Ah, les empoisonneuses célèbres...
Un élément que vous négligez.
Le romantisme !
Bien sûr qu'il y eut des empoisonneurs.
Mais une empoisonneuse, ça a un de ces côtés romantiques surannés.
On va me ressortir le coup du stéréotype, de la misogynie... Que sais-je encore...
Quand même... En littérature, vous croyez vraiment que certains livres auraient connu le succès que l'on sait, si le personnage central n'avait pas été une femme ?
Violette Nozière, par exemple.
Marcel ou Eugène Nozière, ça ne le fait pas vraiment.
Ce n'est pas porteur.
Je vous le dis, les empoisonneuses, c'est de l'ordre du patrimoine français !
Marie Besnard, c'était quelqu'un aussi.
C'est comme tout, tout passe, tout trépasse...
Romantisme, quand tu nous tiens...
Tu seras une femme, mon fils.
