
Oui, le système soutient la corruption des élus/élites. La corruption est intrinsèque au système actuel.
La plupart des hommes politiques mouillés dans les abus de biens public, financements occultes de campagnes, trafic d'influence, fausses factures, emplois fictifs etc ne vont pas en prison comme le ferait un citoyen lambda et poursuivent tranquillement leur activité en se représentant notamment à des élections, à la tête de leur mairie par ex, en prenant des supers avocats qui vont faire traîner l'affaire d'appel en cassation et obtenir généralement un non-lieu, etc.
On prend un bouc émissaire de temps en temps (F. Fillon par ex) et les autres continuent de gruger en toute liberté. On licencie les collaborateurs, le "petit personnel", boucs-émissaires faciles et "la tête" continue tranquillement ou presque... cf Sarkozy par ex, cumulard d'affaires louches depuis 13 ans mais qui est toujours "un homme public" actif et donne ses conférences à travers le monde.
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https://blogs.mediapart.fr/charles-kaba ... u-du-monde
"Raymond Barre, ancien ministre des Finances, puis Premier ministre pendant cinq ans, a dissimulé pendant des années, à Bâle, en Suisse, une fortune s'élevant à environ 11 millions de francs suisses. Soit quelque 6,8 millions d'euros (valeur de 2007). Le monsieur était alors réputé pour sa rigueur.....François Fillon ne fut donc qu'une pâle imitation, une pâle photocopie du modèle, incapable d'entretenir l'image de l'homme vertueux et rigoureux jusqu'à sa mort.
A quoi bon continuer de faire les procès des évadés fiscaux, lorsqu'on ne trouve rien à redire sur un pays comme la Suisse qui profite de tous les malheurs de la terre, de tous les criminels de ce bas monde?
Mon ennemi, c'est la Finance (Macron)....avait claironné François Hollande pour appâter quelques électeurs. Hélas, grâce aux confidences de la cocue, on a su plus tard que les réels ennemis de monsieur Hollande étaient les sans-dents....ces gens pour qui l'Etat dépense "charitablement" un pognon de dingue."
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Wiki :
"Le statut juridictionnel du président de la République française est précisé dans la Constitution de la Ve République, aux articles 67 et 68, dont la rédaction actuelle date de 2007.
Le président de la République jouit d'une irresponsabilité pour tous les actes qu'il a accomplis en cette qualité. Cette disposition est très consensuelle ; elle est héritée de la monarchie (« le roi ne peut mal faire ») et a été affirmée dans toutes les Constitutions depuis celle de 1791. L'irresponsabilité est tout de même limitée par les compétences de la Cour pénale internationale (en cas de génocide, de crime contre l'humanité, de crime d'agression et de crime de guerre). Le président de la République peut par ailleurs être destitué par le Parlement réuni en Haute Cour « en cas de manquement à ses devoirs manifestement incompatible avec l'exercice de son mandat », sans que cela ne soit considéré comme un jugement.
De plus, le chef de l'État bénéficie d'une inviolabilité, qui empêche toute procédure administrative, civile ou pénale à son encontre, pour des faits commis en dehors de ses fonctions présidentielles. Cette inviolabilité prend fin un mois après la fin de son mandat. "
https://fr.wikipedia.org/wiki/Statut_ju ... %C3%A7aise