Zebra a écrit : 09 août 2020, 15:54Mais ensuite ? Pourquoi ? Parce qu'on veut absolument y croire ?
 
Très fort probablement à cause de l'importance qu'on accorde à une croyance, ce qui implique des émotions.
La raison pour laquelle il est difficile de comprendre pourquoi untel ou untel s'accroche parmi les évidences et/ou les preuves, c'est parce que nous, nous n'avons pas d'implication émotionnelle avec telle ou telle croyance.
Pour se mettre en contexte (
artificiel) et tenter de comprendre, imaginons la personne que nous apprécions le plus et/ou que nous avons le plus confiance dans la vie : elle se retrouve accusée d'un acte auquel nous n'aurions jamais imaginé qu'elle pourrait faire. Il n'y a pas de preuve absolue contre elle (
vidéo, P. Ex.), mais disons que le faisceau de présomption (
alibi, synchronicité, témoignages, etc.) est totalement contre elle.
Puisqu'impliqué émotionnellement, puisqu'important pour nous, allons-nous — facilement — privilégier l'hypothèse envers laquelle pointe le faisceau de présomption?
Fort probablement 
pas autant facilement que s'il s'agissait d'un total inconnu/étranger, auquel cas, rationnellement, nous allons conclure qu'un faisceau de présomption est suffisant pour estimer 
qu'il est plus probable que l'inverse que cela c’est passé.