LePsy a écrit :Bref, il est tant que je rencontre des asexués heureux car ceux que je vois ne le sont pas. Et oui, mon esprit binaire et réducteur me mène la vie dure...
Quand on va voir un psychologue, généralement, c'est qu'on traverse une période de la vie ou le bonheur n'est pas forcement au beau fix. Ou alors, on parle principalement des problèmes...De plus, l’asexualité peut aussi être un symptôme, et non forcement une cause (dépression par exemple ?). Ou pire, peut être inscrit dans une boucle rétro-causale.
Le risque de biais dans tes jugements me paraissent...Fort. Voir très fort.
Je dit pas que c'est le cas hein. Mais ça mérite que tu trouve des outils pour en avoir une idée.
Tu nous a pas dit que tu allais pondre une thèse en psychologie un de ces jour ? Si oui. J'espère que ton approche sera un peut plus rigoureuse (en plus de sous-entendre des trucs que tu laisse aux autres le soins d’interpréter)

(et si possible plus rigoureuse qu'un virement de bord sur la foi d'un témoignage unique, aussi...

).
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MaisBienSur a écrit : 24 août 2020, 16:25
Je ne suis pas sûr qu'un seul témoignage suffise à prouver que tu te sois trompé, mais si ça te va, ça me va
J'ai plein de témoignages comme quoi la betterave rouge c'est bon, mais je continue a trouver ça dég...
En fait, ça dépend de sa prémisse de base. Si il part du principe que l'asexualité est un problème pour tout les cas (ou presque du moins, sauf cas de dérèglement chimique, psychologique, etc, bref quelques exemptions a la règle), et ce sur le fondement du subjectif des patients, et non d'une étude rigoureuse sur une notion pathologique cadrée et avec des échantillons décrits convenablement...alors un témoignage suffis a renverser toute sa prémisse...
Si il est plus nuancé, et qu'il pense que ça peut parfois poser problème, et parfois non, et que ça mérite un croisement de témoignages + des recherches rigoureuses sur le sujet. Alors il faut effectivement plus qu'un témoignage. D'autant plus qu'un témoignage, ça peut être faux (comme tu l'a dit).