Même si la science n'est pas équipée pour déterminer ce qui est bien ou mal, les faits scientifiques offrent un socle factuel pour asseoir une réflexion éthique. La religion n'offre que des pseudo-réponses parce qu'elle ne dispose pas de moyen de savoir si ses réponses sont illusoires ou pas. Prétendre que la religion répond à des "pourquoi" est faire croire qu'elle dispose d'un tel moyen. C'est faux.Kraepelin a écrit : 03 sept. 2021, 12:08Le "pourquoi" en termes de causalité, pas ne termes de sens, de signification. La science nous explique parfois comment la réalité fonctionne, mais elle n'offre aucun repère pour déterminer ce qui est bien ou malJean-Francois a écrit : 02 sept. 2021, 20:23La science répond à des questions sous forme de "pourquoi" mais elle le fait différemment de la religion. la religion lorsqu'elle tient compte de ce qui est (tel que déterminé par la science).
Même si c'était vrai (surtout en considérant que "la religion" ça n'existe pas*: il y a de nombreux systèmes religieux, régulièrement incompatibles entre eux), en quoi cela a-t-il apporté grand-chose? C'est surtout à partir du moment où le discours philosophique détaché des contraintes religieuses est devenu plus prédominant ("Lumières") que de véritables progrès humanistes sont apparus.La religion a pas mal porté seule la réflexion éthique sur ses épaules pendant quelques milliers d'années
Dans ce cas, il vaut mieux utiliser le second terme. Ça n'est pas du tout la même chose vu que "la" religion vient avec des fantasmes surnaturels qui entretiennent les visions superstitieuses des choses.De toute façon, mes remarques empruntent les termes "religion", mais l'expression "éthique philosophique" aurait pu aussi faire l'affaire
Jean-François
* J'imagine que tu penses principalement "christianisme" quand tu emploies le terme mais la religion aztèque fait aussi partie de "la religion". Et ses principes religieux qui comprennaient les sacrifices humains étaient des principes moraux (dans le cadre de l'adhésion à ce système).