Totolaristo a écrit : 03 févr. 2021, 17:47
@Jean7
Notre interaction présente modifiera à jamais le comportement de nos deux tas de matière. Il n’y a pas de plus ou moins indépendant.
Toute la matière qui compose l’univers est en interaction permanente, ne serait ce que par la gravité que les corps exercent les uns sur les autres...
Que deux systèmes soient indépendantd ne veut de toute façon pas dire qu’ils ne respectent plus les lois de la physique...
Intéressons nous aux premières représentations de l'art pariétal qui expriment une pensée symbolique élaborée, celle d'individus capables de produire et de reproduire des mythes.
Mythes fondateurs, preludant les sociétés futures. (Cf. les aborigènes en Australie, l'une des dernières populations où cette notion de mythe est perpétrée et respectée. Jusqu'à quand?...).
Avant de parvenir à ce stade, il a fallu que se produise une organisation des sociétés humaines, qui ont permis l'émergence d'une conscience collective, la cohésion et la cohérence du groupe, puis la conscience individuelle, résultant de la pression du milieu. Pas d'organisation sociale humaine, ou proto-humaine, pas d'individu. C'est le groupe qui a permis la survie de l'individu, pas l'inverse. On a un peu trop tendance à l'oublier. Ce cycle a pris des milliers d'années. Ce qui suppose non pas une compétition, une rivalité premières, mais une entraide entre individus d'une même espèce, occupant un même espace. Les modifications génétiques ont produit la suite.
Le vivant est soumis aux lois de la physique, dont on ne peut faire abstraction, et aux lois de la biologie, c'est à dire l'organisation du vivant.
Biologie qui répond à une information. Quant à son origine, elle reste bien mystérieuse.
Passer des acides aminés (matière inanimée) au vivant c'est une autre paire de manches.
Avant de parvenir à cette qualité d'art pariétal évoquée plus haut, il a fallu atteindre une maturité sociale et cognitive certaines.
Ce qui revient à préciser que le déterminisme, le libre-arbitre, sont des notions qui relèveraient d'une vue de l'esprit "moderne", en phase avec des questions relevant de l'existentiel, plutôt propre aux organisations sociales séculaires.
Un questionnement de l'esprit qui aurait oublié ses racines...