Christian a écrit : 25 août 2022, 14:02
Dash a écrit : 25 août 2022, 04:46
Premièrement, c’est toi qui commets ici une faute élémentaire : ce n’est pas parce que les
A se prennent pour des
B, que tous les
B sont tous des
A.
Penses-tu que le lecteur de Facal va faire cette analyse logique?
Il aurait été possible qu’il formule en n’utilisant pas le « mot interdit », mais un moment donné, faut appeler un chat un chat!
P. Ex., la communauté autochtone au QC (
peut-être ailleurs aussi, mais je parle de ce que je connais) est aux prises avec des problèmes de violence conjugale, de suicides et de consommations d’alcools/drogues qui, en termes de nombres/habitant, sont bcp plus nombreux qu’hors de leur communauté.
Mais l’humain étant ce qu’il est et l’époque étant ce qu’elle est, quand on en parle en termes de « problème » et/ou en tant que « victime de », ça passe mieux, ce qui explique que formulé comme je viens de le faire (
« la communauté autochtone est aux prises avec… »), ça passe et que tous les médias parlent de ces problèmes dans les communautés autochtones.
Mais outre les formulations et les « gants blancs », la situation est pareil avec certaines communautés qui sont, au sein de grandes villes, aux prises avec des « problèmes particuliers ». Ceux qui font des vidéos YT/TikTok avec des armes à la main glorifiant leurs exploits et/ou narguant d’autres clans rivaux et/ou proposant des « défis » (
« scoring ») sont très majoritairement (
euphémisme) effectués par des individus issus d’une communauté spécifique. Voir :
Des fusillades pour « faire des points »
Et il y a tout un historique qui inclut une certaine culture, dont le « gangsta rap » aux US, ajouté au confinement qu’à exigé la pandémie ainsi qu’à l’exploitation massive des réseaux sociaux par les jeunes qui à résulté, ces 3 dernière années, en un « effet de mimétisme » où les membres de gang de rue de Mtl, ainsi que les jeunes (
membre de rien, mais défavorisés, mal encadrés et majoritairement) issus d’une certaine communauté tente de « faire comme », pour se « sentir exister » et se valoriser, etc.
Alors, oui, l’on peut jouer au con et en parler comme je le fais présentement sans jamais utilisé « le mot » qu’il ne faut plus prononcer,

mais c’est d’une stupidité sans nom àmha.

Conséquemment, perso, je n’ai rien à reprocher à Facal pour l’extrait que tu as partagé!
J’ai moi-même déménagé, il y a quelques mois, hors de la ville parce que j’habitais tout près d’un « quartier chaud » où il y a eu plusieurs coups de feu. Je connais donc très bien la « situation » de certains quartiers de Mtl et le « phénomène ». Des crimes, il y en a tjrs eu, il y en a partout et ils sont commis
par toute sorte d’individus, naturellement!

Mais il y a bel et bien un «phénomène » réel et
particulier qui n’avait pas du tout, mais pas du tout la même ampleur avant la pandémie. Et ce «phénomène » est directement issu d’une certaine culture (
« gangsta rap » + clips vidéos aux US) qui, malheureusement, est issue majoritairement de membres d'une certaine communauté et qui s’est « exporté » depuis que, étant confinés, ses « acteurs » se sont mis à « opérer~marketer » via les réseaux sociaux (
bcp plus qu’avant la pandémie).