Totolaristo a écrit : 04 oct. 2020, 09:56
Je me tâte à arrêter de répondre. Complexité et indéterminisme n’ont rien à voir.
J'essaye à nouveau alors.
Je reprend à :
Totolaristo a écrit : 04 oct. 2020, 01:54
Quand vous dites :
Non.
C'est simplement qu'on considère que les neurotransmetteurs font partie de l'individu.
C’est complètement à côté de la plaque et ça me donne cruellement l’impression de parler dans le vide.
Peu importe qu’ils fassent partie ou non de l’individu.
La question importante c’est surtout : qu’est ce qui dicte le comportement de la matière ?
Si les neurotransmetteurs ont un comportement déterminé et que la pensée découle des neurotransmetteurs, alors la pensée est déterminée.
Ce qui ressort des discussions derniers jours c’est que l’univers ne serait pas déterminé.
Donc je demande simplement comment on doit concevoir un état non déterminé des neurotransmetteurs. Comment appliquer aux neurotransmetteurs un comportement quantique ?
Mais on est aussi d’accord que l’indéterminisme n’implique pas le libre arbitre. Alors que je maintient que le déterminisme l’empêche.
Ligne à ligne.
- On partage au moins l'impression de parler dans le vide. C'est déjà ça.
- Je reviendrais en fin de message sur l'importance de savoir ce qui fait partie de l'individu et ce qui n'en fait pas partie.
- Chaque comportement a une cause. je rappelle que je reste dans le déterminisme par nécessité puisque le point que je défend est le compatibilisme, position selon laquelle le déterminisme permet d'expliquer la liberté et le libre arbitre tant que l'on ne les décrète pas incompatibles par définition mais qu'on se réfère aux acceptions d'usage commun. La liberté et le libre arbitre par contre n'expliquent rien du tout, ce ne sont pas des principes de la physique. Ce sont des concepts rendant compte de données observables. Donc, " qu’est ce qui dicte le comportement de la matière ?", ses déterminants.
- Vraiment, que la pensée soit déterminée, ça change quoi ? en tout cas je n'ai jamais prétendu le contraire. déterminée en partie par l'individu (il y a des intrants).
- L'univers ne serait pas déterminé… j'en sais rien. il m'a toujours paru suspect qu'il puisse l'être puisqu'aucune cause ne le précède… on ne m'a pas donné de réponse à cet apparent paradoxe (mais je suis confiant, il y en a surement une).
- Je n'ai aucune idée sur l'éventuel comportement indéterminé d'un neurotransmetteur ou comment leur appliquer un comportement quantique. là aussi, je suis confiant : ceux qui planchent sur la réalisation d'ordinateurs quantiques devraient être capables de répondre à ça.
- L'indéterminisme selon moi pourrait surtout être le véritable obstacle à la possibilité du libre arbitre. Si à chaque instant et étape de fonctionnement du cerveau intervenaient des comportement dus par intrication à des causes externes à l'individu, ce ne serait effectivement plus possible de lui attribuer ses faits et gestes. donc plus de libre arbitre. Le déterminisme au contraire en confirme l'existence.
Fin du message, je reviens donc sur la ligne 2.
Rien n'advient sans cause et la cause précède l'effet.
Partant de ça, pour aborder une question, j'ai 3 types de points de vues possibles : holistique, atomiste ou intermédiaire.
Le point de vue holistique pour s'interroger sur ce qui convient pour qualifier des comportements humain, on ne voit pas trop l'intérêt.
Le point de vue atomiste est plus intéressant car il il donne l'impression que plus on décompose, découpe, segmente, plus on se rapproche de l'inconnue vérités fondamentale et révélatrice… Et puis c'est passionnant. comme on a avancé dans la connaissance de la matière (l'atome aujourd'hui nous parait presque gros ) on visualise des myriades de micro-cascades de causses-effets qui sont à la source de tout et rien n'y échappe. Et voici que où qu'on regarde, tout s'explique par ça. et hop, zoom arrière, en assemblant du causal je n'ai que du causal plus gros, tout est causal et voilà un monde nouveau : ce qui n'est pas causal n'est pas.
Seulement voilà, si je fais la même chose avec une pipe, elle disparait. (tout est atome, il n'y a pas d'atome de pipe donc il n'y a pas de pipe).
Donc on on se dit que on a du faire une bourde quelque part et on regarde ce que ça donne autrement.
Remarque, si on est sur une réflexion purement fondamentale, les points de vues holistiques et atomistes peuvent être les meilleurs.
Le point de vue intermédiaire donc. oui mais lequel, il y en a beaucoup ? Tiens, si on le choisissais en adéquation avec la question que l'on veut aborder ? On parle de quoi… le libre arbitre des neurones ? Non. Le libre arbitre des humides ? Non. Le libre arbitre de l'homme, au sens espèce ou individuel ? Individuel.
Et là, on se pose la question : comment on définit l'individu.
Je m'arrête là, le but était seulement de justifier de s'intéresser à ce qui compose l'individu pour aborder une question portant sur les implications du déterminisme sur le libre arbitre. (tout ça pour ça).