jean7 a écrit :unptitgab a écrit :Comme écrit plus haut, le fatalisme n'est pas le déterminisme, en effet le fatalisme ne permet rien parce que tout serait écrit d'avance, le déterminisme lui dit juste qu'à tout effet on peut attribuer une cause il permet donc mouvement, au sens très large, dans ce cadre et l'apprentissage un particulier, si l'expression le feu ça brule te parait être une lapalissade c'est parce que la même cause le feu produit le même effet la chaleur, le déterminisme t'a permis de l'apprendre.
Mais Dany et Totolaristo, même s'ils ne s'en rendent pas compte, ne devraient pas être d'accord puisque ta position, même si tu n'acceptera peut-être pas de le dire comme ça, implique de disposer d'une liberté.
Le problème est toujours le même : unptitgab est obligé de s'exprimer avec le vocabulaire du libre arbitrisme... et toi
(particulièrement toi), tu es la victime
(consentante) des mots.
Je comprends et je suis d'accord avec
l'idée d'unptitgab, parce que je la comprend au delà des mots. Et je la comprends malgré la signification que le libre arbitrisme nous a
contraint, au cours des millénaires
(et pour le coup, ce n'est pas la "liberté", ça), à attribuer aux mots et à leur agencement.
J'exprimerais plutôt son post comme ça
(lis bien tout et ne te laisses pas distraire…
) :
Comme écrit plus haut, le fatalisme n'est pas le non libre arbitrisme (parce que j'espère quand même que tu as compris maintenant que le contraire du libre arbitrisme, dont je suis d'ailleurs le seul et de manière symptomatique, à employer le terme en "isme", c'est le non libre arbitrisme, pas vraiment le déterminisme. Et l'emploi de ma part dans ce post de l'un ou l'autre terme est soigneusement pesé).
En effet le fatalisme ne permet rien parce que tout serait écrit d'avance. Le déterminisme, lui, dit juste qu'à tout effet on peut attribuer une cause.
le déterminisme contraint donc au mouvement (du fait que de toute manière on est obligé de réagir à cet effet et notre réaction devient elle même une nouvelle cause, c'est à dire un nouveau déterminant) au sens très large et à l'apprentissage en particulier.
Si l'expression le "feu ça brûle" te paraît être une lapalissade, c'est parce que la même cause, le feu, produit le même effet, la chaleur… le déterminisme t'as contraint à l'apprendre.
A propos du fatalisme :
Ce qu'on appelle le fatalisme est le produit d'une programmation complexe qui nous pousse à rejeter le non libre arbitrisme en nous présentant la seule alternative soi disant possible… et elle est bien sûr à connotation négative.
Ce qui force le fataliste à dire
"à quoi bon !", ce sont des déterminants liés à son histoire personnelle.
A partir du moment, où il a été
contraint d'adopter un système de pensée non libre arbitriste, il a été aussi
contraint de dire
"à quoi bon !". Les deux contraintes sont la conséquence de ses déterminants personnels antérieurs...
mais elles ne sont pas obligatoirement liées ensembles.
"Ne rien faire", "ne pas réagir", parce qu'on est fataliste c'est aussi
(et malgré les mots), une réaction et elle est soumise à nos déterminants.
On est
toujours obligé de réagir à un effet produit par une cause. Même le
"à quoi bon !" du fataliste est une réaction et elle est contrainte...
EB, par exemple, a été non libre arbitriste à un moment de sa vie.
Mais manifestement, d'après ce qu'il écrit, à un certain moment il a été
contraint de lier les deux concepts
(en plus d'avoir été contrait de confondre non libre arbitrisme avec déterminisme), à tel point qu'il refuse même intellectuellement de seulement envisager qu'il s'agit de concepts différents.
Par contre, moi, mon histoire personnelle
me force à être non libre arbitrisme, mais tous mes déterminants personnels me poussent au contraire à ne pas considérer le non libre arbitrisme comme du fatalisme. Parce que ces mêmes déterminants personnels m'ont obligé à me déprogrammer des arguments fallacieux qui tendaient, à la fois, à me faire associer le non libre arbitrisme au fatalisme et à me faire confondre déterminisme laplacien avec le non libre arbitrisme composite
(une dénomination personnelle
).
Ce qui fait que je me retrouve avec une conception exempte de libre arbitre et
éminemment positive... et tu remarqueras
(et j'espère même que tu vas trouver ça bizarre
), qu'il n'existe absolument aucun mot consacré pour définir ça : demande toi pourquoi la seule alternative qu'on t'aie jamais proposée au libre arbitrisme est à connotation négative : le fatalisme...
...C'est peut être parce que, dans notre société
soumise au libre arbitrisme jusqu'aux tréfonds de nos processus de réflexion, de notre syntaxe, de notre vocabulaire et ce depuis des millénaires, ce mode de pensée a fini par créer, motiver, gouverner, toutes nos émotions. Au point que quasiment personne ne peut même imaginer un autre moyen de fonctionner
(disons) harmonieusement.