Propos caricaturaux ?
Bien.
Démonstration avec un simple exemple.
Rappel de l'affaire IEP de Grenoble.
https://www.lepoint.fr/justice/sciences ... 8_2386.php
L'une des égéries représentant les "offensés" (= les "wokes"), Mélanie Luce présidente de l'UNEF.
Sa réaction suite à cette affaire, à partir de 8'20" dans la vidéo :
https://m.youtube.com/watch?v=38J2RhsavHo
Elle exprime des regrets. Elle ne condamne à aucun moment. Pourtant Sonia Mabrouk insisté, elle lui tend la perche. Mélanie Luce n'a même pas conscience des dommages collatéraux.
Doit-on rappeler à cette personne que certains des actes actes commis tombent sous le coup de la loi?
Avec les poursuites prévues par le législateur.
Le corpus législatif en vigueur concerne tous les individus citoyens, quelles que soient leurs origines, leurs orientations leurs préférences, leur religion, leurs croyances... Être "offensé" ou quoi que ce soit d'autre ne conduit à aucune dispense.
Dans le cas évoqué, au minimum :
- accusations contre des personnes
- accusations contre des fonctionnaires assermentés dans l'exercice de leurs fonctions
- entraves diverses au fonctionnement d'une institution
- .....
Cette personne se prétend "racisée". Fort bien.
A partir de 2'10" dans la vidéo.
Depuis juillet 2018, le mot et la notion de "race" ont disparu définitivement de la constitution française.
Cette présidente d'un syndicat étudiant, même (très) minoritaire, a-t-elle bien conscience de tous les enjeux que sa fonction, via sa personne, représente ?
Balancer à l'antenne de telles âneries rétrogrades,...
Au regard des faits, documentés, sourcés, a-t-on affaire à une manifestation d'intelligence ou à de la pure connerie rhétorique avec une dérive contre les lois de la République, et la laïcité ?
Le terme "islamophobie" a été employé, non dénoncé par Mélanie Luce. Il lui convient très bien.
Si Samuel Paty avait été accusé de racisme anti-musulman, et non d'islamophobie, sur les réseaux sociaux, avec les relais que l'on connaît (CCIF aujourd'hui dissous,...), la tournure des évènements aurait peut-être pu être autre. Nous ne le saurons jamais.
Il y a un très fort distingo.
J'ai suffisamment traité de ce terme et de cette pseudo-notion, qui n'est autre qu'une pure escroquerie intellectuelle.
L'affaire de l'IEP de Grenoble s'est produite en mars 2021.
Samuel Paty a été assassiné, décapité, le 16 octobre 2020.
Il faut vraiment être sérieusement demeuré pour se livrer à de telles voies de faits en mars 2021, suite à ce qui s'est passé en octobre 2020. En clair, mettre en danger physique deux enseignants, avec les tarésqui circulent dans le paysage, ça ne leur est même pas monté au cerveau. Il y a eu un précédent, non?
Les gars sont à Sciences po, en principe disposant de facultés intellectuelles pleines et entières.
Quand j'évoque les noms d'Élisabeth Badinter, philosophe, femme de lettres, féministe,...et de son mari, Robert Badinter, homme politique, ancien ministre de la justice, ancien juriste, essayiste,... c'est qu'il y a une raison, surtout compte-tenu de leur carrière et des traces qu'ils laisseront dans l'histoire et dans la mémoire.
C'est d'un tout autre niveau que les délires des "offensés" à la con, et pour cause. Les Badinter ont fait avancer l'histoire. Les "offensés" la font reculer.
Ce qui conduit à préciser trois axes :
- continue-t-"on" à se ranger du côté des "escrocs" intellectuels?
- demeure-t-"on" un "idiot utile"?
- peut-"on" faire preuve de réflexion pouvant conduire à une distanciation ?
C'est un exemple, et uniquement un exemple...
Parmi bien d'autres...
Propos caricaturaux? Toujours ?
Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde. Albert Camus
Ignorer l'histoire, c'est être condamné à la revivre. Certainement un penseur grec de l'antiquité. Goya.
Le sommeil de la raison engendre des monstres.