Jean-Francois a écrit : 20 juin 2022, 16:10
LoutredeMer a écrit : 20 juin 2022, 15:07Une découverte qui met en avant le rôle des aires visuelles dans la formation d’images mentales inconscientes. Ce genre d’images mentales non sollicitées apparaissent par exemple dans le cadre de syndromes post-traumatiques ou dans d’autres pathologies psychiatriques. "
Heu, c'est un peu restrictif :elles apparaissent aussi dans les rêves, dans le processus de mémorisation et avec certaines techniques de méditation.
En condition normale, la forte activité des aires visuelles primaires va avoir un très gros impact sur l'activité d'aires secondaires, puis d'aires d'association qui "décodent" les signaux. Je simplifie mais cela créé un réseau hiérarchisé d'aires* dont l'activité va résulter un aspect de la vision consciente*, et il y a des aires qui unifient ces aspects.
Salut JF,
D'accord je comprends, j'ai fait une petite recherche hier et donc les aires visuelles secondaires interprètent les images que les aires primaires recoivent. S'il y a endommagement des aires secondaires (par espt, trouble mental, ...), cette "config" causera des interprétations erronées.
Par contre, s'il y a travail, apprentissage, ces aires secondaires peuvent fournir un rendu différent. Pour exemple, une toile de peintre qu'on peut voir telle quelle (ce que restituent les aires primaires) ou en tant qu'initié (le message du peintre que vont restituer les aires secondaires). L'interprétation de la peinture sera donc différente et plus objective dans le second cas.
Le point est surtout que cette activité anormale peut être déclenchée dans différentes aires.
Oui, je ne sais pas trop où je vais pour l'instant... Il faut que je lise toute l'étude mais ça va prendre un peu de temps (on dirait que la chaleur endommage pas mal les aires secondaires

).
Je ne sais pas si la citation concerne uniquement les aires visuelles primaires mais ça n'est pas obligatoire. La vision concerne une grande partie du cerveau humain (c'est le sens dominant chez nous**). Et mêmes les aires primaires peuvent être déclenchées par des stimuli autres que visuels (dont d'autres sens: audition, somesthésie), ce qui peut résulter en des images mêmes si les yeux sont "fermés" (ils ne sont jamais à "off" par contre).
Oui, j'ai trouvé hier un
site canadien interesssant qui détaille tout cela : neuromedia.ca
Que se passe-t-il alors dans le cerveau pour un choix de mouvoir une pièce d'échecs lors d'une partie avec minuteur où les coups sont extremement rapides?
Je dirais: sans entrainement, on prend trop de temps et on finit par être dépassé par la situation. Avec entrainement, l'aspect conscient des mouvements est minimisé au profit de la mémoire procédurale. En d'autres termes, les débuts de partie se font de manière quasiment réflexe, ça fait gagner du temps pour le cas où une situation complexe surgit, qui demandera alors un ralentissement des réponses et plus de conscience de ce qu'on fait.
C'est une explication plausible. Ce qui implique quand même des erreurs (sinon il n'y aurait pas de gagnant).
Il serait dans ce cas intéressant de faire une étude pour mesurer le temps de préparation dans l'inconscient d'un geste réflexe (mémoire procédurale) et pour le comparer àux 11 secondes constatées.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..