Oui, nous ne pouvons occulter cette problématique, parce que nous ne pouvons être jugé(s) et partie(s).Cela dit, je pense que nous sommes d'accord que l'antagonisme entre athéisme et religion n'est pas souhaitable dans le sens où nous aspirons à vivre ensemble. Pour cela, nous avons alors besoin d'accepter les différences de point de vue, d'accepter que les autres aient "tort" de notre point de vue.
Nous n'imaginons pas la portée de la période des Lumières, et la loi de 1905 qui a introduit, phénomène unique dans l'histoire des démocraties, la séparation entre les églises et l'état. Une particularité française qui a permis la progression des idées et des initiatives.Non non, je n'exprimais pas de valeur là, juste un constat, que j'ai fait pour ma part, qui est qu'expliquer les choses de façon scientifique a certes un effet par rapport aux croyances, mais cet effet est limité et souvent cela ne permet pas d'aboutir dans la discussion avec des personnes religieuses.
Encore une question de mots, de vocabulaire utilisé, de définitions. Une problématique récurrente : entre interlocuteurs, il y aura toujours, avec le langage, une dynamique entre l'émetteur et le récepteur, qui peut générer des interprétations en fonction du propre vécu respectif, de la "matière" engrammée en quelque sorte.La définition de spiritualité que tu proposes ici me semble être confondue avec celle de religion. Pour moi la spiritualité est plutôt la relation que nous entretenons avec notre esprit, cela n'est pas nécessairement reflété dans une organisation sociale.
En tout cas, avec nos deux définitions, la spiritualité ne peut pas être antérieure au vivant puisque c'en est une propriété émergente. Tout comme la science d'ailleurs.
Globalement, il me paraît difficile de ne pas être d'accord avec toi, c'est, dans ce dialogue, le point positif car il est constructif, en ce sens qu'il provoque et entretient l'ouverture et non la fermeture.
J'ai rajouté un edit à mon dernier post qui va dans ce sens avant d'avoir pris connaissance de ton message.
La préhistoire est également un domaine qui affute ma curiosité. Ces dernières années, Pascal Pucq, Eveline Heyer, Maryline Patou-Mathis,... ont provoqué des avancées sensibles qui incitent à redéfinir nombre de concepts et d'hypothèses. Le souci, pour un "profane" est que ces domaines d'investigation demandent du temps, de la patience, pour en appréhender quelques miettes. Techniquement (la génétique avec Évelyne Heyer), c'est du haut niveau.
A noter que les chercheurs cités, excellents auteurs, font de remarquables efforts de pédagogie pour rester accessibles.
Comme, dans d'autres recherches, Stanislas Dehaene, Frank Ramus...
Sans vouloir réouvrir le robinet aux égarements, il est clair qu'une certaine discipline dont il fut trop longtemps question sur ce fil, est complètement larguée, définitivement obsolète, reposant sur des faussetés désormais majeures.