Malk-Shur a écrit :Mais à cette époque, le vivant n'était même pas défini, et mêmes les définitions actuelles posent problème entre les scientifique, pour l'intégration (ou non) du virus dans cette catégorie, par exemple
Oui, et puis? C'est justement parce qu'on définit la vie en terme de manifestations, de phénomènes, qu'il y a un problème. Les scientifiques savent que l'univers est complexe, l'acceptent et cherchent à faire progresser les connaissances sur l'univers lui-même (pas sur ce qu'ils pourraient penser a priori que l'univers est).
Oui, on peut éliminer tout problème en simplifiant la question comme vous le faites en affirmant "tout est dieu, tout est vie". Que votre discours soit plus sophistiqué que celui de parcibul (par ex.) ne change rien à ce point fondamental. Sauf que votre manière de "définir" la vie ne pose pas vraiment de problème (d'autant moins que vous ne proposer pas grand chose), mais n'offre rien d'objectif en échange.
Bon, on peut se demander s'il y a un intérêt à découvrir des choses, et s'il ne vaut pas mieux l'obscurantisme de démarches moins fertiles. Mais, c'est une autre question.
Malk-Shur a écrit :JF a écrit :Libre à vous de croire qu'une vibration est vivante (voire la Vie elle-même)
Oui je pense que la vie est vivante (c'est plus une question de définition que de démonstration d'ailleurs). Pourquoi, pas vous ?
Vous changez le sujet. Je disai que, selon la perception que j'ai de ce que vous dites (vous n'êtes pas très clair sur le point), pour vous la vibration est vivante ou la vibration est la Vie. Vous ne disiez pas que la vie est vivante, vous disiez que tout ce qui est vibration est vivant.
Je ne comprends pas vraiment ce que vous voulez dire parce que j'accepte comme tautologique de dire que "la vie est vivante" (dans le sens de "les êtres vivants sont vivants"). Maintenant, si de dire que la vie est vivante veut dire qu'il existe une entité appelée la Vie qui est elle-même vivante, ça pose le problème de savoir ce qu'est la vie (minuscule) alors? Problème qui se résoud mystiquement mais pas rationnellement.
De plus, concevoir la vie comme une entité vivante est la réifier: faire de la vie une chose, la Vie. Cette manière de faire est celle qui a conduit les anciens à définir leurs Dieux comme des humains caractérisés par des propriétés naturelles: Eros est l'amour, Zeus est le tonnerre (entre autes), etc. Ce qui fait que votre manière de concevoir les choses une digne descendante de la pensée magique, d'une forme de superstition.
Elle se base sur un axiome fondamental qui est le suivant :
Toute démonstration, toute perception et toute intuition est intimement tributaire de notre propre existance. Elle doit donc être posée comme base et non comme sous-produit, car tout ce que nous analysons passe par elle.
Admettre un tel axiome (et sa conséquence) est tout à fait légitime
Je n'ai pas de problème véritable avec cet axiome. Seulement, vous faites dérailler rapidement cet axiome par des paralogismes (parce que vous ne semblez pas conscient des nombreux
non sequitur et autres erreurs de logique) et en ne contingentant pas réellement votre discours "philosophique" à ce qui est connu et observé. Cela vous conduit régulièrement à des "conséquences" qui ne sont a) qu'allusion, car vous ne les énoncez que très rarement et vous n'énoncez jamais le raisonnement qui vous y conduit; b) que subjectives, ce sont celles que vous préférez; c) que vous ne vérifiez pas sérieusement.
Malk-Shur a écrit :JF a écrit :Lequel des cinq doigts que vous avez à la main gauche (enfin, je suppose) "va plus de soi" que les autres?
Le problème ne va pas dans l'emplacement, mais dans le nombre. 1 est un nombre particulier, notamment en mathématique
Non, le problème est là: quel doigt correspond à ce nombre "1"?
Je vous dis ça pour vous faire réaliser que les nombres sont à la base des quantités qui peuvent être ordinal ou cardinal. Il est très probable que les mathématiques que nous connaissons actuellement se sont développées sur les ordinaux (premier, deuxième, troisième...; ce
livre date un peu mais je l'ai trouvé pas mal, je ne sais pas si Denis l'a lu et en pense quelque chose (surtout que c'est du "style libre")). L'abstraction, la séparation du nombre du chiffre est probablement survenue plus tardivement. En fait, les ordinaux, c'est probablement ce qui lie le mieux les mathématiques à la réalité.
Des études ont montré que l'on peut évaluer un petit nombre d'objets (jusqu'à 4 ou 5 en moyenne) sans véritablement les compter. C'est pourquoi votre affirmation selon laquelle le 1 "va plus de soi" que le 2 ou le 3 n'est pas tout à fait juste.
Si l'on privilégie les explications uniques, globalisantes, c'est parce qu'elles simplifient la réflexion. Cela ne veut pas dire qu'il soit juste de n'offrir qu'une seule explication pour tout. Si une seule explication n'explique rien, il faut en offrir plusieurs. Et, n'en déplaise aux physiciens et autres cosmologistes hantés par une théorie universelle, le Big Bang n'explique pas le
cycle de Krebs.
Jean-François