Merci pour ces précisions, Jean-FrançoisJean-Francois a écrit : 19 déc. 2020, 01:32 La substance des vaccins est rapidement éliminée, particulièrement pour les vaccins à ARNm*. Ce qui reste en nous, c'est la capacité de notre système immunitaire à produire des anticorps en cas de besoin. Mais les anticorps ne sont pas produits en grande quantité si le besoin ne s'en fait pas sentir (i.e., pas d'infection). L'irréversibilité, c'est à dire la mémoire à long terme de la réponse contre un agent infectieux, me parait une bonne chose dans ce cas.
* Les ARNm sont des molécules de relativement petite taille et assez peu stables. Elles se dégradent rapidement. Les vaccins à ARNm servent à faire produire l'antigène par le corps plutôt que de l'injecter. L'antigène est aussi éliminé naturellement, entre autre par des cellules immunitaires comme les lymphocytes et macrophages.

Du coup je viens de trouver cet intéressant article du Monde : L’aventure scientifique des vaccins à ARN messager
Cet historique est accessible à toute compréhension (même s'il est un peu long, cela vaut la peine de le lire). J'aurai quelques remarques à faire mais il faut que je le relise avant.