richard a écrit : 27 mai 2022, 18:51
Et peut-être accepter l'idée inconfortable qu'une victime d'abus puisse ne pas avoir de séquelles.
Ce n’est pas très confortable non plus d’accepter l’idée qu’une victime d’abus sexuels puisse avoir des séquelles, elles ou eux qui se sentent coupables d’avoir céder au désir de l’autre. Ce que tu dis c’est ce qu’on disait autrefois « ce n’est pas si grave que ça, elle ou il s’en remettra.
Tu caricatures!
Lorsqu'il faut faire le choix d'un traitement, il faut le faire en fonction des besoins réels du patient pas en fonction du désarroi de l'entourage familiale, professionnel ou social. Ici, tu me sembles être aveuglé par l'horreur que soulève chez toi l'idée même d'un abus sexuel d'enfant.
Dans la réalité, puisque c'est de cela dont des sceptiques devraient d'abord parler, les conséquences d'un abus sexuel sont très différentes d'un enfant à l'autre. Ça dépens de l'identité de l'agresseur, du nombre d'agressions, du type d'agression, de l'âge et de la personnalité de l'enfant, etc.
Tu sembles également présumer que la guérison passe toujours par la "parole", le dévoilement, la dénonciation publique. Moi, je n'en suis pas aussi sûr. Je t'accorde sans hésitation que dénoncer les agresseurs est d'un grand bénéfice "social", mais pour la victime c'est bien moins sûr et même chez les adultes victimes d'abus sexuels, plusieurs constatent après l'aventure, que la dénonciation leur a couté cher psychologiquement et ne les a pas vraiment aidé à surmonter le traumatisme.
« Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell