Kraepelin a écrit : 30 mars 2022, 21:04
Les hommes blancs pas embauchés
Par son programme EDI, le fédérale impose aux universités des "quotas" de femmes, de handicapés d'autochtones et de minorités visibles dans l'embauche à défaut de quoi ... pas de subventions. L'université Laval, qui est à Québec, n'avait pas atteint ses quota, alors, elle a fait des affichages de poste annonçant explicitement qu'ils étaient réservés à femmes et des hommes handicapé, autochtones ou appartenant à des minorité visibles, donc des non hommes-blancs. L'humoriste Guy Nantel a dénoncé la chose et Boom!
L'affaire fait scandale à L'Assemblée National:
Université Laval: l’exclusion des hommes blancs est «exagérée», dit Québec
Des élus dénoncent l’exclusion des hommes blancs sans handicap d’un poste à l’Université Laval
...
J'en connait pourtant ici qui se torchent du critère de compétence pour des postes de chercheurs et qui, sans complexe, préfèrent voir les candidats sélectionnés principalement en fonction d'un classement discriminatoire honteux suivant le sexe et la race.
Voici un lien plus sérieux (parce que détaillé) que les articles tendancieux et très incomplets du Devoir et du journal de Québec.
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Un concours du Département de biologie de la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval, qui sollicite des candidatures pour des postes dans des Chaires de recherche du Canada (CRC), fait beaucoup réagir sur les réseaux sociaux, alors qu’il exclut d’emblée «l’homme blanc non-handicapé», peu importe ses compétences, dénonce l’humoriste Guy Nantel.
Le "scandale" vient des
réseaux sociaux et d'un humoriste... Ici, nous avons pourtant appris à prendre du recul et à relativiser ce qui émane de telles sources.
A propos des compétences requises, voilà qui est clair et éloquent :
Dans son appel de candidatures, la Faculté des sciences et de génie de l’Université Laval écrit que la personne candidate devra avoir développé une forte expertise dans l’un des domaines suivants: biologie de la conservation, biologie du développement, biologie marine, entomologie, génétique des microorganismes et parasitologie. ...
L’établissement, dit la Faculté, appuie le principe énonçant que «l’excellence et l’équité sont compatibles et complémentaires» ...
Les candidatures sont proposées par les unités et les facultés, puis un comité retient celles qui seront soumises au fédéral. Ce sont donc les meilleures candidatures qui compétitionnent à l’échelle nationale pour obtenir des chaires. Prétendre que les personnes des groupes ciblés sont moins méritoires est vraiment inapproprié; il faut être parmi les meilleurs au monde pour obtenir une CRC», expose Andrée-Anne Stewart
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Il s'agit de rétablir un déséquilibre en réservant des chaires à des personnes actuellement absentes de ces places.
S'il y a discrimination, c'est actuellement, avec ce déséquilibre, ce qui est aussi spécifié ici :
Elle précise ensuite que conformément à ses propres politiques de recrutement, l’Université Laval «garantit l’égalité des chances à toutes les candidates et tous les candidats». ...
Ainsi, poursuit-on, l’Université Laval a défini son plan d’action en matière d’équité, de diversité et d’inclusion «en vue d’accroître la représentativité des femmes, des Autochtones, des personnes en situation de handicap et de celles appartenant aux minorités visibles aux postes de titulaires de Chaires de recherche du Canada» au sein de l’institution. ...
Il s'agit d'intégration de minorités en sous nombre dans les chaires, possédant les compétences requises (again) :
«Afin de respecter ces engagements, seules les personnes candidates possédant les compétences requises ET s’étant auto-identifiées comme membre d’au moins un de ces quatre groupes sous-représentés seront sélectionnées au terme du présent concours», peut-on encore lire dans l’appel de candidatures.
Explication sur les quotas fédéraux imposés :
L’Université Laval ne peut déposer d’autres types de profils de candidatures «tant que ses cibles de représentation ne sont pas atteintes, et ce, conformément aux exigences du Programme des CRC», ajoute-t-on.
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Pour Guy Nantel :
"Ce qui m’étonne par contre c’est le fait de ne même pas être gêné d’écrire qu’ils garantissent ''l’égalité des chances à toutes les candidates et candidats''.
C'est fallacieux.
Il considère la sélection pour le concours, alors qu'il est question de garantir l'égalité des chances pour les chaires.
Pour le reste de son discours, c'est du texte de spectacle, rien de plus.
L'opposition formule ainsi :
Parmi les voix discordantes, celle-ci : «On utilise la discrimination positive pour corriger une aberration statistique. Ce qui veut normalement dire que plusieurs autres postes sont disponibles pour les autres.
Ce n'est pas clair, qui sont les autres, quels sont les autres postes?
Par contre, là encore, l'objectif est très clair :
Le programme des Chaires de recherche du Canada a pour but d’augmenter la représentativité de chercheuses et de chercheurs diversifiés parmi les titulaires de ces chaires, explique Mme Stewart.
Parce l' inéquité, c'est précisément l'absence actuelle de représentation des minorités citées dans ces chaires.
Le terme "
exclusion" qui fait polémique est faux. Il s'agit de
prioriser des groupes parce qu'il sont absents, donc discriminés :
La porte-parole de l’Université Laval assure que les offres d’emplois de l’établissement n’excluent personne.
«Au contraire, elles priorisent, à compétence équivalente, une personne de l’un de ces groupes : les femmes, les membres de minorités visibles et ethniques, les autochtones et les personnes handicapées, lorsqu’il est sous-représenté», écrit Mme Stewart.
Pour les calculs cela me semble simple (comme à jean7). On crée un concours accessible uniquement aux personnes concernées pour combler un manque de chaires réservées à ces personnes.
Tout un pataquès pour rien.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..