Les troubles psychologiques : origines

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Re: Les troubles psychologiques : origines

#26

Message par LePsychoSophe » 19 févr. 2020, 17:17

Jean-Francois a écrit : 19 févr. 2020, 16:26
LePsychoSophe a écrit : 18 févr. 2020, 14:33Voilà pourquoi avec ma femme, on a fait une grosse GROSSE thérapie avant d'avoir des gosses... :lol:
Il vaut mieux en avoir, et des velues, pour faire des enfants. Mais je ne savais pas qu'elles pouvaient se développer qu'une fois le couple formé.

Jean-François :D

C'est pas de ma faute, c'est marqué Sceptiques du Québec. Je suis déjà parti de toute façon...
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#27

Message par LePsychoSophe » 19 févr. 2020, 17:40

LoutredeMer a écrit : 19 févr. 2020, 12:20
LePsychoSophe a écrit : 18 févr. 2020, 14:33 Voilà pourquoi avec ma femme, on a fait une grosse GROSSE thérapie avant d'avoir des gosses... :lol:
Je trouve ça bien. C'est une idée qui devrait faire son chemin dans l'esprit de tous.
Mon côté dictateur obligerait les parents à faire pareil mais problème, je ne suis pas un vrai dictateur.
J'aimerais simplement que la culture nous amène à avoir un psychologue de famille, comme on a souvent un médecin de famille.
Je n'ai pas encore mis la main sur un psychologue privé de confiance vers moi mais dès que c'est le cas, je paye des séances à mes enfants. Enfin, j'attends qu'ils soient assez grands car c'est lourd et pour l'instant à part quelques TOCs très peu envahissants (et encore c'est parce que les parents sont dans la psy et qu'on a les "moyens" que notre conscience voit cela, j'imagine que dans un pays où la misère est autre, ça passerait totalement inaperçu...), ils semblent avoir un excellent équilibre mental, et je dis ça en toute objectivité (ouais, bien-sûr :lol: ).


Mais quelle santé mentale, ils auront? Car faut pas oublier que la santé mentale repose aussi sur la génétique et sur l'environnement sociale/sociétale.
Oui. Mais à quoi serviraient les psychotherapeutes si l'on ne considérait que ces aspects? Et selon moi l'environnement social et familial sont souvent liés, interdépendants.
Pour la génétique, rien à faire. Enfin pour l'instant. Pour l'environnement, familial (thérapie possible) et social... alors là... je pense que l'éducation doit aider (mais il faut des moyens...) mais c'est ultra-complexe.



LePsychoSophe a écrit : 18 févr. 2020, 14:42 Avant de l'améliorer, il faudrait déjà qu'un tiers des psychologues soit formé à la thérapie des schémas.
En quelques phrases et exemples, cette thérapie consiste en quoi?
Elle agit sur 3 dimensions comme en TCC classique : cognitions, émotions et comportements.
Mais à des niveaux bien plus profonds et généraux.

On va pas changer les pensées conscientes comme en TC classique, du style changer : "je ne vaux rien, j'y arriverai pas" ou "le voisin veut me faire du mal"... qui sont des pensées conscientes, superficielles (c'est pas péjoratif superficiel ici, disons de surface).
On va aller chercher les schémas cognitifs, càd, les usines qui produisent les pensées.
Ces schémas sont répertoriés, cf. wiki.

Il ne s'agit pas de changer les schémas cognitifs car ils sont une composante de notre personnalité. Il s'agit de les assouplir, de les rendre "normaux", soit non-productifs de symptômes.
Nous avons tous des schémas, mais ils sont censés être équilibrés, entre eux.

La partie émotionnelle, consiste à identifier les émotions à l'oeuvre par les schémas. Emotions qui remontent à l'enfance. On les capte avec des souvenirs-cibles. Un schéma d'imperfection/honte peut s'originer dans un événement comme des moqueries dans l'enfance. On va faire des exercices de reparentage partiel, càd, qu'on va faire comme si, par des jeux de rôle régressifs, on apportait une parole, une attitude relationnelle surtout (voire un geste, j'ai vu des thérapeutes de gestalt (oui ce sont des techniques de gestalt, Young est allé chercher partout) prendre leur patient dans les bras dans ces étapes thérapeutiques, moi, je ne le fais pas, du moins encore...) qu'un parent n'a pas réussi à produire ou à imprimer suffisamment.
Cette méthode va vidanger en quelque sorte les émotions, réparer un peu la blessure, mais aussi faire prendre conscience par les émotions de la nécessité au quotidien de créer un environnement qui ne laissera pas les schémas tendre vers la douleur.

Une partie comportementale qui dans la suite logique va réapprendre de nouveaux patterns au quotidien dans les relations.

Mais J'aimerais que Kraeplin apporte son expertise.

Je t'ai donné la version classique de la ST.

Perso, j'ai modifié des trucs et c'est cette thérapie modifiée que j'aimerais mettre à l'épreuve scientifique dans une thèse...

J'inclue à cela, les techniques d'entrainement à l'affirmation de soi et aux habiletés sociales. Car plus j'étudie les troubles psys plus je vois qu'ils proviennent des première interactions figures parentales-enfants et qu'au sein de ce première apprentissage implicite et explicite des modes de relations aux autres (et donc à soi), il y a un tas d'erreurs de type "éducatives" si on peut dire.
Pas assez, ou trop, ou mal prise en compte des besoins réels de l'enfant en questions, besoins uniques et qui ne correspondent pas aux besoins imaginés, projetés des parents.
Manque ou excès, de considération, de validation des émotions, des opinions, des aspirations... de la "sensibilité".

Bref, on fait une rééducation, ni plus ni moins... n'en déplaise à certains psychanalystes qui pleurent dès qu'ils entendent le mot "rééducation".






https://fr.wikipedia.org/wiki/Sch%C3%A9math%C3%A9rapie
https://www.encephale.com/Actualites/Le ... -pratiques
https://tccmontreal.files.wordpress.com ... inal-1.pdf

Si j'avais un travail à faire en recherche scientifique sur les échelles, je tenterais un truc qui me tient à coeur et qui manque cruellement : l'évaluation d'un "quartet" sur le Soi à savoir : la confiance en soi, l'affirmation de soi, l'estime de soi et le petit dernier l'affection de soi.
Avant, je disais le triptyque car j'ai rajouté la dimension émotionnelle au Soi qui manquait cruellement.
Concrètement en quelques phrases, qu'est-ce que cela signifie? et qu'est-ce que cela change?
L'estime de soi est la vision "jugée" de soi, les critères, les adjectifs.
La confiance en soi : plus concrète, plus dynamique. C'est ce que j'imagine de mes compétences, mes facultés à réaliser, à agir sur la réalité.
L'affirmation de soi (mon dada) : c'est la faculté à exprimer de Soi, à l'imprimer à l'extérieur, dans le rapport avec les autres notamment. ça va de s'habiller de la façon dont on veut, jusqu'à surtout parler de ses émotions, son ressenti et ses opinions, interprétations... Bref, tout ce qui est dedans.
Et le plus important je crois mais que je n'ai pas encore étudier suffisamment : l'affection de soi. càd le ressenti éprouvé envers soi-même. Tu peux l'appeler le narcissisme, l'amour de soi mais j'aime pas ces termes. Je reste convaincu que le moyen d'une bonne santé mentale c'est de maintenir en permanence ce sentiment d'affection (bonne, positive) envers soi-même. ça parait simple comme ça et réducteur mais c'est d'une complexité massive dans la mesure où cela dépend des autres et des éléments extérieurs.






Tu sembles être une personne ouverte et tu te destines à la recherche. Tu pourrais donc avoir un poids décisif sur une avancée dans le domaine psychothérapeutique et psychiatrique en général et particulièrement en France, qui, comme tu le soulignes semble beaucoup plus développé dans certains pays étrangers. ;)
je suis entre rougeur et excitation mentale à cette idée. Mon Moi/Soi a visiblement besoin de se nourrir de ce fantasme qui peut-être deviendra un jour réalité. A mon niveau actuel, j'ai déjà réalisé un petit bout de chemin, car avant de prétendre apporter du nouveau, vraiment nouveau, j'ai apporté du "nouveau" là où j'ai bossé. En réalité, ce n'est pas nouveau car les méthodes et ma vision existent ailleurs et depuis longtemps.
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#28

Message par LoutredeMer » 19 févr. 2020, 21:38

Merci pour les explications.
LePsychoSophe a écrit : 19 févr. 2020, 17:40 J'aimerais simplement que la culture nous amène à avoir un psychologue de famille, comme on a souvent un médecin de famille
Bonne idée. Mais il est absolument nécessaire que les dossiers du patient soient connus de part et d'autre (via dossiers médicaux informatisés et que les deux soienten liaison si necessaire.

Je n'ai pas encore mis la main sur un psychologue privé de confiance vers moi mais dès que c'est le cas, je paye des séances à mes enfants. Enfin, j'attends qu'ils soient assez grands car c'est lourd et pour l'instant à part quelques TOCs très peu envahissants,
OUi, je pense qu'il est assez aisé de voir s'ils en ont besoin ou non, enfants ou adultes.

La partie émotionnelle, consiste à identifier les émotions à l'oeuvre par les schémas. Emotions qui remontent à l'enfance. On les capte avec des souvenirs-cibles. Un schéma d'imperfection/honte peut s'originer dans un événement comme des moqueries dans l'enfance. On va faire des exercices de reparentage partiel, càd, qu'on va faire comme si, par des jeux de rôle régressifs, on apportait une parole, une attitude relationnelle surtout (voire un geste, j'ai vu des thérapeutes de gestalt (oui ce sont des techniques de gestalt, Young est allé chercher partout) prendre leur patient dans les bras dans ces étapes thérapeutiques, moi, je ne le fais pas, du moins encore...) qu'un parent n'a pas réussi à produire ou à imprimer suffisamment.
Cette méthode va vidanger en quelque sorte les émotions, réparer un peu la blessure, mais aussi faire prendre conscience par les émotions de la nécessité au quotidien de créer un environnement qui ne laissera pas les schémas tendre vers la douleur.

Une partie comportementale qui dans la suite logique va réapprendre de nouveaux patterns au quotidien dans les relations.
Ca me semble pas mal du tout.

J'inclue à cela, les techniques d'entrainement à l'affirmation de soi et aux habiletés sociales. Car plus j'étudie les troubles psys plus je vois qu'ils proviennent des première interactions figures parentales-enfants
Oui c'est possible, mais pas forcément. Dans les cas graves le trouble de personnalité sera visible dès l'enfance. Mais il peut ne pas être visible, et se révéler plus tard, à l'age adulte, lorsque l'adulte devra s'intégrer à la vie sociale et professionnelle, et gérer le relationnel au niveau personnel.

Autre chose : s'il y a par ex assujettissement par un "parent" psychotique, ce parent lui-même peut se modifier avec le temps, sa psychose se renforçant, et les effets sur l'enfant s'accroitront avec le temps. Les pressions seront donc de plus en fortes et l'état de l'enfant empirera proportionnellement avec l'avancée en âge.

Bref, on fait une rééducation, ni plus ni moins... n'en déplaise à certains psychanalystes qui pleurent dès qu'ils entendent le mot "rééducation".
Ca me semble très bien. D'autant plus que comme je le disais plus haut, la personne estimée "malade" face à quelqu'un peut se comporter normalement face à une autre. D'où mon doute face à un diagnostic DSM basé sur des questionnaires généralistes aboutissant à la conclusion que le patient est forcément "malade".

Merci pour les liens.

Je reste convaincu que le moyen d'une bonne santé mentale c'est de maintenir en permanence ce sentiment d'affection (bonne, positive) envers soi-même. ça parait simple comme ça et réducteur mais c'est d'une complexité massive dans la mesure où cela dépend des autres et des éléments extérieurs.
Absolument. Et cela inclut de savoir discerner qui nous nuit et qui nous fait du bien et de faire le tri nécessaire en radiant les "nuisibles" de notre environnment. C'est pour cela que j'insistais sur l'identification de la "nuisance" (un parent, ou autre) aidant à cerner la cause de la "maladie" qui n'en est pas une dans certains cas, mais seulement un effet miroir de la personne influente à écarter, ou des blocages importants dûs à cette personne.

je suis entre rougeur et excitation mentale à cette idée. Mon Moi/Soi a visiblement besoin de se nourrir de ce fantasme qui peut-être deviendra un jour réalité. A mon niveau actuel, j'ai déjà réalisé un petit bout de chemin, car avant de prétendre apporter du nouveau, vraiment nouveau, j'ai apporté du "nouveau" là où j'ai bossé. En réalité, ce n'est pas nouveau car les méthodes et ma vision existent ailleurs et depuis longtemps.
Tant mieux. Mais tu peux aller encore plus loin dans ton "fantasme" : tu peux sauver des vies.
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#29

Message par LePsychoSophe » 24 févr. 2020, 11:44

LoutredeMer a écrit : 19 févr. 2020, 21:38
La partie émotionnelle, consiste à identifier les émotions à l'oeuvre par les schémas. Emotions qui remontent à l'enfance. On les capte avec des souvenirs-cibles. Un schéma d'imperfection/honte peut s'originer dans un événement comme des moqueries dans l'enfance. On va faire des exercices de reparentage partiel, càd, qu'on va faire comme si, par des jeux de rôle régressifs, on apportait une parole, une attitude relationnelle surtout (voire un geste, j'ai vu des thérapeutes de gestalt (oui ce sont des techniques de gestalt, Young est allé chercher partout) prendre leur patient dans les bras dans ces étapes thérapeutiques, moi, je ne le fais pas, du moins encore...) qu'un parent n'a pas réussi à produire ou à imprimer suffisamment.
Cette méthode va vidanger en quelque sorte les émotions, réparer un peu la blessure, mais aussi faire prendre conscience par les émotions de la nécessité au quotidien de créer un environnement qui ne laissera pas les schémas tendre vers la douleur.

Une partie comportementale qui dans la suite logique va réapprendre de nouveaux patterns au quotidien dans les relations.
Ca me semble pas mal du tout.


C'est excellent car cela permet de faire prendre conscience par les émotions des manques/besoins qui provoquent les blessures.
Le vide intersidéral de l'égo...

Je pense que le thérapeute répare que dalle en vérité. Il démontre que le reparentage/rematernage apaise et qu'il faut lui donner les outils pour qu'au quotidien il fasse en sorte qu'il établisse ses besoins, sans le thérapeute.
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#30

Message par LePsychoSophe » 24 févr. 2020, 11:46

LoutredeMer a écrit : 19 févr. 2020, 21:38
Oui c'est possible, mais pas forcément. Dans les cas graves le trouble de personnalité sera visible dès l'enfance. Mais il peut ne pas être visible, et se révéler plus tard, à l'age adulte, lorsque l'adulte devra s'intégrer à la vie sociale et professionnelle, et gérer le relationnel au niveau personnel.



Quand ça se voit dans l'enfance... c'est que les besoins sont vraiment quasi pas remplis du tout, à la limite de la mort mentale.
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#31

Message par spin-up » 24 févr. 2020, 22:23

LePsychoSophe a écrit : 24 févr. 2020, 11:46 Quand ça se voit dans l'enfance... c'est que les besoins sont vraiment quasi pas remplis du tout, à la limite de la mort mentale.
Ote moi un doute. Tu ne defends quand meme pas l'idee que les troubles psychologiques infantiles sont tous le resultat des interactions parentales?

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#32

Message par LePsychoSophe » 25 févr. 2020, 10:05

spin-up a écrit : 24 févr. 2020, 22:23
LePsychoSophe a écrit : 24 févr. 2020, 11:46 Quand ça se voit dans l'enfance... c'est que les besoins sont vraiment quasi pas remplis du tout, à la limite de la mort mentale.
Ote moi un doute. Tu ne defends quand meme pas l'idee que les troubles psychologiques infantiles sont tous le resultat des interactions parentales?
Malheureusement si. Mais cela n'enlève rien au plurifactoriel : gène, alimentation, pollution, position sociale/économique...

Si tu veux aller sur l'autisme... je n'irai car je ne suis pas compétent en la matière. Mais je crois que ça l'est également, mais pas du tout la version Bettelheim. J'ai dit je crois.

Les enfants sont nés de la psychologie des parents. Donc tout problème psy ou autre d'ailleurs ne peut être que la cause parentale. A moins que les enfants proviennent d'autres phénomènes que le désir parental... les cigognes, Dieu... l'évolution...
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#33

Message par spin-up » 25 févr. 2020, 10:59

LePsychoSophe a écrit : 25 févr. 2020, 10:05 Malheureusement si. Mais cela n'enlève rien au plurifactoriel : gène, alimentation, pollution, position sociale/économique...

Si tu veux aller sur l'autisme... je n'irai car je ne suis pas compétent en la matière. Mais je crois que ça l'est également, mais pas du tout la version Bettelheim. J'ai dit je crois.

Les enfants sont nés de la psychologie des parents. Donc tout problème psy ou autre d'ailleurs ne peut être que la cause parentale. A moins que les enfants proviennent d'autres phénomènes que le désir parental... les cigognes, Dieu... l'évolution...
Excuse moi d'etre direct, mais c'est débile, ignorant et sans aucun fondement.

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#34

Message par LePsychoSophe » 25 févr. 2020, 11:56

spin-up a écrit : 25 févr. 2020, 10:59
LePsychoSophe a écrit : 25 févr. 2020, 10:05 Malheureusement si. Mais cela n'enlève rien au plurifactoriel : gène, alimentation, pollution, position sociale/économique...

Si tu veux aller sur l'autisme... je n'irai car je ne suis pas compétent en la matière. Mais je crois que ça l'est également, mais pas du tout la version Bettelheim. J'ai dit je crois.

Les enfants sont nés de la psychologie des parents. Donc tout problème psy ou autre d'ailleurs ne peut être que la cause parentale. A moins que les enfants proviennent d'autres phénomènes que le désir parental... les cigognes, Dieu... l'évolution...
Excuse moi d'etre direct, mais c'est débile, ignorant et sans aucun fondement.
:lol:

T'es pas direct, t'es agressif.
Si tu veux débattre sérieusement sur cette question, il va falloir que tu brodes mieux ou que tu empiles les articles scientifiques.

Démonte point par point mon affirmation au lieu d'une vague poussette la main devant les yeux...
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#35

Message par LePsychoSophe » 25 févr. 2020, 12:02

Je sais au moins que t'es sensible à l'origine des schémas mentaux et leur construction s'originant dans les relations parentales. On peut peut-être partir de là.
A moins que tu es déposé ces articles sans adhérer à leur conclusions...

J'ai douté longtemps... de l’origine des troubles psys. Et je ne doute plus, disons 0.1% pour rester ouvert. J'attends qu'on vienne me secouer dans mes représentations... ;)
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#36

Message par Pancrace » 25 févr. 2020, 13:45

Si tu considères la schizophrénie par exemple, les causes sont multifactorielles, mais aucune à priori ne relève de la "psychologie des parents" (idem d'ailleurs pour le trouble du spectre autistique). Lire par exemple :

https://www.inserm.fr/information-en-sa ... izophrenie

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Re: Les troubles psychologiques : origines

#37

Message par LePsychoSophe » 25 févr. 2020, 13:53

Pancrace a écrit : 25 févr. 2020, 13:45 Si tu considères la schizophrénie par exemple, les causes sont multifactorielles, mais aucune à priori ne relève de la "psychologie des parents" (idem d'ailleurs pour le trouble du spectre autistique). Lire par exemple :

https://www.inserm.fr/information-en-sa ... izophrenie
The results highlight the importance of focusing not only on the schizophrenic symptoms but also on the person and his or her subjective development of self. Therefore, these results suggest that Young's schema theory may be applied to schizophrenic patients.
source
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#38

Message par LePsychoSophe » 25 févr. 2020, 13:55

Pancrace a écrit : 25 févr. 2020, 13:45 Si tu considères la schizophrénie par exemple, les causes sont multifactorielles, mais aucune à priori ne relève de la "psychologie des parents" (idem d'ailleurs pour le trouble du spectre autistique). Lire par exemple :

https://www.inserm.fr/information-en-sa ... izophrenie
Et je te laisserai consulter les articles apportés par SpinUp concernant le rapport "parenting style" "early maladaptive schema".
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#39

Message par spin-up » 25 févr. 2020, 14:32

LePsychoSophe a écrit : 25 févr. 2020, 11:56 T'es pas direct, t'es agressif.
Si tu veux débattre sérieusement sur cette question, il va falloir que tu brodes mieux ou que tu empiles les articles scientifiques.

Démonte point par point mon affirmation au lieu d'une vague poussette la main devant les yeux...
Qu y a t il a demonter? Tu n'as fourni aucun aucun point argumentaire.
Tu enfournes tous les troubles psys infantiles dans le meme sac.
Tu ignores l'integralité des connaissances scientifiques sur le sujet.
Tu mets en second plan toutes les causes et facteurs de risques connus pour mettre en avant le facteur pour lequel le niveau de preuve est le plus bancal.

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Re: Les troubles psychologiques : origines

#40

Message par mathias » 26 févr. 2020, 09:34

Les troubles psychologiques sont détectés, quelques fois "endigués" par des méthodes diverses. leurs origines sont connues: famille, chocs émotionnels ( guerre par ex.) . L'origine "profonde" est traduite généralement par les termes : rupture, faille....... Ajouter des statistiques, des questionnaires, des enquêtes apportera t'ils des éclaircissements sur l'origine profonde ?.

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Re: Les troubles psychologiques : origines

#41

Message par richard » 26 févr. 2020, 10:59

La différence entre les humains et les autres animaux est que nous avons un langage élaboré. Si nous pouvons être bléssés par les mots, peut-être pouvons-nous aussi guérir grâce à eux.
:hello: A+

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Re: Les troubles psychologiques : origines

#42

Message par mathias » 26 févr. 2020, 11:34

richard a écrit : 26 févr. 2020, 10:59 La différence entre les humains et les autres animaux est que nous avons un langage élaboré. Si nous pouvons être bléssés par les mots, peut-être pouvons-nous aussi guérir grâce à eux.
Cela arrive ... mais une psychothérapie ne s'adresse pas à tout le monde.

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Re: Les troubles psychologiques : origines

#43

Message par LePsychoSophe » 27 févr. 2020, 11:07

spin-up a écrit : 25 févr. 2020, 14:32
LePsychoSophe a écrit : 25 févr. 2020, 11:56 T'es pas direct, t'es agressif.
Si tu veux débattre sérieusement sur cette question, il va falloir que tu brodes mieux ou que tu empiles les articles scientifiques.

Démonte point par point mon affirmation au lieu d'une vague poussette la main devant les yeux...
Qu y a t il a demonter? Tu n'as fourni aucun aucun point argumentaire.
Tu enfournes tous les troubles psys infantiles dans le meme sac.
Tu ignores l'integralité des connaissances scientifiques sur le sujet.
Tu mets en second plan toutes les causes et facteurs de risques connus pour mettre en avant le facteur pour lequel le niveau de preuve est le plus bancal.
Le fait que les tr. psys ne sont pas en lien avec les relations parentales.

Je ne parle des troubles psys infantiles, je parle des troubles psys chez les adultes. Je pourrais extrapoler chez les enfants...
Oui, j'ignore l'INTEGRALITE des connaissances scientifiques sur le sujet. Je ne souffre pas du Dunning-Krurger effect... je connais mon ignorance. Mais je sais ce que je sais aussi.

Je ne mets pas en second plan.

Je cite l'INSERM
Une affaire de génétique et d’environnement

La schizophrénie est une maladie complexe dont la survenue repose sur la présence d’éléments génétiques et environnementaux.

Composante génétique de la maladie
Il existe à priori deux types de prédisposition génétique à la maladie :

la présence chez un individu de plusieurs variants génétiques associés à un léger sur-risque de développer la maladie, qui augmentent sa vulnérabilité à des facteurs de risque environnementaux. Des travaux consistant à rechercher des gènes de susceptibilité à la maladie chez un grand nombre de patients (genome wide association) ont permis de détecter certains de ces gènes. Mais l’hétérogénéité du trouble et le faible effet de ces variations génétiques rendent difficile leur identification formelle.
la présence de mutations ponctuelles, rares mais à effet majeur, qui exposent à un risque beaucoup plus important. Certaines de ces mutations pourraient altérer des gènes impliqués dans la plasticité neuronale, c’est à dire dans la capacité des neurones à modifier leur activité en fonction de leur environnement (nouvelles connexions, nouvelles propriétés…) pour optimiser le fonctionnement cérébral.
Au total, probablement près de 10 % de la population serait porteuse de certains facteurs de vulnérabilité à la schizophrénie. Mais, rappelons-le, la maladie touche moins de 1 % des individus. En outre, chez deux vrais jumeaux qui ont le même patrimoine génétique, le risque de schizophrénie de l’un est de 30 à 40 % si l’autre est malade. Ainsi, même en présence de variants génétiques à effet majeur, la génétique n’explique pas à elle seule la survenue de la maladie : elle dépend également de l’environnement.
Je ne nie pas ce fait du tout.



Composante environnementale de la maladie
Le poids réel des facteurs environnementaux est encore mal connu, mais des travaux suggèrent que certains éléments influençant le développement cérébral (comme des problèmes au cours du développement fœtal en raison d’incompatibilité rhésus ou de complications liées à une grippe contractée pendant la grossesse) pourraient entrainer un risque de développer une schizophrénie par la suite. D’autres facteurs de risque plus tardifs sont montrés du doigt comme déclencheurs de la maladie : La consommation de substances psychogènes comme le cannabis est l’un d’entre eux. Il est maintenant établi que l’usage régulier de cannabis avant 18 ans double le risque de schizophrénie. Le fait de vivre en milieu urbain ou encore d’être enfant issu de l’immigration semble également jouer un rôle.

La maladie est par ailleurs associée à des anomalies anatomiques au niveau du cerveau : anomalies de la substance grise (les corps cellulaires des neurones et des glies) et de la substance blanche
(les fibres nerveuses, axones
et dendrites, permettant la communication entre neurones), déficit du neuropile (tissu interstitiel de la substance grise), déficit oligodendrocytaire, perte de myéline
(gaine lipidique des fibres nerveuses).
???!!!

Modèle bio-médical extrémiste!

Pas de modèle psycho-social... à part peut-être l'histoire du milieu urbain et l'immigration...

Mais RIEN sur l'environnement humain direct. On a l'impression que la SCZ survient dans un cerveau isolé d'humains... c'est vraiment une vision tronquée et biaisée politiquement...

Et les recherches sur les parenting style VS SCZ... ça parle pas à l'INSERM... Arf... j'avais oublié leur allergie à la psychanalyse...
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Pancrace
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#44

Message par Pancrace » 27 févr. 2020, 14:31

Plutôt leur allergie au bullshit je dirais... Pour wikipédia aussi, le côté "sociologique" de la maladie est considéré comme largement secondaire, ne pouvant influer que sur des personnes ayant déjà le bon profil génétique, mais ne pouvant en aucun cas susciter à lui seul le développement de la maladie. Un mauvais environnement psycho-affectif ne serait alors tout au plus qu'une sorte de booster.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophr%C3%A9nie

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LePsychoSophe
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#45

Message par LePsychoSophe » 27 févr. 2020, 16:24

Pancrace a écrit : 27 févr. 2020, 14:31 Plutôt leur allergie au bullshit je dirais... Pour wikipédia aussi, le côté "sociologique" de la maladie est considéré comme largement secondaire, ne pouvant influer que sur des personnes ayant déjà le bon profil génétique, mais ne pouvant en aucun cas susciter à lui seul le développement de la maladie. Un mauvais environnement psycho-affectif ne serait alors tout au plus qu'une sorte de booster.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Schizophr%C3%A9nie
Certes, mais l'essence sans la petite étincelle ridicule n'a jamais fait souffrir personne... ;)

Il y a un supériorité politique (social/sociétal/culturelle) du modèle bio-médical. C'est un choix pas une fatalité.
On pourrait très bien mettre en avant l'aspect psycho-relationnel et au centre les parents. Mais ça fait trop mal aux parents... alors on dit que c'est la matière neurodéveloppemental...

Cet environnement psychologique est malléable, pas la génétique (enfin pas encore). Si vous avez une chance génétique que vos enfants développent une SCZ... que vous reste t-il pour enrayer les probabilités? La façon dont vous aidez votre gamin à entrer en relation avec lui-même et avec les autres.
Qu'il développe un self solide comme le roc'.
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Re: Les troubles psychologiques : origines

#46

Message par Pancrace » 27 févr. 2020, 17:39

On pourrait très bien mettre en avant l'aspect psycho-relationnel et au centre les parents.
C'est ce qu'on faisait avant, comme par exemple Bettelheim avec l'autisme, et l'introduction de concepts fumeux tirés du chapeau des théories psychanalytiques, comme celui de "mère castratrice".
Mais ça fait trop mal aux parents... alors on dit que c'est la matière neurodéveloppemental...
On dit pas ça pour faire plaisir aux parents (même si c'est un fait que l'explication biologique est déculpabilisante dans une certaine mesure), mais parce que les recherches scientifiques modernes l'indiquent...

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