ABC a écrit : 23 oct. 2021, 10:59Même les "puissants", ces marionnettistes supposés, décident sur la base de ce qui va leur rapporter (en termes de voix pour les hommes politiques, en termes de ventes pour les industriels). Ils sont les marionnettes de nos attentes, objectifs et valeurs.
Etienne Beauman a écrit : 23 oct. 2021, 11:35Les politiques menées depuis des décennies profitent avant tout aux plus riches.
Les dommages créés par les désordres climatiques et les dangers que font peser la perte de biodiversité (je pense en particulier au
phytoplancton, une source très importante de conversion de CO2 en oxygène) nuiront à tous, et ce gravement. La menace est collective.
Notre appétit de toujours plus de tout motive tout le monde. Les riches sont simplement une partie d'entre nous qui s'est trouvée dans une situation leur permettant d'alimenter, plus que d'autres, cette addiction.
Au cours des 30 dernières années, les inégalités de revenu se sont creusées dans la plupart des pays de l’OCDE, pour atteindre parfois les plus hauts niveaux historiques.
Il y a des choses intéressantes (et importantes) à noter sur ce constat. Je ne réponds cependant pas car cela ferait trop d'informations différentes (et loin d'être des évidences présentables en 3 mots) dans un seul message. Malgré ce, ma réponse reste trop longue. J'ai du suppimer certains points de réponse (et en plus certains arguments) qui me semblent importants mais, malgré ce, mon message de réponse reste trop long.
ABC a écrit : 23 oct. 2021, 10:59Pour les industriels, tu inverses l'offre et la demande. Personne n'a fait de manif dans les rues pour avoir des smartphones.
Les consommateurs ont fait bien plus efficace que manifester pour les avoir, ils se sont préciptés dessus pour les acheter.
Etienne Beauman a écrit : 23 oct. 2021, 11:35Même si une volonté populaire de faire du climat la priorité numéro un émergeait elle se heurterait aux décideurs qui ont en d'autres de priorités.
D'accord (sur le blocage) mais pas sur la distribution des intentions et des niveaux de pouvoir respectifs supposés.
Cela peut sembler exagéré mais, pour ma part, j'aurais plutôt dit : "Même si une volonté politique de faire du climat la priorité numéro un émergeait elle se heurterait au principal décideur, l'opinion publique. A ce jour du moins, l'opinion publique a d'autres priorités"...
...mais l'ignore, car il n'est pas encore pleinement réalisé que nous atteignons les limites d'un monde fini et qu'il faut donc faire des choix de priorité compatibles avec les ressources disponibles.
Ton changement d'avis sur la décroissance (1) montre qu'un changement d'avis est possible. Il faut ensuite réaliser ce qui est possible et ce qui ne l'est pas...
...sans s'interdire toutefois de chercher et trouver de bonnes solutions technico-industrielles limitant les efforts à faire (les efforts à faire pour tout le monde, pas seulement pour les plus riches et pas seulement, non plus, pour les plus pauvres).
(1) Bien qu'il n'y ait pas, selon moi, besoin de décroissance mais seulement de changements, par les consommateurs, de la valeur attribuée à tel ou tel service ou bien marchand ou non marchand. Sous cette condition (dépendant de nous) il est possible d'avoir croissance du PIB (en gros, la somme des prix auxquels se sont vendus les produits fabriqués et les services rendus en un an dans un pays donné si vous voulez bien me pardonner l'approximation de cette définition) sans croissance des dégats causés à la planète.