Biodynamie, médecines alternatives... Charles III, roi anti-sciences et ami des charlatans.
C'est du lourd...
Au Québec, les derniers sondages montrent que plus de 66% des gens sont pour l'abolition de la monarchie.PhD Smith a écrit : 11 sept. 2022, 19:37 Hmm, moi qui voulais demander l'avis des participants de SdQ sur le décès d'Elisabeth II qui était la chef de l'Etat canadien, c'est raté![]()
Merci de l'article. C'est effectivement du lourd. On peut vraiment se poser la question de l’intérêt d'un système de pouvoir qui fonctionne par transmission familiale, indépendamment des qualités des héritiers.Christian a écrit : 11 sept. 2022, 19:29 Article intéressant de l'Express sur le côtésombre de la Forceésotérique de la monarchie britannique.
Biodynamie, médecines alternatives... Charles III, roi anti-sciences et ami des charlatans.
C'est du lourd...
Merci du lien. En France, c'est une pluie d'hommages. Lagacé porte bien son nomChristian a écrit : 11 sept. 2022, 19:43Une chronique de Patrick Lagacé qui décrit bien ce que pense la majorité des gens au Québec.
Le colonel Sanders est le fondateur Kentucky Fried Chicken ou KFC.Élisabeth II était donc la reine du Canada. Charles III a été proclamé samedi roi du Canada. On peut en rire, reste que ça fait un peu colonisé.
Pour se débarrasser de notre lien avec la Couronne britannique, il faudrait de pénibles négociations constitutionnelles entre le fédéral et les provinces. Et au Canada, depuis Meech (googlez ça, les jeunes), on a peur des négociations constitutionnelles pour les mêmes raisons que les poulets se méfient du colonel Sanders.
Fin du HS pour moi.L’ironie ? Le Parlement britannique pourrait abolir la monarchie avec une loi adoptée à majorité simple. Il serait plus simple pour les Britanniques d’abolir la monarchie que pour les Canadiens…
Qu’importe, les Canadiens le prouvent depuis trois jours, cette reine était aimée, je n’ai toujours pas compris pourquoi, mais oh qu’elle était aimée ! Hors Québec, surtout, les témoignages émus et attristés ont afflué. Tenez, le premier ministre Trudeau, quand il a commenté le décès d’Élisabeth II, était plus affligé que sa collègue britannique, Liz Truss, le même jour.
La Santé publique de la Ville d’Ottawa a même envoyé ce message sur Twitter : « Nous sommes attristés par le décès de la reine Élisabeth II. Cet évènement va sans doute dominer l’actualité et les médias sociaux dans les prochains jours, et ce sera difficile pour de nombreux membres de notre communauté… »
Avec le numéro de téléphone d’une ligne de crise. Je n’invente pas ça.
Bref, depuis trois jours, je regarde aller ce qui est quand même un doux délire — celui du deuil international d’une dame sans pouvoir –, puis je me surprends à penser et à repenser à ce vieux conte d’Andersen, Les habits neufs de l’empereur, où tout le monde fait semblant de ne pas voir que le roi défile nu dans les rues…
Depuis trois jours, partout dans le monde, y compris dans ce pays, des millions de personnes font semblant qu’Élisabeth II était autre chose qu’une décoration. Le pouvoir fédérateur des mythes a encore de beaux jours devant lui. C’est même un pouvoir sur lequel le soleil ne se couche jamais.
Le seul argument à peu près valable que j'aie vu est que ça fournit un potentiel contre-pouvoir en cas de tentations dictatoriales. Si un Hitler se retrouve aux commandes, le monarque a le droit de le virer sans demander à personne. Ça précipiterait une crise politique, mais ça fournit une alternative à la résistance armée.Inso a écrit : 11 sept. 2022, 19:52 Merci de l'article. C'est effectivement du lourd. On peut vraiment se poser la question de l’intérêt d'un système de pouvoir qui fonctionne par transmission familiale, indépendamment des qualités des héritiers.
Effectivement .yquemener a écrit : 12 sept. 2022, 12:48 Le seul argument à peu près valable que j'aie vu est que ça fournit un potentiel contre-pouvoir en cas de tentations dictatoriales. Si un Hitler se retrouve aux commandes, le monarque a le droit de le virer sans demander à personne. Ça précipiterait une crise politique, mais ça fournit une alternative à la résistance armée.
Ah, je n'avais pas vu le problème sous cet angle. Par manque de connaissance sur le système britannique et donc ma tendance à le voir comme un système démocratique "standard", je n'avais pas imaginé ces implications.yquemener a écrit : 12 sept. 2022, 12:48La classe des aristocrates a un intérêt personnel à lutter contre la réduction des inégalité, contre la démocratie, contre l'égalité des droits. C'est une des seules classes qui ait un intérêt au Brexit. C'est surtout eux le problème.
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