LoutredeMer a écrit : 07 avr. 2022, 15:05
C'est quoi ce site raciste de merde?
Ce genre de référence n'est pas fiable.
Autant s'orienter vers un spécialiste, Frank Ramus, avec les explications détaillées.
https://scilogs.fr/ramus-meninges/la-ca ... completes/
En conclusion, il y a consensus scientifique pour dire que des facteurs environnementaux expliquent au moins une large part des différences de QI nationaux. Il n’y a pas de consensus scientifique sur la question de savoir si une part résiduelle de ces différences peut être expliquée par des différences génétiques.
Quant à la référence du site sujet à controverse, un aperçu de Checknews:
https://www.liberation.fr/checknews/201 ... e_1754773/
Aparté:
Quand cette histoire de QI tombe entre les mains de charlatans comme Udriss Aberkane:
https://rage-culture.com/franck-ramus-e ... -aberkane/
Idriss Aberkane se fait alors le défenseur des gens que ces “charlatans” visent à “rabaisser” avec leur “pseudoscience”…
Bon ! Evidement, tout cela est faux. Franck Ramus tient un discours bien plus nuancé sur les différences de QI entre populations comme le révèle cet article de son blog ou encore cette vidéo de l’instant detox où il est invité à parler de la carte mondiale des QI et dit substantiellement que :
les chiffres des QI nationaux souffrent de problèmes méthodologiques dans la façon utilisée pour les collecter
La carte indique néanmoins que certains peuples ont acquis un développement intellectuel plus élevé à l’instant t,
On peut attribuer une grande part à l’environnement via la nutrition, l’éducation et l’exposition aux maladies,
On peut toujours se demander si les problèmes de méthodologies et d’environnement expliquent la totalité de ces différences observées ou s’il reste une part liée à la génétique.
Pas plus, pas moins. Le portrait, dressé ici par Idriss Aberkane, est donc clairement un homme de paille qui ne saurait masquer la question initiale : est-ce que le QI est un outil fiable ? C’est la seule question à laquelle nous allons tenter de répondre en détail.
L'article propose un balayage de différents biais, dont certains se transforment en fantasmes.
Fin de l'aparté.
Dès qu'on aborde la notion de QI, il faut savoir de quoi on parle, avoir les compétences pour en parler, parce qu'on a vite vite de déraper et d'interpréter en dehors de tout cadre méthodologique rigoureux, et plutôt privilégier des scientifiques présentant des références sérieuses.
...L’intelligence est probablement l’un des sujets sur lesquels l’écart est le plus grand entre ce qu’imagine le grand public et ce qui fait consensus dans la communauté scientifique. En effet, les psychologues qui étudient le QI s’accordent depuis bien longtemps sur la validité de sa mesure et la pertinence de cette notion, comme en témoigne dès 1987 le sondage effectué par Snyderman et Rothman.
Commençons par clarifier un point essentiel. Si tout le monde imagine assez bien ce que signifie “l’intelligence”, il est difficile d’en avoir une définition unique et exacte. C’est la raison pour laquelle les spécialistes ont introduit la notion “d’intelligence générale”, qui est en fait la plus pertinente. C’est donc à elle que l’on va se référer quand on parlera d’intelligence, et c’est elle que le QI mesure. On peut dire que l’intelligence générale est une mesure de l’efficacité du fonctionnement cognitif d’un individu.
Pour voir les choses simplement; le QI est une moyenne des performances des principales capacités cognitives d’une personne. Celles-ci sont notamment : la maîtrise du langage, les capacités visuo-spatiales, le raisonnement, la mémoire, le calcul, la rapidité… Dans un premier temps, on peut donc voir le QI comme une “moyenne générale” appliquée aux capacités cognitives.
Mais en réalité, ce qui fait la pertinence de cette notion, et qu’il est essentiel d’avoir à l’esprit pour ne pas raconter n’importe quoi, est que toutes ces capacités cognitives sont corrélées entre elles. Et ces corrélations sont très élevées, souvent de l’ordre de 0,6 à 0,9 (cf “The g factor” d’Arthur Jensen). Cela signifie donc que les gens performants sur quelques tâches cognitives ont également tendance à l’être sur toutes les autres, et vice-versa. On trouve une corrélation positive entre toutes les “formes d’intelligence”, et c’est la raison pour laquelle nous pouvons parler de l’intelligence générale.
Pour être plus précis, les psychologues ont introduit la notion de facteur g, qui est le facteur commun à toutes les facultés mentales, ou plus précisément la variance partagée existant entre plusieurs mesures de capacités cognitives. Sachant cela, on comprend qu’il suffit de mesurer quelques aptitudes (via un test) pour obtenir une estimation correcte de l’intelligence (générale), c’est-à-dire du facteur g, qui est le QI.
Un point important à noter est que cette intelligence mesurée par le QI correspond effectivement bien à ce que nous entendons par intelligence au sens usuel du terme. Si l’on interroge par exemple un grand nombre de personnes sur ce qu’est l’intelligence selon eux, et qu’on construit un test à partir de leurs réponses, ce test sera corrélé avec les tests de QI standards! Je vous renvoie à ce propos vers les travaux de Murphy, Hall et Colvin. ...
Exercice instructif que d'être confronté au site https://intelligence-humaine.com/author/jhansen/
L'auteur du site est Jean Hansen, qui est apparemment biologiste.
Je n'ai pas réussi à en apprendre plus, mais en parcourant son site, je me suis aperçu qu'il faisait la promotion de thèses racialistes par l'intermédiaire d'un nommé Richard Lynn, bien connu pour ses positions extrémistes:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Richard_Lynn
Autant préciser que les positions de Jean Hansen sont appréciées par certains sites comme Breizh-info, d'extrême-droite, un spécialiste de la désinformation.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Breizh_Info
Un article du Figaro:
https://sante.lefigaro.fr/article/qi-so ... elligents-
...Le QI ne baisse pas, il augmente moins rapidement
Au milieu de ces approximations scientifiques brandies à des fins idéologiques, existe-t-il des études fiables qui s’intéressent à l’évolution du QI? «Les données des études sont assez disparates, c’est pour cela que les méta-analyses sont indispensables pour tirer des conclusions plus globales», explique Franck Ramus. Parce qu’elles examinent les résultats et la méthodologie d’un grand nombre d’études, les méta-analyses constituent l’un des meilleurs niveaux de preuve scientifique.
Et justement, en 2015, des chercheurs ont compilé les résultats de 271 études sur le QI réalisées entre le début du 20eme siècle et les années 2010. Leurs conclusions, publiées dans la revue Perspectives on psychological science, ne vont pas dans le sens d’une baisse de l’intelligence au niveau mondial. «Le score du QI ne diminue pas, il augmente juste plus lentement qu’avant», explique Franck Ramus. Et rien d’alarmant à cela d’après le chercheur. «Le plafonnement du QI était attendu, indique-t-il. Comme pour la taille ou les performances sportives, l’espèce humaine est en train d’atteindre les limites de son intelligence».
Pour l’heure, aucune donnée scientifique ne permet d’attester la réalité d’une baisse de l’intelligence dans les pays occidentaux. «.Je trouve irresponsable de faire paniquer toute la population sur des données qui sont peu concluantes. Si on accumule sur 10 ou 20 ans des données supplémentaires au niveau mondial on pourra dire si le QI se stabilise ou non. Pas avant», insiste Franck Ramus.
Alors il semblerait que non, demain, nous ne serons pas tous crétins...
Pour en apprendre plus, il faut suivre des chercheurs comme Stanislas Dehaene, Frank Ramus,... essayer de comprendre en y passant des heures, et se montrer prudent.
J'ai failli rater:
https://intelligence-humaine.com/4071-2/
Le monsieur se plaint de censure et de violence, voire de désinformation.
Réactions habituelles et courantes des sites controversés.