C'est à Lambert de dire pourquoi il voit ça comme une lubie.Aggée a écrit : 14 févr. 2021, 06:14Bonjour Christian,
Une lubie sur au moins 2 plans, l'huile de palme consommée sans modération à de très mauvais effets sur la santé, le problème c'est qu'elle n'est pas clairement renseignée dans la composition des aliments que l'on achète, comment savoir si on en consomme trop?
L'huile de palme est une source de déforestation et de destruction de la biodiversité, on devine sans peine pourquoi les industriels utilisent l'huile de palme…son faible cout…
Nouvelles de l'association; conférences et revue
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
« I suppose it is tempting, if the only tool you have is a hammer, to treat everything as if it were a nail. »
« J'imagine qu'il est tentant, si le seul outil que vous avez est un marteau, de traiter tout problème comme si c'était un clou »
Abraham Maslow
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Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
OUI ! Elle n'est pas plus nocive que le beurre, on déforestre pour planter des tas d'autres chose que des palmiers à huile, dont le soja chérie des écolobobos.
C'est même devenu un argument commercial, on rajoute sur l'emballage "sans huile de palme" sur des produits qui n'ont jamais contenu d'huile !

Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Malheureusement, l'instruction ne protège pas (en tout cas pas assez) des biais de sélection idéologiques.Phil_98 a écrit : 12 janv. 2021, 02:22 Je suis souvent surpris de la réaction des gens, et ce sont des gens instruits.
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Je ne sais pas exactement à qui vous faites référence quand vous parlez des écolo bobos…
Moi je vais vous parler des écologistes, ils soutiennent une production agricole responsable, qui respecte les écosystèmes.
Je ne sais pas quel lapin vous allez encore tirer de votre chapeau, quels exemples d'ecolobobos vous allez nous trouver pour démontrer que le soja est chéri par les écologistes, si le soja reprend les critères énoncés ci-dessus, il n'est ni plus ni moins chéri qu'un autre aliment.
Le soja utilisé pour gaver des animaux dans des élevages intensifs, ou pire cultivé à cette fin-là, n'est certainement pas chéri par les écolos….
- LoutredeMer
- Messages : 9031
- Inscription : 30 juil. 2008, 23:34
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Oui mais l'huile de palme c'est franchement mauvais au goût et au niveau de la texture aussi. Rien à voir avec la cuisine au beurre.
... Et on a déforesté auparavant pour planter des palmiers produisant de l'huile de sous-catégorie... L'huile de soja est bien meilleure pour la santé (ainsi que d'autres).on déforeste pour planter des tas d'autres chose que des palmiers à huile, dont le soja chérie des écolobobos.
Ici un article comparatif et détaillé avec graphique.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
https://reporterre.net/La-stigmatisatio ... cologistesLa stigmatisation du « bobo » tente de disqualifier les luttes écologistes
Sylvie Tissot — En qualifiant les électeurs et les élus écologistes de « bobos », on disqualifie les valeurs qui ont été plébiscitées lors de ce scrutin : l’attention à l’environnement, à la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. Parler de « vague bobo », c’est une manière de faire passer l’idée que ces questions sont secondaires, qu’elles sont éloignées des considérations du « vrai peuple », qui serait donc lésé par les résultats de ce scrutin. L’écologie serait une préoccupation de privilégiés, éloignée des questions essentielles qui seraient économiques et sociales et, par ailleurs, les classes populaires n’auraient aucune sensibilité écologique.
Pourtant, ces questions sont intriquées, celles et ceux qui subissent le plus durement la pollution sont des populations pauvres, qui vivent près du périphérique pour prendre l’exemple de la région parisienne. Mais le terme « bobos » permet de « désintriquer » ces enjeux, et, ce faisant, de dénier aux écologistes toute sincérité et toute préoccupation pour l’intérêt général.
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Le problème n'est pas l'huile comme telle mais la quantité faramineuse de sa consommation. Et remplacer cette huile par le soja n'est pas une solution car le palmier produit 9 fois plus d'huile par hectare que le soja. C'est la réduction de la consommation de l'huile qu'il faut favoriser.LoutredeMer a écrit : 14 févr. 2021, 15:53 ... Et on a déforesté auparavant pour planter des palmiers produisant de l'huile de sous-catégorie... L'huile de soja est bien meilleure pour la santé (ainsi que d'autres).
Ici un article comparatif et détaillé avec graphique.
Comme toujours, c'est compliqué... Et les invectives à la Lambert contre les écologistes n'aident pas.
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Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Je dis juste que les ecolobobos font une grosse fixette sur l'huile de palme qui n'est pas plus nocive que le beurre ou mauvaise pour la nature que toutes les autres plantations dans le monde. C'est une mode idiote.
Русский военный корабль, иди нахуй !


Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Je n’ai pas encore étudié cette question mais je vais regarder ça de plus près.

Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Bonjour,
Nous avons publié un nouvel article sur le site :
Bonne lecture !
diablo
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Vidéoconférence du 13 mars 2021
Vidéoconférence du samedi 13 mars 2021 - 19 heures
Blasphémer, indigner, réprimer: le préjudice moral et la blessure intérieure comme source d’interdit.
Pr Pierre Rainville, Faculté de droit, Université Laval
Outrager les croyants est-il passible de sanction pénale ? Les controverses souvent planétaires (les caricatures de Mahomet, les unes de Charlie Hebdo, Les versets sataniques, les spectacles de Dieudonné…) sont l’écho de la confrontation que se livrent parfois la liberté d’expression artistique et la liberté de religion. Le préjudice religieux relève-t-il de la sphère du droit pénal ? L’œuvre blasphématoire est-elle une incitation à la haine des fidèles ?
La conférence abordera la protection des identités religieuses par l’entremise du droit pénal et l’ampleur de l’impunité juridique réservée à la satire. La réflexion à l’œuvre prend appui sur l’abrogation récente du crime de blasphème par de nombreux parlements pour sonder l’ampleur désormais dévolue à la protection de la liberté de religion des croyants. L’apparente libération de la parole incarnée par l’évacuation de cette infraction agit en trompe-l’œil. Nombreuses sont les juridictions étrangères qui constatent la résurgence de l’incrimination du blasphème sous le couvert d’infractions autres (incitation à la haine ou à la discrimination contre les croyants, dénigrement des religions, obscénité, indécence). La Cour européenne des droits de l’homme et la Cour suprême du Canada affichent d’ailleurs une conception divergente de la conciliation parfois requise entre liberté d’expression et liberté de religion. L’occasion est donnée de s’interroger sur l’intensité du préjudice subi par le fidèle qui voit sa croyance ou ses symboles chers vilipendés par un contempteur qui se réclame de la liberté d’expression ou de la liberté artistique. La conférence dressera les lignes de partage entre la tolérance, l’outrance et l’interdit pénal.
Professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval, Pierre Rainville a signé plusieurs livres et articles voués à l’étude des dérives langagières (La répression de l’art et l’art de la répression : la profanation de la religion à l’épreuve des mutations du droit pénal au sujet du blasphème et de la protection des identités religieuses, Presses de l’Univ. Laval, 2019 ; Les humeurs du droit pénal au sujet de l’humour et du rire, Presses de l’Univ. Laval, 2005). Couramment professeur invité dans de prestigieuses universités européennes (Paris I Panthéon-Sorbonne, Toulouse-Capitole, Lyon III, Grenoble…), il investit des thèmes de recherche qui interpellent juristes, linguistes, politologues et gens de lettres.
CONNEXION À ZOOM
Voir l'annonce sur Sceptiques du Québec : www.sceptiques.qc.ca
Blasphémer, indigner, réprimer: le préjudice moral et la blessure intérieure comme source d’interdit.
Pr Pierre Rainville, Faculté de droit, Université Laval
Outrager les croyants est-il passible de sanction pénale ? Les controverses souvent planétaires (les caricatures de Mahomet, les unes de Charlie Hebdo, Les versets sataniques, les spectacles de Dieudonné…) sont l’écho de la confrontation que se livrent parfois la liberté d’expression artistique et la liberté de religion. Le préjudice religieux relève-t-il de la sphère du droit pénal ? L’œuvre blasphématoire est-elle une incitation à la haine des fidèles ?
La conférence abordera la protection des identités religieuses par l’entremise du droit pénal et l’ampleur de l’impunité juridique réservée à la satire. La réflexion à l’œuvre prend appui sur l’abrogation récente du crime de blasphème par de nombreux parlements pour sonder l’ampleur désormais dévolue à la protection de la liberté de religion des croyants. L’apparente libération de la parole incarnée par l’évacuation de cette infraction agit en trompe-l’œil. Nombreuses sont les juridictions étrangères qui constatent la résurgence de l’incrimination du blasphème sous le couvert d’infractions autres (incitation à la haine ou à la discrimination contre les croyants, dénigrement des religions, obscénité, indécence). La Cour européenne des droits de l’homme et la Cour suprême du Canada affichent d’ailleurs une conception divergente de la conciliation parfois requise entre liberté d’expression et liberté de religion. L’occasion est donnée de s’interroger sur l’intensité du préjudice subi par le fidèle qui voit sa croyance ou ses symboles chers vilipendés par un contempteur qui se réclame de la liberté d’expression ou de la liberté artistique. La conférence dressera les lignes de partage entre la tolérance, l’outrance et l’interdit pénal.
Professeur titulaire à la Faculté de droit de l’Université Laval, Pierre Rainville a signé plusieurs livres et articles voués à l’étude des dérives langagières (La répression de l’art et l’art de la répression : la profanation de la religion à l’épreuve des mutations du droit pénal au sujet du blasphème et de la protection des identités religieuses, Presses de l’Univ. Laval, 2019 ; Les humeurs du droit pénal au sujet de l’humour et du rire, Presses de l’Univ. Laval, 2005). Couramment professeur invité dans de prestigieuses universités européennes (Paris I Panthéon-Sorbonne, Toulouse-Capitole, Lyon III, Grenoble…), il investit des thèmes de recherche qui interpellent juristes, linguistes, politologues et gens de lettres.
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Re: Vidéoconférence du 13 mars 2021
Maudit que j'ai hâte que les conférences en présentiel recommencent!MBelley a écrit : 25 févr. 2021, 23:00 Vidéoconférence du samedi 13 mars 2021 - 19 heures
Blasphémer, indigner, réprimer: le préjudice moral et la blessure intérieure comme source d’interdit.
Pr Pierre Rainville, Faculté de droit, Université Laval
(...)
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Désolé!

« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell
Re: Vidéoconférence du 13 mars 2021
Fuseau horaire ... UTC-5 ?
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle
"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace
"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Bonjour à tous et toutes,
Notre prochaine vidéoconférence aura lieu le jeudi 13 mai 2021 à 19 heures. Cette conférence sera suivie d’une période de questions. Elle est gratuite pour tous. Voir les détails de connexion Zoom à la fin de ce courriel.
Vidéoconférence du jeudi 13 mai 2021 - 19 heures
L’amour, la haine et le cerveau,
au temps des médias sociaux, des changements climatiques, de la pandémie et du terrorisme
Michel Rochon,
Journaliste scientifique et médical, auteur, chargé de cours et conférencier
Comme jamais auparavant, depuis une dizaine d’années, par le truchement des médias sociaux, l’humanité se trouve face à elle-même sur les plans individuel et collectif. Que se passe-t-il pour qu’on y retrouve tant de haine et si peu d’amour?
Au cours des millénaires, le cerveau de l’homo sapiens n’a pas évolué dans un écosystème artificiel comme celui de Facebook et de Twitter. Il est donc aujourd’hui forcé de s’adapter rapidement, mais, dans le processus, il réagit avec des comportements et des automatismes correspondant à des conditions beaucoup plus anciennes. Et on constate que la peur, la violence, la haine et l’amour s’expriment sans filets dans le monde virtuel avec des conséquences directes sur le réel.
Cette conférence fera état des plus récentes recherches en neurosciences sur les émotions que sont l’amour et la haine, qui s'expriment face à ces grands enjeux de notre société qui sont de plus en plus abordés sur les médias sociaux: pandémie de Covid-19, changements climatiques et terrorisme.
Michel Rochon est physiologiste de formation. Il a été journaliste scientifique, notamment à l’émission Découverte et au Téléjournal de Radio-Canada. Il a beaucoup traité des neurosciences et du cerveau. Comme auteur, il a publié aux Éditions MultiMondes Le cerveau et la musique, finaliste aux Prix Hubert-Reeves et Opus, ainsi que L’amour, la haine et le cerveau.
CONNEXION À ZOOM
Comment se connecter via Zoom : cliquez sur le lien suivant et suivez les instructions https://us02web.zoom.us/j/86369124618?p ... pqbk5zdz09
ou, depuis votre application Zoom, entrez l’ID de réunion : 863 6912 4618 et le mot de passe : 465 758.
Quand : le jeudi 13 mai, à partir de 18 h 45 pour se connecter (la conférence débutera à 19 h).
La conférence est gratuite, mais vous pouvez contribuer aux frais encourus en devenant membre ou en faisant un don : https://www.sceptiques.qc.ca/association/paypal
Sceptiques du Québec : www.sceptiques.qc.ca
Notre prochaine vidéoconférence aura lieu le jeudi 13 mai 2021 à 19 heures. Cette conférence sera suivie d’une période de questions. Elle est gratuite pour tous. Voir les détails de connexion Zoom à la fin de ce courriel.
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L’amour, la haine et le cerveau,
au temps des médias sociaux, des changements climatiques, de la pandémie et du terrorisme
Michel Rochon,
Journaliste scientifique et médical, auteur, chargé de cours et conférencier
Comme jamais auparavant, depuis une dizaine d’années, par le truchement des médias sociaux, l’humanité se trouve face à elle-même sur les plans individuel et collectif. Que se passe-t-il pour qu’on y retrouve tant de haine et si peu d’amour?
Au cours des millénaires, le cerveau de l’homo sapiens n’a pas évolué dans un écosystème artificiel comme celui de Facebook et de Twitter. Il est donc aujourd’hui forcé de s’adapter rapidement, mais, dans le processus, il réagit avec des comportements et des automatismes correspondant à des conditions beaucoup plus anciennes. Et on constate que la peur, la violence, la haine et l’amour s’expriment sans filets dans le monde virtuel avec des conséquences directes sur le réel.
Cette conférence fera état des plus récentes recherches en neurosciences sur les émotions que sont l’amour et la haine, qui s'expriment face à ces grands enjeux de notre société qui sont de plus en plus abordés sur les médias sociaux: pandémie de Covid-19, changements climatiques et terrorisme.
Michel Rochon est physiologiste de formation. Il a été journaliste scientifique, notamment à l’émission Découverte et au Téléjournal de Radio-Canada. Il a beaucoup traité des neurosciences et du cerveau. Comme auteur, il a publié aux Éditions MultiMondes Le cerveau et la musique, finaliste aux Prix Hubert-Reeves et Opus, ainsi que L’amour, la haine et le cerveau.
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Quand : le jeudi 13 mai, à partir de 18 h 45 pour se connecter (la conférence débutera à 19 h).
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Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Le numéro 104 du Québec sceptique vient de paraitre.
Thème: La crainte des produits chimiques et des ondes électromagnétiques
Thème: La crainte des produits chimiques et des ondes électromagnétiques
- Critique du film Toxic Beauty — Le cancer des ovaires est-il lié à l’utilisation de la poudre pour bébés de Johnson & Johnson ?
- Le glyphosate en cour !
- Électrohypersensibilité : qu’est-ce que l’effet de genre nous en apprend ?
- Quand la justice fait fi de la science
- La naissance de nos connaissances modernes sur les étoiles et leur évolution
- La sexologie féministe et le besoin de confirmation à tout prix
- Irrationalisme et post-vérités sous le couvert de l’université
- Laïcité — le Canada doit faire évoluer la Charte !
- Le cartel de la crédulité
- Effacer l’athéisme en six étapes trop facilesComptes-rendus de conférences
- Robert Lamontagne : Je pense donc… l’Univers est en expansion
- Normand Mousseau : Pandémie, quand la raison tombe malade
L’humain, comme la plupart des animaux, a toujours eu peur de l’inconnu et du danger. Que ce soit des animaux prédateurs, de la foudre ou des catastrophes naturelles, la crainte est implantée dans notre psyché et elle nous permet de réagir rapidement devant un danger, qu’il soit réel ou imaginaire. Pour assurer sa propre survie, mieux vaut pécher par excès de prudence que de ne pas être suffisamment craintif.
Cette crainte naturelle n’est pas toujours « bien placée ». On a tendance à s’inventer des peurs, comme celle de l’Enfer, par exemple. Et on a aussi tendance à développer des craintes injustifiées devant de nouvelles technologies et, pour les défendre, on évoque le principe de précaution (Note 1). Bien sûr, certaines de ces technologies ont engendré des problèmes énormes dans le passé, et il y en aura probablement encore, mais bien des mécanismes de contrôle ont été mis en place depuis ce temps pour tenter d’éliminer ou d’atténuer ces problèmes.
La crainte des produits chimiques et des ondes électromagnétiques
Cela n’empêche toutefois pas certaines modes de se répandre dans la population. Ainsi, les craintes des vaccins, du « chimique » et des ondes cellulaires et WiFi continuent de se propager. Dans ce numéro, nous vous proposons quelques textes qui déboulonnent certaines de ces craintes non fondées.
Dans un premier article, je formule une critique du soi-disant « documentaire » intitulé Toxic Beauty qui met en garde la population contre l’ensemble des produits chimiques qu’on retrouve dans les cosmétiques, mais sans donner de preuves de leur toxicité. Ce film, qu’on pourrait qualifier de complotiste, s’attaque en priorité à la poudre pour bébés de Johnson & Johnson et on y allègue que l’usage de ce produit par les femmes sur leurs parties génitales serait la cause du cancer des ovaires. La compagnie Johnson & Johnson est l’objet de plusieurs poursuites à ce sujet.
C’est le même type d’histoire qu’on a vécu avec l’herbicide glyphosate, mieux connu sous le nom de Roundup, de Monsanto (maintenant Bayer). Joe Schwarcz montre bien, dans son article, que sa toxicité alléguée, causant prétendument le lymphome non hodgkinien, n’a pas été confirmée par les études épidémiologiques les plus rigoureuses.
L’électrosensibilité n’est pas en reste. Sébastien Point, spécialiste des radiations non ionisantes (ce qui inclut les ondes cellulaires) dresse une comparaison entre les diverses phobies, l’électrosensibilité et la sensibilité à de multiples produits chimiques synthétiques. Il démontre que, quelle que soit la phobie, il y a environ deux fois plus de femmes atteintes que d’hommes, et ce ratio est constant.
Finalement, ces craintes et allégations de toxicité non avérées donnent lieu à de multiples poursuites judiciaires. Paul Conge montre ce qui se passe en France, avec l’électrosensibilité, où les plaignants gagnent leurs causes envers et contre toutes les données scientifiques bien établies. Ces dernières ne font malheureusement pas le poids devant les juges, jurés, avocats et plaignants !
Autres articles
Viennent ensuite deux articles sur l’astrophysique : le compte-rendu de la conférence de Robert Lamontagne sur l’expansion de l’Univers et un chapitre du futur livre de Daniel Fortier relatant l’histoire des idées sur la source d’énergie du Soleil et le caractère changeant et éphémère des astres et de la vie.
Dans le volet « scepticisme, psychologie et sexologie », on retrouvera le compte-rendu de la conférence de Normand Mousseau présentant une critique réfléchie et non conspirationniste des mesures instaurées pour diminuer la propagation de la COVID-19. Suit une critique des travaux de Hans Eysenck, le troisième psychologue le plus cité dans le monde, après Freud et Piaget. Celui-ci aurait falsifié ses données à plusieurs reprises et aurait défendu des thèses soutenant l’existence du paranormal. Georges-André Tessier nous propose ensuite un article analysant la méthodologie déficiente de l’étude de Manon Bergeron, professeure au Département de sexologie de l’UQAM, sur les violences sexuelles en milieu collégial, suivi d’une critique par Gabriel Lepage d’un article défendant l’idée que la science devrait être redéfinie parce que la démarche scientifique ne représente que « la subjectivité des hommes »…
Finalement, dans un volet « religion, laïcité et athéisme », vous trouverez un article d’Andréa Richard et de Romain Gagnon selon lequel la Charte des droits et libertés devrait s’appuyer sur la laïcité. Suit le compte-rendu, rédigé par François Doyon, d’un livre décrivant le marché des aliments halal et cachère, ainsi que les revenus générés de la sorte pour des groupes religieux fondamentalistes. Le même auteur répond ensuite à certains arguments des croyants selon lesquels l’athéisme est une croyance religieuse et la morale tire son origine de prescriptions divines.
Bonne lecture !
Michel Belley, rédacteur en chef
Note 1
Au sujet du principe de précaution, je recommande les deux articles suivants, qu’on retrouve dans Le Québec sceptique no 82 (automne 2013) :
• Louis Dubé, Le litigieux principe de précaution, p. 5-10.
• Christine Michaud, Ce détestable principe de précaution, p. 11-14.

Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Bonjour,
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Bonne lecture !
diablo
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Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Vidéoconférence du jeudi 13 mai 2021 - 19 heures
L’amour, la haine et le cerveau,
au temps des médias sociaux, des changements climatiques, de la pandémie et du terrorisme
Michel Rochon,
Journaliste scientifique et médical, auteur,
chargé de cours et conférencier
Comme jamais auparavant, depuis une dizaine d’années, par le truchement des médias sociaux, l’humanité se trouve face à elle-même sur les plans individuel et collectif. Que se passe-t-il pour qu’on y retrouve tant de haine et si peu d’amour?
Au cours des millénaires, le cerveau de l’homo sapiens n’a pas évolué dans un écosystème artificiel comme celui de Facebook et de Twitter. Il est donc aujourd’hui forcé de s’adapter rapidement, mais, dans le processus, il réagit avec des comportements et des automatismes correspondant à des conditions beaucoup plus anciennes. Et on constate que la peur, la violence, la haine et l’amour s’expriment sans filets dans le monde virtuel avec des conséquences directes sur le réel.
Cette conférence fera état des plus récentes recherches en neurosciences sur les émotions que sont l’amour et la haine, qui s'expriment face à ces grands enjeux de notre société qui sont de plus en plus abordés sur les médias sociaux: pandémie de Covid-19, changements climatiques et terrorisme.
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Comme jamais auparavant, depuis une dizaine d’années, par le truchement des médias sociaux, l’humanité se trouve face à elle-même sur les plans individuel et collectif. Que se passe-t-il pour qu’on y retrouve tant de haine et si peu d’amour?
Au cours des millénaires, le cerveau de l’homo sapiens n’a pas évolué dans un écosystème artificiel comme celui de Facebook et de Twitter. Il est donc aujourd’hui forcé de s’adapter rapidement, mais, dans le processus, il réagit avec des comportements et des automatismes correspondant à des conditions beaucoup plus anciennes. Et on constate que la peur, la violence, la haine et l’amour s’expriment sans filets dans le monde virtuel avec des conséquences directes sur le réel.
Cette conférence fera état des plus récentes recherches en neurosciences sur les émotions que sont l’amour et la haine, qui s'expriment face à ces grands enjeux de notre société qui sont de plus en plus abordés sur les médias sociaux: pandémie de Covid-19, changements climatiques et terrorisme.
Sceptiques du Québec : www.sceptiques.qc.ca
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Le numéro 104 de la revue Le Québec sceptique, publié en avril 2021, est maintenant disponible gratuitement sur notre site web à www.sceptiques.qc.ca.
Thème: La crainte des produits chimiques et des ondes électromagnétiques.
Thème: La crainte des produits chimiques et des ondes électromagnétiques.
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Le numéro 105 de la revue Le Québec sceptique vient de paraitre.
Thème: Racisme et/ou ségrégation socioéconomique et culturelle
Voici l'introduction:
Thème: Racisme et/ou ségrégation socioéconomique et culturelle
Voici l'introduction:
Depuis quelques mois, les problèmes associés à la discrimination raciale font les manchettes des journaux. Plusieurs manifestations antiracistes ont eu lieu, tant au Canada pour éliminer la discrimination envers les Amérindiens qu’aux États-Unis avec le mouvement Black Lives Matter. On parle de racisme systémique et des pressions sont faites sur les gouvernements pour qu’ils reconnaissent ce phénomène.
Nous abordons dans ce numéro certains aspects associés au racisme et à la ségrégation en général, en présentant certaines opinions basées, autant que possible, sur ce que nous apprennent les études scientifiques.
Races, racisme et ségrégation
Le premier article, de Guy P. Harrison, démontre le caractère non scientifique de la notion de « races » et sa définition variable dans le temps et d’un pays à l’autre. La catégorisation en « races » tient donc plus de la socioculture et des préjugés de ceux qui établissent ces catégories que de supposés phénotypes raciaux comme la couleur de la peau. Il y a aussi davantage de différences génétiques entre les individus à l’intérieur d’un groupe ethnique qu’entre les différents groupes « raciaux ».
Vient ensuite le compte-rendu de la conférence de Daniel Salée sur les Amérindiens. L’origine historique des tensions entre les peuples autochtones et les colonisateurs blancs y est bien détaillée. Mais les problèmes entre les peuples au Canada ne s’arrêtent pas là. Rodrigue Tremblay retrace l’origine des tensions qui ont aussi existé — et qui continuent de se faire sentir — entre les Canadiens français et les Canadiens anglais.
Les trois articles suivants, de ma plume, exposent certaines des problématiques associées au racisme. Dans son article, Harrison mentionnait que la différence génétique entre les humains n’était que de l’ordre de 0,1 %. Comme elle est de l’ordre de 1 % entre les humains et les chimpanzés, cela menait à poser certaines questions qui exigeaient des clarifications.
Par ailleurs, certains phénomènes sont communs à tous les groupes humains et à plusieurs de nos lointains cousins, les primates sociaux. Parmi eux, on retrouve le ségrégationnisme et les guerres. J’explore cette avenue pour en détailler les mécanismes et je propose de possibles solutions pour contrer certaines de nos tendances naturelles.
Mon dernier article porte sur la définition du racisme comme étant la croyance en une race supérieure. J’apporte certaines critiques de cette définition et de l’usage exagéré de la notion de racisme dans des conflits qui relèvent davantage du choc des cultures que de problèmes raciaux.
Pour clore cette section, un texte de Vincent Denault sur l’intimidation envers les chercheurs montre bien que la haine et l’intolérance se manifestent dans des contextes variés. Dès que certaines croyances sont remises en question, que ce soit par des données scientifiques ou par d’autres croyances, l’inimitié tend trop souvent à se déchainer, surtout sur les réseaux sociaux.
Fausses croyances et médecine
Nous vous proposons ensuite quelques articles détaillant des positions antiscientifiques et conspirationnistes défendues par des médecins et un avocat. Jonathan Jarry raconte la théorie naturopathique imprégnée de spiritualisme du Dr Zach Bush, selon lequel les virus et bactéries ne sont pas à l’origine de maladies, ainsi que, dans un autre article, la croisade antivaccin de l’avocat Robert F. Kennedy Jr., qui répand ses mensonges auprès de la communauté noire.
Joe Schwarcz décrit ensuite les théories conspirationnistes des American Frontline Doctors, qui soutiennent, contrairement aux résultats de l’ensemble des essais cliniques, que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine sont des traitements appropriés pour traiter la COVID-19.
Concernant les prétentions curatives des produits naturels, nous vous proposons une chronique de Philippe Mercure suivie d’un article de Joe Schwarcz sur les suppléments alimentaires et d’un texte de Varro E. Tyler sur les supposées propriétés anticancérigènes d’un arbuste, l’aveloz.
Scepticisme
Dans cette dernière partie, nous vous proposons trois textes variés sur différentes croyances. En premier lieu, Sébastien Point détaille les différentes études infirmant la prétendue toxicité des ondes électromagnétiques provenant des appareils cellulaires et du Wi-Fi.
En second, Charles Danten remet en question la cancérogénicité des viandes et critique les régimes végétariens ainsi que l’idéologie qui en fait la promotion.
Finalement, nous reproduisons un texte de Serge Larivée, Carole Sénéchal et Daniel Baril faisant, en premier lieu, un parallèle entre la croyance en Dieu et celles au père Noël, à la fée des dents et au lapin de Pâques et, en second lieu, développant une explication évolutionniste à la persistance des croyances religieuses.
Bonne lecture !
Michel Belley, rédacteur en chef

Le Québec Sceptique no 106
Un petit mémo pour vous informer que le numéro 106 de la revue Le Québec sceptique est paru le 13 déc. 2021. Nous abordons dans ce numéro certains problèmes associés à la liberté d’expression, au scepticisme et à la philosophie. Quelques articles touchent aussi à la génétique, au racisme et au syndrome de La Havane.

Ci-dessous l’introduction aux articles de la revue.
J’en profite pour souhaiter à tous une excellente année 2022.
Michel Belley
Rédacteur en chef
Revue Le Québec Sceptique

Ci-dessous l’introduction aux articles de la revue.
Philosophie et scepticisme
Plusieurs des articles proposés dans ce numéro traitent de problèmes associés à la liberté d’expression, au scepticisme et à la philosophie.
Le scepticisme et la pensée critique, de même que la démarche scientifique, font partie des différentes approches philosophiques utilisées pour mieux comprendre le monde qui nous entoure. Je vous propose donc, dans un premier article, une réflexion sur la philosophie et sur les raisons pour lesquelles un magazine sceptique peut présenter des articles analysant des problèmes pratiquement insolubles scientifiquement.
L’article suivant, de Vincent Debierre, est un appel à la discussion entre partisans de la droite politique et ceux de la gauche. Il présente certains aspects intéressants de ces deux « visions » politiques et philosophiques souvent associées, pour la première, à un certain conservatisme des valeurs et, pour la seconde, au progrès social. Ces systèmes de valeurs ont souvent tendance à être antagonistes, mais c’est par le dialogue qu’on peut mettre en lumière certains problèmes associés aux idéologies sous-jacentes des chercheurs impliqués dans certains domaines scientifiques comme les sciences sociales, par exemple, avec leur forte tendance à gauche.
Au mois d’octobre 2021, Vincent Debierre nous a présenté une conférence sur le New Atheism, le sujet du texte présenté ici. On y verra que la critique des religions par certains sceptiques commence à porter fruit dans les pays anglo-saxons, alors que ce sujet était pratiquement tabou il n’y a pas si longtemps. Encore une fois, des sceptiques ont défendu leur liberté d’expression afin de discuter de ce que certains considèrent comme des sujets sensibles et tabous, sans être censurés ou vilipendés.
Et, justement, le sujet du blasphème avait été abordé par Pierre Rainville lors de sa conférence du mois de mars 2021, et le compte-rendu de sa conférence est présenté ici. Il y souligne, entre autres éléments, que l’infraction de blasphème a été levée au Canada, mais que « nombreuses sont les juridictions étrangères qui constatent la résurgence de l’incrimination du blasphème sous le couvert d’infractions autres (incitation à la haine ou à la discrimination contre les croyants, dénigrement des religions, obscénité, indécence) ». Liberté d’expression et liberté de religion semblent s’entrechoquer…
Serge Larivée et Carole Sénéchal signent ensuite un excellent texte discutant de l’ignorance et du règne de l’opinion, avec une panoplie d’exemples. Leur conclusion : on doit favoriser l’acquisition de connaissances et éduquer nos jeunes à développer aussi leur esprit critique…
Enfin, nous terminons ce volet sur le scepticisme et la philosophie avec un article de Pierre-Normand Houle sur le libre arbitre, le déterminisme et la responsabilité. Le libre arbitre est-il possible ou est-ce une illusion ? Les différentes approches philosophiques sur cette question y sont présentées, de même que l’effet de ces différentes visions sur la responsabilisation des acteurs sociaux. Notons ici que nos propres croyances associées à ces concepts influencent nos jugements ainsi que tout le domaine de l’éthique...
Génétique et races
Dans notre dernier numéro, nous avons abordé la question du racisme et du ségrégationnisme. Daniel Baril nous propose deux articles complétant ce sujet sensible. Dans le premier, il présente les énormes effets associés à certaines mutations génétiques ou à certaines variations épigénétiques sur un organisme vivant.
Dans le second, il fournit une analyse plus détaillée de la psychologie humaine associée aux alliances et à la ségrégation, basée sur des avancées récentes en psychologie et en anthropologie évolutionniste. Il souligne ensuite les problèmes associés au multiculturalisme et à la tendance actuelle à essentialiser les personnes en fonction de leur race, sexe, religion, etc.
Scepticisme
On a souvent abordé le sujet des effets placebo associés aux médecines alternatives. Par contre, l’effet nocebo, lié à la peur face à un phénomène, est tout aussi important : prenons l’exemple des effets allégués des ondes par les gens se disant électrosensibles (Québec sceptique no 105). Robert Bartholomew nous livre ici un résumé de son bouquin sur le syndrome de La Havane, cette « maladie » qui s’est déclarée chez les diplomates américains et canadiens stationnés à Cuba. Sa conclusion ? Un autre effet nocebo !
Le dernier article de ce numéro a été écrit par Serge-Étienne Parent, notre conférencier du mois de septembre, et Maxime Bastien. Ils y discutent des organismes génétiquement modifiés (OGM) et de la mauvaise presse dont ils font l’objet. Pourtant, cette technologie présente d’énormes potentiels pour améliorer les rendements agricoles et la résistance des plants aux intempéries et aux maladies.
J’en profite pour souhaiter à tous une excellente année 2022.
Michel Belley
Rédacteur en chef
Revue Le Québec Sceptique
Le Québec sceptique no 107
Un petit mémo pour vous informer que le numéro 107 de la revue Le Québec sceptique est paru le 8 avril 2022. Nous abordons dans ce numéro certains problèmes associés à la dysphorie du genre et les transidentités.

Présentation des articles:

Présentation des articles:
Dysphorie du genre et transidentités
Plusieurs des articles proposés dans ce numéro traitent de problèmes associés aux transidentités et à la dysphorie du genre (définie comme le sentiment, la conviction, le malaise — jusqu’à la détresse — de ne pas appartenir au sexe de sa naissance). Cette problématique affecte non seulement les gens dysphoriques, mais aussi toute la société par les changements sociaux et légaux qu’elle engendre.
En guise d’introduction, nous vous proposons le compte-rendu d’un épisode de l’émission Les aventures du Pharmachien sur les bloqueurs de puberté. Olivier Bernard, alias le Pharmachien, y définit certains termes et explique brièvement ce que sont les bloqueurs de puberté et pourquoi ils sont utilisés. Soulignons ici la difficulté qu’il a eue à trouver des experts qui veulent bien se prononcer sur ce sujet. L’activisme trans (des groupes LGBTQ+, entre autres) est très présent dans notre société et ceux qui ne confirment pas leurs dictats sont rapidement traités de transphobes, ce qui peut mettre fin à leur carrière.
Dans le second article, j’introduis plus en détail certaines des raisons pour lesquelles des changements sociaux et légaux ont été mis en place pour traiter plus rapidement la dysphorie du genre et favoriser l’acceptation des transidentités, ce qui a pu aussi avoir des effets secondaires inattendus.
Et c’est ce qui s’est passé en Espagne. Les campagnes favorisant l’acceptation des transidentités ont été « dénoncées » par un groupe chrétien qu’on peut qualifier de plus fondamentaliste quant à la définition du sexe et du genre. Le biologiste Álvaro Bayón répond donc ici à la question du sexe et démontre que la séparation masculin/féminin, bien qu’elle soit clairement définie dans la très grande majorité des cas, souffre de quelques exceptions. Notons cependant ici que les transidentités ne sont liées que très rarement à ces « exceptions » biologiques : la grande majorité des trans étaient bien de sexe mâle ou féminin avant leur transition.
Nous reproduisons ensuite le compte-rendu du livre de Abigail Shrier intitulé Irreversible Damage : The Transgender Craze Seducing Our Daughters, écrit par la Dre Harriet Hall, connue sous le pseudonyme The Skepdoc. L’auteure de ce livre tire la sonnette d’alarme. Les traitements pour la dysphorie du genre n’ont pas fait leurs preuves et sont donnés sans évaluation psychologique à des jeunes et des adultes dysphoriques. La promotion des transidentités favorise aussi l’augmentation du nombre de jeunes dysphoriques et, plus tard, de détransitionneurs (ceux qui reviennent à leur genre initial). En bref, elle identifie certains problèmes actuels qui ne sont pas encore étudiés defaçon scientifique et qui peuvent difficilement l’être à cause de l’activisme trans.
Vient ensuite un article de Diane Guilbault, ancienne présidente du groupe féministe PDF Québec (Pour les droits des femmes), qui souligne certains des problèmes générés par les nouvelles lois sur les transgenres, lesquelles représentent un recul pour les femmes, pouvant aller jusqu’à l’annulation de certains de leurs droits acquis au prix de longues luttes féministes.
Pour conclure sur ce thème, je rapporte certaines données ethnologiques concernant la sexualité et les identités LGBTQ+. J’expose ensuite mes propres commentaires et pose bien des questions auxquelles les différentes sociétés humaines auront à répondre.
Autres articles
François Doyon nous propose ensuite une réflexion sur la morale et les religions, en réponse à une étude dans les cégeps qui conclut que les cégépiens religieux soutiennent moins la radicalisation violente que les non religieux. Il souligne aussi le rejet de l’homosexualité par les grandes religions monothéistes. J’y ajoute aussi mon commentaire sur cette étude dans les cégeps.
Nous reproduisons ensuite un texte sur la reconquête de la culture scientifique, publié par l’Association française pour l’information scientifique (AFIS).
Il est suivi d’un texte du Pr Daniel Tanguay, qui fait un parallèle entre la réponse des autorités universitaires face à la montée de l’idéologie marxiste/léniniste des années 1970 et ce qui se passe actuellement avec la mouvance identitaire woke.
Normand Baillargeon nous entraine ensuite dans une conversation fictive avec le Marquis de Condorcet sur les sujets du système électoral, de l’éducation et de la laïcité.
Serge Larivée nous offre une réflexion sur ces auteurs qui utilisent un langage hermétique et qui passent pour — ou se croient — de grands penseurs… Leurs « révélations » font parfois l’objet d’analyses sans fin et on peut se demander si les écrits obscurs d’Adrien Morel auront un jour la même notoriété que ceux de Lacan.
Enfin, Mario Labelle nous propose une chronique du rétroviseur, c’est-à-dire une réédition de cinq des meilleurs articles parus dans les dix premiers numéros de notre revue, Le Québec sceptique. Cela permet de voir quelles étaient les croyances critiquées à l’époque (1987-1990). Certains de ces articles sont encore très actuels…
Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Bon, c'est à 15 h heure québécoise
https://sceptique.ca/index.php
https://sceptique.ca/index.php
SdQ a écrit :Notre prochaine vidéoconférence aura lieu le 14 novembre 2022 à 15 h. Cette conférence sera suivie d’une période de questions. Elle est gratuite pour tous. Voir les détails de connexion Zoom à la fin de ce courriel.
Vidéoconférence du lundi 14 novembre 2022 - 15 h
Le transhumanisme ou le mythe d’un humain augmenté par les technosciences
Nicolas Le Dévédec
Mouvement militant en faveur d’une amélioration radicale des performances humaines, intellectuelles, physiques aussi bien qu’émotionnelles, grâce aux technosciences, le transhumanisme et les idéaux d’un « humain augmenté » connaissent depuis plusieurs années une notoriété croissante au sein des sociétés occidentales.
Après avoir présenté le mouvement, les acteurs qui le composent et les revendications qu’ils portent, cette conférence s’emploiera, dans une perspective sociologique critique, à démystifier cette quête d’un humain augmenté par les nouvelles technologies.
Dans un premier temps, contrairement à ce qu’avancent nombre de figures transhumanistes, nous verrons que cette aspiration à optimiser techniquement l’humain marque une rupture historique importante à l’égard de l’idéal humaniste de la perfectibilité humaine défendu par les philosophes des Lumières au 18e siècle. Dans un second temps, nous montrerons combien la promesse d’émancipation de la condition humaine portée par le mouvement aujourd’hui est en grande partie illusoire.
Non seulement elle nous rend toujours plus dépendants sur un plan politique et existentiel, mais elle s’avère également, sur le plan écologique et biologique, profondément nuisible. L’urgence politique et écologique n’est pas de changer l’être humain, comme le souhaitent les transhumanistes, mais de changer de société.
Nicolas Le Dévédec est sociologue et professeur agrégé à HEC Montréal. Ses recherches portent depuis près d’une quinzaine d’années sur le mouvement transhumaniste et l’aspiration à améliorer l’être humain et ses performances. Il est notamment l’auteur de « La société de l’amélioration. La perfectibilité humaine, des Lumières au transhumanisme » (Liber, 2015) et de « Le mythe de l’humain augmenté. Une critique politique et écologique du transhumanisme » (Écosociété, 2021).


Re: Nouvelles de l'association; conférences et revue
Un petit mémo pour vous informer que le numéro 108 de la revue Le Québec sceptique est paru en Août 2022. Le thème majeur est celui des antidépresseurs et placebos actifs.

Présentation des articles:

Présentation des articles:
Prix Sceptique et Fosse septique
D’abord, nous soulignons l’attribution du prix Sceptique 2021 à Joseph Facal, mieux connu comme chroniqueur au Journal de Montréal pour son analyse critique des enjeux sociaux.
Par ailleurs, nous remettons le prix Fosse septique à la mouvance antivax pour sa promotion très efficace de fausses nouvelles par un usage extensif des technologies numériques actuelles.
Réchauffement climatique
Cette section de la revue couvre certains enjeux liés à la transition énergétique nécessaire pour faire face au réchauffement climatique. Nous y reproduisons deux articles de la revue Science et pseudo-sciences dans lesquels les rédacteurs ont monté un dossier complet sur ce sujet, sous la direction de Jean-Paul Krivine. Le premier article fait bien le tour de cette question, alors que celui de François-Marie Bréon souligne certains des problèmes de l’Allemagne, qui a investi énormément dans les énergies dites renouvelables, mais sans arriver à vraiment diminuer son empreinte carbone…
Médecine; Antidépresseurs et placebos actifs
Cette seconde section aborde certains nouveaux développements dans la recherche sur les placebos, ainsi que des questions soulevées sur le traitement pharmacologique de la dépression. Mario Labelle nous donne un résumé du livre du psychologue Irving Kirsch, qui soutient que plusieurs antidépresseurs n’agissent que comme des placebos actifs.
Le troisième article de cette section, écrit par Joe Schwarcz, présente les allégations farfelues du « médium médical » Anthony William, supposément révélées par un esprit, et auxquelles croit le joueur de tennis professionnel Novak Djokovic. On y « apprend », entre autres, les vertus médicinales extraordinaires de la coriandre comme agent « détoxifiant » !
Dysphorie du genre et transidentités
Les textes du dernier numéro de la revue ont généré de nombreux commentaires critiques, surtout lors de leur annonce sur Facebook avec la présentation de la section « dans ce numéro ».
Le premier article de cette section, d’Annie-Ève Collin, se veut un commentaire critique de l’article du biologiste Álvaro Bayón, paru dans le numéro précédent de la revue. Elle revient sur la détermination du sexe « biologique » et l’utilisation à outrance de la naissance de bébés intersexués pour justifier les transidentités. Elle explique aussi que certaines personnes, dont des conservateurs, n’emploient pas vraiment la notion de genre telle qu’elle est comprise dans le cadre de l’idéologie du genre.
Dans un second article, le soussigné répond à une partie des commentaires qui ont été exprimés à propos de certains textes du numéro précédent. Des doutes sérieux ont été émis au sujet de l’impartialité, des conflits d’intérêts et des conclusions alléguées biaisées d’auteurs d’articles scientifiques sur le sujet du traitement de la dysphorie du genre.
Psychologie
Le psychoéducateur Serge Larivée nous offre un compte-rendu du livre de Thierry Ripoll, intitulé Pourquoi croit-on ? Rappelons que Ripoll nous a donné une conférence sur un sujet connexe au mois d’avril 2022.
Chronique du rétroviseur
Nous poursuivons avec la seconde « Chronique du rétroviseur » de Mario Labelle, qui propose six excellents textes publiés durant les années 1990-1992 dans notre revue, textes qui permettent de constater quelles étaient les préoccupations sceptiques de cette époque. On peut ainsi s’apercevoir que certaines de ces préoccupations sont encore d’actualité aujourd’hui.
On y rapporte une visite au Salon du nouvel âge (Benoit Desjardins), une entrevue avec l’un des membres fondateurs des Sceptiques du Québec, Philippe Thiriart (Johanne de Bellefeuille), le résumé d’une chronique de David Suzuki (Gary O’Brien), un survol des « religions » extraterrestres (Claude Mac Duff), une critique de l’homéopathie (Raymond Chevalier) et les réflexions d’Isaac Asimov sur la science et la raison.
Comptes-rendus de conférences
Enfin, les comptes-rendus de deux excellentes conférences ont été rédigés par Caroline Cloutier : celle de Frédéric Boily, qui a eu lieu en janvier 2022, sur la droitisation et le populisme et celle de Serge-Étienne Parent, qui a eu lieu en septembre 2021, sur l’agroécologie.
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