Les sociétés, la plupart d'entre elles, ont vécu dans une sorte de cocon protecteur durant une bonne année et demie. Gestes protecteurs, barrières de sécurité... qui ont provoqué une mise à l'écart d'une bonne partie de la population, par rapport à des problèmes de santé habituels, et connus.Ceci dit, les pédiatres s'attendent à une recrudescence des bronchiolites cet hiver chez les plus jeunes, les gestes barrières les ayant empêché d'être exposé à d'autres agents infectieux et d'en avoir développé une immunité naturelle. A voir.
Si on considère ce qui relève des gastroentérites, l'effet constaté a été net.
Comment sera opéré le retour à la "normale", c'est à dire les retrouvailles avec les conditions du monde d'"avant"?
Les mesures de protection mises en place, durant cette pandémie, vont-elles avoir induit des comportements positifs, durables ?
Les épidémies de grippe, ou états grippaux, de gastro-entérites,... ont un coût avéré sur le plan économique.
Il y a certainement moyen d'en retirer quelques leçons et de pouvoir procéder à des économies substantielles tout en désengorgeant les services de santé.
Ce qui revient à préciser, qu'en termes d'éducation à la santé, sur des plans basiques, pratiques, pragmatiques, est-il envisageable d'en retirer des bénéfices ou cela risque-t-il de retourner dans les souhaits utopiques de conduites humaines ?
A cet égard, le "j'm'en foutisme" français est une "valeur" séculaire.
A voir et à suivre...