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Falsification du questionnaire sur les expériences sexuelles : aucune preuve de harcèlement sexuel systémique dans les STEM universitaires
Résumé
Dans cet article, le récit socio-psychologique du harcèlement sexuel (SH) est évalué de manière critique. La notion de SH systémique dans les départements universitaires de science, technologie, ingénierie et mathématiques (STEM) est contredite par la satisfaction professionnelle écrasante (>90%) des femmes universitaires STEM. Le questionnaire sur les expériences sexuelles (SEQ), qui joue un rôle central dans l'étude du SH, comporte un sophisme nominaliste. L'utilisation du SEQ fait appel à des méthodologies subjectivistes, à l'ambiguïté catégorielle, au sophisme post hoc ergo propter hoc, et traite les répondants comme des cyphériques. L'intercorrélation des facteurs du SEQ réduit les statistiques de réponse de 42 %, tandis que la géométrie vectorielle de l'espace de phase indique que le SEQ ne mesure pas le SH. L'analyse de la personnalité implique que les abuseurs en série dominent l'incidence du SH. L'idée répandue selon laquelle 20 à 25 % des étudiantes subissent des agressions sexuelles violentes repose sur une mauvaise lecture des travaux publiés. L'enquête sur le climat des campus de 2016 permet une estimation de la limite supérieure selon laquelle 3,2 % des étudiantes subissent un viol aux mains de 4,3 % des étudiants auteurs, largement accompagné de drogues ou d'alcool. Le rapport 2018 de la National Academy (NAS) sur le harcèlement sexuel dans les STEM fait preuve d'une érudition négligente et de statistiques imprudemment généralisées, et peut lui-même promouvoir la violation de la définition légale de SH de l'EEOC. Malgré des cas d'abus sexuels graves, rien ne prouve que les femmes universitaires des STEM sont confrontées à un harcèlement sexuel systémique. Enfin, la psychologie de l'évolution et la signification sociale de la personnalité permettent de comprendre scientifiquement le SH