Inso a écrit : 28 janv. 2021, 18:05
Même si les médias officiels font un travail de journaliste (ce qui impose certaines règles dont des éthiques, contrairement aux sites de "réinformation"), ils sont là pour transmettre (et à juste titre) une information qui peut être erronée ou pas encore étayée, surtout quand il s'agit d'information scientifique.
C'est sûr, et la prudence est toujours de mise. Ces médias ont transmis les appels à la prudence du collège des médecins aussi (par la suite), et de l'ordre des pharmaciens.
Il s'agissait d'un scientifique (quand même) qui s'adressait à nous, il n'y a pas eu déformation journalistique (parce que des fois, les concepts scientifiques peuvent être mal compris par les journalistes eux-mêmes).
Et ce scientifique a répondu à quelques questions que je me posais finalement, à savoir (notamment) que les médecins peuvent prescrire la colchicine sans l'autorisation des autorités (comme Santé Canada) puisqu'il s'agit d'un médicament connu.
De plus, et si on joue un peu avec les données et qu'on ne tient pas compte de 300 individus qui n'ont pas été testés avec certitude, les résultats de l'étude deviennent statistiquement significatifs.
Remarquez que contrairement à ce que spin-up dit, ce n'est pas l'un ou l'autre. Quand on approche cette signifiance statistique c'est bien différent de ''les gens meurent encore plus avec le médicament'', il devient plausible que le médicament soit bon même s'il n'est pas miraculeux. Et puisqu'un docteur préfère avoir un traitement à donner plutôt que rien (habituellement), surtout s'il ne le tue pas, cela devient intéressant (et c'est pour cette raison que la colchicine va être utilisée par certains médecins).
Il faut être prudent quand même, il ne faut pas que ça tue le malade. Mais j'imagine que personne n'est mort de la colchicine durant cette étude (et de la Covid oui).