’évolution plus en detail font parfois débat.
Et sa ne passionne pas autant les foules que nôtre présent débat, plus que sûrement parceque la différence majeure est la suivante : la politique s’en mêle (consciemment ou non).

Je patienterais... Apporter absolument une réponse a une question ne fait plus partie de mes besoins depuis que je ne suis plus croyant ;)

Ceci-dit, je lis assidûment ce débat.
Mais tu comprendra suite a ce message que je le trouve actuellement bloqué.

Malheureusement je n’ai pas le temps de lire toutes les etudes a ce sujet, et je n’ai pas les compétences pour en détecter les failles. Je ne peux donc pas trancher efficacement. Je me plis donc plus au consensus de la communauté scientifique, et si ce consensus évolue ou change, je changerais d’avis... Car si je me plis, c’est toujours avec un certain recul.
C’est d’ailleurs une des raison pour les quelles je crois qu’il n’est pas toujours bon d’organiser certains aspect de la société autour du savoir scientifique si ce savoir est deja trop politiquement chargé.
Cela n’est ni bon pour la société et la morale, ni bon pour la science.

Avatar de l’utilisateur
Horus
Messages : 256
Inscription : 01 nov. 2019, 01:04

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#381

Message par Horus » 05 déc. 2019, 23:02

Le groupe féministe PDF (Pour les droits des femmes) part en guerre contre la loi 16 qui, au Canada, permet aux personnes de changer leur identité de genre comme ils le veulent (sans qu'ils aient à subir d'opération ou quoique ce soit).
http://www.pdfquebec.org/documents/2019 ... nes_VF.pdf

Je vous invite à lire ce document. Ça résume bien tous les problèmes soulevés dans ce fil de discussion concernant les exagérations (légales et autres) liées aux "théories" du genre.

Je soutiens leur initiative, même si, dans certaines parties du document, on mentionne un peu trop souvent que les hommes sont responsables des problèmes des femmes, et qu'ils sont dangereux (comme si les femmes n'étaient jamais dangereuses*).


*Pensez à Karla Homolka: https://fr.wikipedia.org/wiki/Karla_Homolka

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#382

Message par Kraepelin » 06 déc. 2019, 16:09

Horus a écrit : 05 déc. 2019, 23:02 Je soutiens leur initiative, même si, dans certaines parties du document, on mentionne un peu trop souvent que les hommes sont responsables des problèmes des femmes, et qu'ils sont dangereux (comme si les femmes n'étaient jamais dangereuses*).
:meegeere:
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
spin-up
Modérateur
Modérateur
Messages : 6321
Inscription : 23 févr. 2012, 12:01

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#383

Message par spin-up » 06 déc. 2019, 16:42

Horus a écrit : 05 déc. 2019, 23:02 Je soutiens leur initiative, même si, dans certaines parties du document, on mentionne un peu trop souvent que les hommes sont responsables des problèmes des femmes, et qu'ils sont dangereux (comme si les femmes n'étaient jamais dangereuses*).
Je trouve ironique que sur un sujet particulier, tu cherches a gommer les differences hommes/femmes. Les statistiques sur les violences et homicides conjugaux sont limpides: les violences conjugales sont très majoritairement commises par des hommes sur des femmes.

https://www.francebleu.fr/infos/societe ... 1567501523

Et pitié qu'on ne vienne pas me dire, comme souvent, que les hommes tuent plus a cause de la difference de force physique: la majorité des homicides sont commis avec une arme.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#384

Message par Kraepelin » 06 déc. 2019, 17:58

spin-up a écrit : 06 déc. 2019, 16:42
Je trouve ironique que sur un sujet particulier, tu cherches a gommer les differences hommes/femmes. Les statistiques sur les violences et homicides conjugaux sont limpides: les violences conjugales sont très majoritairement commises par des hommes sur des femmes.

https://www.francebleu.fr/infos/societe ... 1567501523
FAUX!

Le nombre de meutres conjugaux, compilés par la police, sont en effet plus souvent le fait de tueurz masculins. Il y a d'autres différences entre les sexes, par exemples en ce qui regarde le nombre d'agressions sexuelles et en ce qui regarde la gravité des blessures secondaires à un affrontement coinjugal.

Par contre, les «statistiques sur la violence cinjugale» montrent que la fréquence des agressions est égale entre les sexes.

Il y a toute un fil de discuttion sur la quiestion sur ntre forum.

Mêrme Wikipédia rapporte ces chiffres
Statistique Canada effectue, également, tous les 5 ans une enquête beaucoup plus approfondie à partir de sondages sur de gros échantillons probabilistes représentatifs de la population canadienne. L'Enquête sociale générale (ESG) de 2009 montre que 6 % des Canadiens et Canadiennes rapportent avoir été victimes d'une forme de violence criminelle de la part d'un conjoint ou d'un ex-conjoint au cours des 5 années précédant l'enquête. Contrairement aux statistiques policières, l'ESG 2009 montre que les proportions de victimes de sexe masculin et féminin sont similaires.
Dernière modification par Kraepelin le 06 déc. 2019, 21:50, modifié 1 fois.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#385

Message par Etienne Beauman » 06 déc. 2019, 18:12

Kraepelin a écrit : 06 déc. 2019, 17:58 Par contre, les «statistiques sur la violence cinjugale» montrent que la fréquence des agressions est égale entre les sexes.
:menteur: :menteur: :menteur:
C'est faux.

C'est la répartition des déclarations qui est du même ordre, pas la fréquence des agressions.
Tu le sais, et tu continues à faire comme si tu ne le savais pas.
Tu devrais avoir honte.
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#386

Message par DictionnairErroné » 06 déc. 2019, 20:17

Etienne Beauman a écrit : 06 déc. 2019, 18:12 C'est la répartition des déclarations qui est du même ordre, pas la fréquence des agressions.
Complètement dans les patates l'... de mouches. N'importe quoi juste pour la satisfaction de contrarier.
Il faut cependant souligner que l'Enquête sociale générale (ESG) 200911 révélait que seulement 23 % des femmes et 7 % des hommes victimes de violence conjugale criminelle dénoncent l'incident à la police.
Contrairement aux statistiques policières, l'ESG 2009 montre que les proportions de victimes de sexe masculin et féminin sont similaires.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Violence_ ... _du_Nord_2
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
Etienne Beauman
Messages : 6881
Inscription : 20 févr. 2011, 18:59

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#387

Message par Etienne Beauman » 06 déc. 2019, 20:46

DictionnairErroné a écrit : 06 déc. 2019, 20:17 Complètement dans les patates l'... de mouches. N'importe quoi juste pour la satisfaction de contrarier.
:ouch:

T'as été lire un peu la discussion ?

J'en doutes :

Homme :
Victime rapporte plus de 10 événements 74 200 => au moins 742 000 agressions
Victime rapporte de 4 à 10 événements 79 300 => au moins 317 200 agressions
Victime rapporte 2 ou 3 événements 127 300 => au moins 254 600 agressions
Victime rapporte un seul événement 259 000 agressions
Total : 1 572 800 agressions pour le moins
Femme :
Victime rapporte plus de 10 événements 152 800 => au moins 1 528 000 agressions
Victime rapporte de 4 à 10 événements 113 700 => au moins 454 800 agressions
Victime rapporte 2 ou 3 événements 121 600 => au moins 243 200 agressions
Victime rapporte un seul événement 258 600 agressions
Total : 2 481 600 agressions pour le moins.
Au royaume des cyclopes, les borgnes sont aveugles.
Is this a discussion?

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#388

Message par Kraepelin » 06 déc. 2019, 23:28

STÉRÉOTYPES DE LA VIOLENCE

Un autre aspect du problème de la mesure de la violence est le rôle que jouent les stéréotypes sexuels dans la détermination de la culpabilité et de la sentence.

Notre représentation des hommes et des femmes est fortement teintée par la culture et les stéréotypes qui en découlent avantagent les femmes dans plusieurs situations. La justice criminelle est en une. L'image stéréotypée de la femme colle si mal avec la violence, que les acteurs du système de justice (policiers, juges, agents de probation) ont peine à croire que des femmes sont impliqué dans des crime violent prémédités ou leur cherchent des excuses lorsqu'ils ne peuvent pas le nier cette implication. Conséquemment, les femmes s'en tirent bien mieux.

Une mesure assez convaincante de l'influence de ces stéréotypes nous a été offert par les psychologie sociale. Dans les années 70 et 80 plusieurs recherches ont démontré que dans des conditions expérimentales strictes, toutes choses égales par ailleurs, les femmes recevaient de plus petites sentences pour de mêmes crimes. L'expérience type consistaient à composer deux groupes de sujets appariés à qui l'on présentait les détailles d'un procès fictif à l'aboutissement duquel l'accusé était reconnu coupable. Tous les détails étaient identiques à l'exception du sexe de l'accusé. Dans un groupe, il s'agissait d'une femme et dans l'autre d'un homme. Le rôle des sujets était de déterminer la sentence en années/mois de prison. Dans certaines expériences le sujets proposait sa peine et les moyennes étaient calculées pour les deux groupes et comparés statistiquement, dans d'autres expériences ont demandait à chacun des groupes de faire une consensus. Pour presque tous les types de crimes, les hommes recevaient des sentences plus sévères. Dans ce contexte expérimental, aucun autre variable ne pouvait expliquer les différences de sentences que la variable "stéréotype sexuel".

Je me souviens que l'analyse des cause criminels réels convergeaient avec ces résultats ce qui laissaient supposer que les stéréotypes ne jouaient pas que dans des conditions expérimentales, mais également dans la "vrai vie" des procès criminels.

J'ai retrouvé quelques donnés récentes qui montrent que la différences est toujours d'actualité.
https://www.erudit.org/fr/revues/crimin ... 1696ar.pdf

«Il semble que les femmes aient bénéficié, dans le passé, de sentences plus clémentes que les hommes lorsqu’elles étaient accusées d’avoir commis un homicide conjugal. Ainsi, au Canada, de 1974 à 1983, 31,7% des femmes contre 7,1% des hommes n’ont pas été condamnés à la suite du crime.»
https://www150.statcan.gc.ca/n1/pub/85- ... 01-fra.htm

«Les crimes violents commis par une personne de sexe masculin sont plus susceptibles de mener à un verdict de culpabilité, tandis que ceux perpétrés par une personne de sexe féminin sont plus susceptibles de se solder par un arrêt ou un retrait»
«Les contrevenantes sont moins susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’être condamnées à une peine d’emprisonnement pour avoir perpétré un crime violent
(…) En 2015-2016, les contrevenantes adultes qui ont été reconnues coupables de crimes violents étaient près de deux fois moins susceptibles que leurs homologues de sexe masculin d’être condamnées à une peine d’emprisonnement (22 % par rapport à 39 %»
Des sociologues françaises observent la même chose:
http://www.slate.fr/story/174153/societ ... mme-hommes
Les femmes sont donc moins souvent criminelles et semblent aussi glisser avec plus de facilité entre les mailles du filet. Au fur et à mesure de la procédure judiciaire, elles s’évaporent. «Elles représentent 14% des personnes mises en cause par la police et la gendarmerie; 12% des personnes mises en examen; 10% des personnes condamnées et 5% des personnes entrant en prison», rappelle, dans son article Le contrôle social réservé aux femmes: entre prison, justice et travail social, la sociologue spécialiste de la déviance et du genre Coline Cardi, également co-autrice de Penser la violence des femmes. «Ensuite, au cours du processus pénal, les femmes sont rarement sanctionnées –environ deux fois moins fréquemment que les hommes– par des décisions privatives de liberté, qu’il s’agisse de décisions avant jugement ou de décisions sentencielles.»
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
spin-up
Modérateur
Modérateur
Messages : 6321
Inscription : 23 févr. 2012, 12:01

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#389

Message par spin-up » 07 déc. 2019, 08:54

Kraepelin a écrit : 06 déc. 2019, 23:28 Un autre aspect du problème de la mesure de la violence est le rôle que jouent les stéréotypes sexuels dans la détermination de la culpabilité et de la sentence.
Compter le nombre de morts est une methode de mesure assez robuste aux stereotypes de genre. Non?

Avatar de l’utilisateur
LoutredeMer
Messages : 9042
Inscription : 30 juil. 2008, 23:34

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#390

Message par LoutredeMer » 07 déc. 2019, 13:08

spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 08:54
Kraepelin a écrit : 06 déc. 2019, 23:28 Un autre aspect du problème de la mesure de la violence est le rôle que jouent les stéréotypes sexuels dans la détermination de la culpabilité et de la sentence.
Compter le nombre de morts est une methode de mesure assez robuste aux stereotypes de genre. Non?
Enfin quelque chose de sensé.
Au Québec, en 2015, les femmes composent la totalité ou presque des victimes d’homicides (72,7 %), d’enlèvements (100 %), de séquestration (97,0 %) et d’agressions sexuelles (97,4 %) commis par un conjoint ou un ex-conjoint 7. Source : DUC 2 - MSP
En 2014, il y a eu au Québec 11 victimes d'homicide conjugal (11 femmes) et 29 victimes de tentative de meurtre en contexte conjugal (24 femmes et 5 hommes). Ainsi, les femmes représentent respectivement 100 % et 83 % des victimes de ces crimes 18. Source : DUC 2 – MSP

Au cours des 30 dernières années au Canada, le taux d’homicides conjugaux comprenant une victime féminine est demeuré environ de trois à quatre fois plus élevé que le taux d’homicide conjugal comprenant une victime masculine 1,5. Source: EH
Edité à 15 h, heure française
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#391

Message par Kraepelin » 07 déc. 2019, 16:54

spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 08:54
Kraepelin a écrit : 06 déc. 2019, 23:28 Un autre aspect du problème de la mesure de la violence est le rôle que jouent les stéréotypes sexuels dans la détermination de la culpabilité et de la sentence.
Compter le nombre de morts est une methode de mesure assez robuste aux stereotypes de genre. Non?
Si c'était si simple!

En fait, pour que les morts soient "comptabilisés", il faut déjà qu'ils soient reconnus comme des "meurtres".

Plusieurs cas de figure permettent à des assassins de tuer leur conjoint ou leurs enfants et de maquiller ça en accidents ou en morts naturelles. Mon expérience clinique et carcérale m'a appris que certains criminels sont diaboliquement intelligent, sont d'une stupéfiante sournoiserie et ne se sont fait prendre que par un exceptionnel coup du hasard. Combien y échappent et prennent l'autobus avec nous le matin ? Je n'ai pas de chiffres à ce sujet, mais je ne crois pas que cette sournoiserie criminelle sophistiquée soit distribuée entre les sexes de façon parfaitement égale.

Ensuite, lorsqu'il y a plusieurs protagonistes de sexes différents, les femmes peuvent facilement jouer la carte de la "victime" de la pauvre fille qui n'était complice que par assujettissement ou subjugation. Et c'est bien ce qu'elles font presque toutes à la recommandation de leurs avocats. Dans l'affaire Karla Homolka la tueuse s'est négociée une peine réduite en collaborant, mais aussi en jouant cette carte de la victime. Pourtant, par la suite, lorsque de nouvelles preuves vidéo irréfutables ont fini par être mise à jour par la police, ces preuves ont révélé que c'était Karla qui menait le bal de bout en bout.
Même pas besoin d'être brillante. Rappelle toi cette mère de famille qui avait assassiné des enfants pour toucher l'assurance en mettant le feu dans sa maison. Personne n'aurait soupçonné une mère de famille. Elle n'a finit par se faire prendre que parce que l'idiote a répété sa recette quelque années plus tard et que la compagnie d'assurance et les policiers ont trouvé la coïncidence un peu trop grosse.

Si tous ces meurtres maquillés étaient comptés, ça ne donnerait pas nécessairement un score égal entre les hommes et les femmes, mais je crois que ça changerait quand même significativement le tableau.
Dernière modification par Kraepelin le 07 déc. 2019, 17:27, modifié 1 fois.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
spin-up
Modérateur
Modérateur
Messages : 6321
Inscription : 23 févr. 2012, 12:01

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#392

Message par spin-up » 07 déc. 2019, 17:22

Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 16:54
spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 08:54 Compter le nombre de morts est une methode de mesure assez robuste aux stereotypes de genre. Non?
Si c'était si simple!

En fait, pour que les morts soient "comptabilisés", il faut déjà qu'ils soient reconnus comme des "meurtres".

Plusieurs cas de figure permettent à des assassins de tuer leur conjoint ou leurs enfants et de maquiller ça en accidents ou en morts naturelles. Mon expérience clinique et carcérale m'a appris que certains criminels sont diaboliquement intelligent, sont d'une stupéfiante sournoiserie et ne se sont fait prendre que par un exceptionnel coup du hasard. Combien y échappent et prennent l'autobus avec nous le matin ? Je n'ai pas de chiffres à ce sujet, mais je ne crois pas que cette sournoiserie criminelle sophistiquée soit distribuée entre les sexes de façon parfaitement égale.
Elucubrations delirantes sans aucun fondement. Et je pèse mes mots.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#393

Message par Kraepelin » 07 déc. 2019, 17:32

spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 17:22
Elucubrations delirantes sans aucun fondement. Et je pèse mes mots.
En tous cas, tu ne partages pas ma subjectivité. :a4:

Tu crois vraiment ques les stéréotypes sexuels qui déterminent la sévérité de la sentence dans des conditions expréiementales n'ont aucune influence sur les policiers dans la classification des morts accidentelles ou suspectes?

Crois tu qu'il y ait moins de femmes psychopathes que d'hommes psychopathes?
Crois-tu ques le modus operandi des psychopathes femmes soit identique à celui des psychopathes hommes dans la commission de meurtres?
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
DictionnairErroné
Messages : 4916
Inscription : 15 mai 2019, 19:25

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#394

Message par DictionnairErroné » 07 déc. 2019, 17:54

Parler de la violence et de l'hypocrisie, qui n'a pas de sexe, devient tabou lorsqu'il est question de la femme, les Germaines n'existent pas, elles sont des saintes mal comprises. Vous n'avez pas honte les esprits en manque de critiques...
un tabou est un acte interdit parce que touchant au sacré, et dont la transgression est susceptible d'entraîner un châtiment surnaturel. Par extension, tabou désigne dans un sens populaire un sujet qu'on ne doit pas évoquer selon les normes d'une culture donnée.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tabou
Certains psychologues soutiennent que la psychopathie féminine est parfois mal diagnostiquée. Elle serait confondue avec le trouble de la personnalité limite, qui se caractérise par un mauvais contrôle des émotions, des réactions impulsives et des explosions de colère. Ceci expliquerait pourquoi la plupart des études indiquent que les taux de psychopathie sont moins élevés chez les femmes.
http://www.slate.fr/story/168275/cinq-c ... ees-recues
CAROLINE GOULET
LA VIOLENCE CHEZ DES FEMMES PRESENTANT DES TRAITS PSYCHOPATHIQUES
https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstrea ... /29083.pdf

Les Germaines:
Les résultats démontrent que les traits psychopathiques (i.e. primaire et secondaire) de la femme sont reliés à sa violence psychologique. C'est la présence de traits psychopathiques primaires qui expliquerait la plus grande part de variance des comportements de violence psychologique féminins. De même, plus les femmes affichent des traits psychopathiques secondaires, plus elles tendent à être violente physiquement vis-à-vis leur conjoint. Ces résultats sont discutés à la lumière de ceux des études récentes.
Dernière modification par DictionnairErroné le 08 déc. 2019, 02:02, modifié 2 fois.
La connaissance: Un ignorant qui sait qu'il est ignorant est bien moins ignorant qu'un ignorant qui ne sait pas qu'il est ignorant.

Avatar de l’utilisateur
Nicolas78
Messages : 11460
Inscription : 04 janv. 2013, 15:32

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#395

Message par Nicolas78 » 07 déc. 2019, 22:38

Plus ca va, plus je soupçonne ce qui se passe vraiment chez les féministes et les "rekt"-féministes...Avec leurs appels à la science et aux stats, généralement truffés d’omissions interprétatives et/ou généralement tenté d’écraser leurs adversaires quand la science leurs donne raison (sans omissions), dans les deux camps.
Cad qu'ils sont toutes et tous des idéologues (consciemment ou non). Plus ca va, plus ca me parait une explication plausible à cette cacophonie entre personnes qui, pourtant, ne sont pas toutes des zozos.

Avatar de l’utilisateur
spin-up
Modérateur
Modérateur
Messages : 6321
Inscription : 23 févr. 2012, 12:01

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#396

Message par spin-up » 07 déc. 2019, 22:54

Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 17:32
spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 17:22
Elucubrations delirantes sans aucun fondement. Et je pèse mes mots.
En tous cas, tu ne partages pas ma subjectivité. :a4:
Il ne s'agit pas de comparer nos subjectivités. Je suis incredule et je pense que c'est justifié.
Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 17:32 Tu crois vraiment ques les stéréotypes sexuels qui déterminent la sévérité de la sentence dans des conditions expréiementales n'ont aucune influence sur les policiers dans la classification des morts accidentelles ou suspectes?
Oui.

Serais tu en train de suggerer qu'un differentiel de 4 a 5 pour 1 dans les homicides conjugaux serait du aux biais des enqueteurs... qui conclueraient a l'accident dans 80% des homicides commis par des femmes?

Bonne chance pour me faire avaler ca...
Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 17:32 Crois tu qu'il y ait moins de femmes psychopathes que d'hommes psychopathes?
D'aussi loin que j'ai pu chercher, ca semble solidement etabli.
Tu as des preuves du contraire?
Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 17:32 Crois-tu ques le modus operandi des psychopathes femmes soit identique à celui des psychopathes hommes dans la commission de meurtres?
Peut etre, peut etre pas, probablement pas. Mais hormis tes sentiments, sur quoi te bases tu? Et surtout, ca change quoi?

Pancrace
Messages : 469
Inscription : 28 avr. 2019, 04:04

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#397

Message par Pancrace » 07 déc. 2019, 23:20

@ Nico

Je ne pense pas qu’il soit judicieux de renvoyer dos-à-dos les partisans des théories queer ou de genre, et leurs contradicteurs. Il ne faut quand même pas oublier qu’une des premières théoriciennes, en tous cas la plus connue, Judith Butler, est philosophe et pas scientifique – autrement dit ce qu’elle raconte est juste l’expression de son feeling personnel.

J’aurais plutôt tendance à comparer les théories genrées avec la psychanalyse – d’ailleurs Judith Butler s’inspire de Michel Foucault, lui-même fasciné par Freud (bien que parfois critique). Le point commun le plus flagrant me semble être que les 2 théories partent de l’imagination fertile de leurs auteurs, et tentent ensuite de leur donner une justification scientifique (ça fait smart !), mais c’est raté la plupart du temps – dès qu’on confronte leurs théories avec les faits (qui sont têtus, comme chacun sait), on voit bien que ça colle en général pas.

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#398

Message par Kraepelin » 08 déc. 2019, 04:38

spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 22:54
Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 17:32
spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 17:22
Elucubrations delirantes sans aucun fondement. Et je pèse mes mots.
En tous cas, tu ne partages pas ma subjectivité. :a4:
Il ne s'agit pas de comparer nos subjectivités. Je suis incredule et je pense que c'est justifié.
Justifié par ta subjectivité. J'ai au moins mon expérience clinique personnelle pour alimenter ma croyance. C'est peu, mais ce n'est pas rien. Qu'as tu pour justifier le diagnostic que tu me lances au visage?
spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 22:54
Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 17:32 Tu crois vraiment ques les stéréotypes sexuels qui déterminent la sévérité de la sentence dans des conditions expréiementales n'ont aucune influence sur les policiers dans la classification des morts accidentelles ou suspectes?
Oui.

Serais tu en train de suggerer qu'un differentiel de 4 a 5 pour 1 dans les homicides conjugaux serait du aux biais des enqueteurs... qui conclueraient a l'accident dans 80% des homicides commis par des femmes?
Non, et j'ai d'ailleurs dit exactement le contraire deux messages plus haut.
Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 16:54
Si tous ces meurtres maquillés étaient comptés, ça ne donnerait pas nécessairement un score égal entre les hommes et les femmes, (...)
Par contre, je crois que ça implique quand même, dans une certaine mesure, un sous-estimation et ça invite donc à la prudence face à des chiffres qui ne sont pas obtenur en conditions expérimentales.
spin-up a écrit : 07 déc. 2019, 22:54
Kraepelin a écrit : 07 déc. 2019, 17:32 Crois-tu ques le modus operandi des psychopathes femmes soit identique à celui des psychopathes hommes dans la commission de meurtres?
Peut etre, peut etre pas, probablement pas. Mais hormis tes sentiments, sur quoi te bases tu? Et surtout, ca change quoi?
C'est une variable a considérer dans l'équation.

Nous réagissons à la réalité à partir de ce que nous en comprenons et nous comprenons la réalité à travers des prismes qui peuvent être parfois très déformant. Les sétéotypes sexuelles jouent un rôle important dans la visions déformée que nous avons de la réalité, des problèmes sociaux, dans l'appréciation de leurs cauases et de leurs importances, etc.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
Kraepelin
Messages : 8946
Inscription : 06 nov. 2003, 17:14

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#399

Message par Kraepelin » 08 déc. 2019, 05:24

DictionnairErroné a écrit : 07 déc. 2019, 17:54
Certains psychologues soutiennent que la psychopathie féminine est parfois mal diagnostiquée. Elle serait confondue avec le trouble de la personnalité limite, qui se caractérise par un mauvais contrôle des émotions, des réactions impulsives et des explosions de colère. Ceci expliquerait pourquoi la plupart des études indiquent que les taux de psychopathie sont moins élevés chez les femmes.
http://www.slate.fr/story/168275/cinq-c ... ees-recues
C'est une hypothèse largement soutenue, mais il faut souligner ici que les auteurs utilisent les diagnostics que "psychopathie" et de "personnalité antisociale" (DSM) comme des synonymes. J'appartiens à la petite communauté des psychologues qui les distinguent. Dans notre "secte" :a4: , la psychopathie est bien plus grave que la personnalité antisocale qui ne décrit (plus ou moins) que le profil des délinquant ordinaires.

Pour illuster, disons que le psychopathe c'est "Dexter" ou Catherine Tramell dans Basic Instinct ou Yanick Dubeau dans Districte 31.

La personnalité antisociale c'est plutôt Albert Stroller dans Hustle ou
François Label dans District 31.

Bon, je veux pas partir une nouvelle discussion sur autre chose ici... :stargate:
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell

Avatar de l’utilisateur
spin-up
Modérateur
Modérateur
Messages : 6321
Inscription : 23 févr. 2012, 12:01

Re: Stéréotype de genre, vraiment ?

#400

Message par spin-up » 08 déc. 2019, 08:43

Kraepelin a écrit : 08 déc. 2019, 04:38 Justifié par ta subjectivité. J'ai au moins mon expérience clinique personnelle pour alimenter ma croyance. C'est peu, mais ce n'est pas rien. Qu'as tu pour justifier le diagnostic que tu me lances au visage?
Il y a 4 a 5 fois plus d'auteurs d'homicides masculins que feminins. Ce n'est pas ma subjectivité de feministe radical qui l'a inventé.

Tu prétends remettre ca en question avec des spéculations sur le fait que les meutrières ne se font pas prendre parce que 1) elles sont plus machiavéliques que leurs confreres masculins 2) les stereotypes de genre biaisent les enqueteurs vers la piste accidentelle.
Evidemment sans rien d'autre que ton intime conviction.

Tu crois vraiment convaincre quelqu'un avec ca?

Répondre

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Jean-Francois