J'avoue personnellement que tes objections ne me convainquent pas réellement. C'est clair que le modèle que je présente est très simplifié, mais il explique quand même pas mal le phénomène.
Quelques remarques à tes objections:
Tu peux refaire le calcul avec un nombre plus réduit. Cela ne changera au mieux le résultat final que d'un facteur 10.On ne connait pas forcément 10 personnes qui vont mourir dans l'année
Ce n'est pas exactement mon hypothèse. Je suppose que tu penses au moins une fois par an à la personne qui va mourir. Ca te laisse 105070 minutes pour penser à autre chose. Note aussi qu'on pense la nuit (en rêvant par exemple), et je ne suis pas sur qu'en tenant compte de l'alternance jour/nuit, on arrive à un résultat radicalement différent.On ne pense pas a quelqu'un de différent toutes les 5 minutes, tu oublies également tout le temps ou on est train de dormir ou on a son esprit concentré sur quelquechose
Exact, mais là, ca devient extrêmement délicat, parce que, comme on l'a déjà dit, le processus de mémorisation est un processus actif. On peut penser avoir une pensée négative concernant cette personne (un sentiment de malaise diffus, ça arrive parfois souvent, non ?), puis relire ses sentiments à la lumière de ce qui s'est passé.Il faut également ajouter que le phénomène dont on parle n'est pas simplement "penser a quelqu'un au moment ou il est en train de mourir" mais plutot "sentir que quelqu'un qu'on connait est en train de mourir et qu'il nous dit adieu".
Amicalement,
Adhémar