richard a écrit : 13 sept. 2022, 18:58
Dominique18 a écrit : 13 sept. 2022, 18:30Quant à prétendre que le texte est clair, ben voyons... Si on apprécie l'obscurantisme psychanalytique, effectivement, il n'y a pas de souci.
Je plaisantais bien sûr, je n’y comprends strictement rien, mais comme je le disais c’est aussi obscur pour moi qu’un texte ardu en philo car je n’ai aucune base dans ce domaine comme en psychanalyse. Cela dit je pense que ça doit être compréhensible pour ceux qui ont ces bases, enfin j’espère.
Van Rillaer parvient à s'exprimer clairement au sujet de concepts difficiles.
Il n'y a pas que lui.
Pas bien compliqué de se mettre à la portée d'un public.
Encore faut-il le vouloir...et s'en montrer capable.
Freud et Lacan furent des charlatans manipulateurs, en ce sens qu'ils se sont débrouillés pour "tordre" la réalité et l'assujettir à leurs désirs et leurs fantasmes. Leurs frasques ont été suffisamment documentées. Si c'est pour continuer dans cette voie, il y a anguille sous roche. (Lacan et les maths, la topologie, les nœuds... un foutage de gueule pas possible, aucune caution scientifique, et pour cause !).
Pas très "éveillés" les intervenants psychanalystes du bouquin. On a la très désagréable et détestable impression d'avoir affaire à un type de discours sous emprise sectaire, avec le dieu le père aux manettes, soit Freud et Lacan comme gourous dont il ne faut surtout pas discuter et remettre en cause les dogmes (cf. rapport à la science, à l'autisme,...).
Des bienfaiteurs de l'humanité, certains psychanalystes?... Ils ont poursuivi devant les tribunaux plusieurs de leurs détracteurs et ont perdu tous leurs procès au final. (cf. Sophie Robert, dont les productions font désormais autorité, au contraire de celles de ses opposants).
C'est nettement exprimé, c'est écrit, je n'invente rien et ne déforme pas les propos constituant l'ossature du bouquin. Quand ce petit monde ose parler du "Réel", quel crédit peut-on bien accorder à leurs propos ?
Prétendre que leurs discours sont inaccessibles aux profanes par manque de "connaissances", et d'initiation, c'est clairement faire le jeu de dérives qui ont beaucoup à voir avec celles, sectaires, je pèse mes mots, je pense également savoir de quoi je parle.
Il n'y a pas de beauté du geste à attendre. La psychanalyse fonctionne avec un robinet à finances. Il faut également avoir à l'esprit qu'il n'existe pas de publications de haut niveau universitaire, dans le monde de la recherche,... sous le "label" de la psychanalyse.
Sur le plan de l'intérêt international, c'est encore plus flagrant. Nada! Et ce, depuis un paquet d'années. Il n'y a que des produits "maison", à usage interne, au sein de cercles, d'associations...
Que tu aies trouvé ton bonheur avec la psychanalyse, que tu puisses prendre ton pied, soit! Aucun souci, je ne suis certainement pas directeur de conscience, et n'ai aucune légitimité.
Que tu refuses d'envisager qu'il puisse exister un nombre non négligeable de problèmes relatifs aux démarches scientifiques, à l'éthique et à la déontologie dans l'exercice psychanalytique, que tu persistes à te voiler la face devant la juste réalité, non.
Ce n'est clairement pas acceptable, surtout quand on a affaire à ce qui relève de délires obsessionnels. Les nombreux exemples évoqués sont bien présents pour l'attester.
Il ne s'agit pas de faire disparaitre la psychanalyse des radars, ce serait idiot et contre-productif, mais de pouvoir procéder à un ménage salutaire avec un bon coup de balai.
Elisabeth Roudinesco a réussi à évoluer sur le sujet, ce qui incite à penser que ce n'est pas impossible.