Merci!

Merci!
Avoir de l'empathie vers les autres est souhaitable, notamment avoir une capacité d'écoute. Il n'est pas facile de faire le silence en soi-même pour prendre le temps de comprendre ce dont l'autre a vraiment besoin. Nous n'apprenons pas non plus à comprendre nos aspirations et les exprimer de façon entendable pour les autres.Dominique18 a écrit : 30 sept. 2022, 08:41Un fait qui incite à se poser beaucoup de questions. L'humain, tant qu'il pourra continuer à s'interroger au sujet de son humanité, de son empathie, de ses responsabilités envers les autres, peut, peut-être, identifier et se tenir à l'écart de certaines conduites. Le pas est cependant vite franchi à l'intérieur de sociétés où l'événementiel, l'émotionnel, le voyeurisme et le mercantile, priment.Ne parlons-nous pas en fait de la fragilité de l'être humain ?
Belle initiative.existence a écrit : 30 sept. 2022, 19:44 N'empêche on leur construit des tunnels. La classe les hérissons quand même![]()
Pas sur qu'un hérisson survive à un tir de flashball.LoutredeMer a écrit : 01 oct. 2022, 15:06 Une conclusion toute personnelle :![]()
"Je propose que chaque hérisson porte un gilet jaune pour traverser la route. Ainsi on ne les écrabouillera pas avec nos voitures. (C'est aussi valable pour les poulets hein)"
Mais trop. Je valideLoutredeMer a écrit : 01 oct. 2022, 15:06 Une conclusion toute personnelle :![]()
"Je propose que chaque hérisson porte un gilet jaune pour traverser la route. Ainsi on ne les écrabouillera pas avec nos voitures. (C'est aussi valable pour les poulets hein)"
Oh non quelle horreur.
Intéressant. Je me dis que l'humain peut observer très loin, beaucoup plus que ce que la Nature avait prévu, mais son rayon d'action reste limité. Il se retrouve alors avec une dissonance cognitive ?Dominique18 a écrit : 01 oct. 2022, 13:11 Pierre Clastres, un ethnologue des années 70, avait produit une somme de travaux mettant en évidence qu'une tribu avait un fonctionnement optimal avec une autorégulation si elle ne comptait qu'une centaine de membres. Passé ce nombre, des structures étatiques se mettaient en place, le contrôle et la régulation n'étaient plus opérationnels et échappaient à chacun des membres, ce qui devenait sources de problèmes potentiels, inhérents à ces structures, à venir.
Je vois pas trop l'articulation logique avec la question des tribus. Peut-être tu veux dire que l'individu dysfonctionne dans un tribu trop grande ? En tout cas ce dont tu parles ne sont pas l'oeuvre d'individus isolés. C'est du team work.Ce qui pourrait inciter à penser que l'individu, au cours de sa longue histoire, a réussi à créer des problèmes de dingues, incontrôlables, avec quelques beaux passages réussis (les deux guerres mondiales, les dictatures en tous genres,...).
Pour reprendre les mots de Laborit: humanité, tu m'exaspères.
Simplement que l'on pense ce que l'on veut.
Je dirais que la liberté spirituelle n'est pas la même chose que la liberté de culte. Cette dernière inclut la liberté de faire des rituels et des rassemblements religieux. Elle inclut en théorie la liberté spirituelle, cependant, les individus ne sont pas nécessairement libres spirituellement dans une religion. Par exemple, s'il y a un dogme qu'ils doivent suivre. S'ils suivent un maitre de leur propre gré, sont-ils libres spirituellement ?jean7 a écrit : 02 oct. 2022, 02:02 On m'a posé cette question. J'ai trouvé une porte de sortie, mais après-coup, je pense qu'il m'aurait suffit de décaler la question sur "liberté de culte" pour m'en tirer facilement.Manque d’à-propos...
Ce qu'on pourrait aussi appeler le libre-arbitre, qu'il est inutile de développer une énième fois, il y en a des pages et des pages sur ce forum.La liberté spirituelle concerne plutôt la liberté de la façon dont on est en relation avec notre propre esprit, de choisir des façons de voir les choses, ce que l'on se permet de penser, etc.
Le cas du bouddhisme est intéressant parce que l'on peut comparer les enseignements du Bouddha avec les religions bouddhistes, comme l'a fait Stephen Bachelor. Les religions incluent une dimension politique qui peuvent être en complète contradiction avec ce qui est proposé initialement.Dominique18 a écrit : 02 oct. 2022, 09:44 Pour la question de la spiritualité, il faut croire que le système (humain) n'est pas très au point puisque le bouddhisme, soit-disant à l'écart des agitations diverses et variées qui touchent nombre de courants et d'institutions spiritualo-religieux, connaît lui aussi (enfin! *) des heures sombres avec des plaintes déposées au tribunal.
Merci pour les liens.Dominique18 a écrit : 02 oct. 2022, 10:07 Ce qu'on pourrait aussi appeler le libre-arbitre, qu'il est inutile de développer une énième fois, il y en a des pages et des pages sur ce forum.
Une énième discussion qui n'aboutirait à rien, sinon à revenir une fois de plus au point de départ.
Ici...
viewtopic.php?t=16706&start=150#p620797
ou là...
viewtopic.php?t=7779
Cela peut être le cas, mais pas seulement. Autrement, cela voudrait qu'il y a une façon objective d'être soi-même. Mais la relation avec soi-même est une question humaine. Cela n'a pas de sens non plus de considérer que la relation avec une autre personne serait objective.La fuite dans l'imaginaire, la création. Le spirituel et tout ce qui s'y rattache en font partie. C'est une option parmi d'autres.
Comme tout ce qui relève du spirituel, c'est initialement une création humaine qui ne saurait échapper au temporel dont j'ai parlé dans un post précédent.Il n'y a pas de contradiction dans la construction, l'élaboration. C'est un produit humain qui prend en compte les contraintes, du cerveau humain qui produit le système de pensée.Le cas du bouddhisme est intéressant parce que l'on peut comparer les enseignements du Bouddha avec les religions bouddhistes, comme l'a fait Stephen Bachelor. Les religions incluent une dimension politique qui peuvent être en complète contradiction avec ce qui est proposé initialement.
Nous sommes dans la rhétorique, celle du langage, celle d'un niveau d'organisation, celle où nous jouons avec des termes qui renvoient à des définitions.La liberté spirituelle peut en partie se recouvrir avec celle du libre arbitre. Cela dit, j'entends dans la question de la liberté spirituelle celle de l'acceptation sociale de la différence spirituelle, ou dit autrement, de la spiritualité collective, culturelle.
"La fuite dans l'imaginaire, la création. Le spirituel et tout ce qui s'y rattache en font partie. C'est une option parmi d'autres."
Cela peut être le cas, mais pas seulement. Autrement, cela voudrait qu'il y a une façon objective d'être soi-même. Mais la relation avec soi-même est une question humaine. Cela n'a pas de sens non plus de considérer que la relation avec une autre personne serait objective.
Ce n'est pas seulement cela. Si l'on construit un modèle ou un système de pensée, il peut contenir plus ou moins de contradictions avec lui-même.Dominique18 a écrit : 02 oct. 2022, 11:18 Comme tout ce qui relève du spirituel, c'est initialement une création humaine qui ne saurait échapper au temporel dont j'ai parlé dans un post précédent. Il n'y a pas de contradiction dans la construction, l'élaboration. C'est un produit humain qui prend en compte les contraintes, du cerveau humain qui produit le système de pensée.
Peux-tu préciser ta pensée ?Avoir des idées, c'est une chose, rechercher leur application dans la réalité en est une autre.
Je constate que tu n'as pas compris ce que je voulais dire. Je vais reformuler. Il y a une dimension humaine, pas nécessairement verbale, à notre expérience. Nous ne sommes pas juste une somme d'information. Ce que l'on considère la réalité est toujours une réalité subjective. Une même scène peut être expérimentée de façon diverse selon les personnes. La spiritualité, c'est un peu la même chose, mais appliquée à la vie entière.Nous sommes dans la rhétorique, celle du langage, celle d'un niveau d'organisation, celle où nous jouons avec des termes qui renvoient à des définitions.
Oui le tout n'est pas égal à la somme de ses parties. Il est plusse que cela, tout en étant effectivement une agrégation. Il y a des propriétés qui émerge de la complexité et alors un niveau d'explication plus global peut avoir des règles qui n'étaient pas du tout évidente à partir des parties.Dominique18 a écrit : 02 oct. 2022, 12:29 Du microcosme, soit l'individu, au macrocosme, l'environnement auquel il appartient, ses rapports avec les autres. Avec une belle équation à résoudre : le tout n'est pas égal à la somme des parties, chaque élément/individu ayant sa propre expérience humaine, sa propre conception du monde, de "son" monde, avec son grain de sel à affirmer, ou pas, suivant les cas.
Je ne suis qu'à moitié d'accord. Décrire les choses en terme d'information est une construction symbolique, qui peut être certes intéressant d'un point de vue modélisation, et qui est une réduction au langage pour décrire une réalité qui est autre chose, et surtout qui s'expérimente autrement. C'est la problématique de la science qui fait des objets, comme j'en ai parlé précédemment, introduisant une dualité sujet-objet, et en fin de compte qui oublie le sujet, qui pourtant expérimente les choses subjectivement. Or quand on parle de spiritualité, on parle de cette nature subjective de l'être humain.Nous sommes, comme tout être vivant, une somme d'informations. Nous sommes des êtres biologiques, et nous avons besoin d'informations pour nous organiser et .. vivre. Une information, c'est une mise en forme. Dans le cas du vivant elles sont permanentes et continuelles, puisque chaque action engendre un déséquilibre qui doit être ramené à un pseudo-équilibre, une homéostasie. Équilibres vers lesquels l'organisme, globalement, tend, histoire que ça ne soit pas trop le souk dans la cambuse.
Eh non, tu exprimes en fait une sorte de spiritualité objectiviste, qui considère qu'il n'y a que cette compréhension scientifique qui soit significative. Or comme tu le sais, l'humain est aussi intuitif, a des émotions, des aspirations, un ressenti qui est de nature différent que le discours scientifique. Si l'on tente de comprendre scientifiquement l'esprit humain, que peut-on dire ? Qu'il y a un objet appelé cerveau avec synapses, etc. mais dont la description objective est très loin de notre expérience subjective et consciente. En tout cas pour le moment. Nous n'avons pas d'autre choix que de faire sans la science à un moment donné.Jusqu'à preuve du contraire, seul le cadre scientifique nous permet d'essayer de comprendre sans trop nous égarer. Cette représentation est ainsi, parce que nous ne pouvons pas vivre autrement.
Détrompe-toi, la philosophie peut être très complexe et aller en profondeur. Certains philosophes d'ailleurs suivent de très près les découvertes scientifiques.Au niveau outils, il y en a plusieurs, dont la philosophie. Mais elle ne suffit pas, elle se limite d'elle-même, en ne s'intéressant pas en profondeur à l'objet de son étude.
Je ne suis pas sûre de ce que tu entends par philosophie en fait. Pour moi c'est une propriété de l'esprit développé, du néocortex pourrait-on dire pour simplifier.L'existence du vivant se passe des options uniquement philosophiques.
Tout à fait.Chacun transporte son "petit" univers. Petit par la place physique qu'il occupe dans l'espace, grand à l'échelon de l'individu, quant à sa vie intérieure.
En première approximation, cela dit, en creusant, on trouve des comportements altruistes, dans lesquels les actions des individus, comme les parents, les oncles, les tantes, n'ont pas pour objet la survie personnelle, mais la survie des proches ou des alliés.Les aspirations de chacun, c'est de se maintenir en vie, sans cela, il n'y aurait plus de possibilités de maintien des systèmes vitaux.
Oui le fonctionnement de l'esprit est en grande partie inconscient, la conscience ne pouvait mettre en lumière qu'un nombre limité d'éléments. Cela ne veut pas nécessairement dire que des zones de l'esprit soient fondamentalement inaccessible à la conscience, mais qu'elles fonctionnent sans avoir besoins que la conscience porte son attention dessus. On connait bien par exemple le phénomène quand on rentre chez soi et qu'on y pense pas, laissant l'inconscient guider.Le programme fondamental, inconscient, c'est la survie et la vie.
Une telle solitude est une expérience particulière qu'il m'arrive de trouver fascinante. Je pense par exemple au film "Seul sur mars". J'entends dans ce que tu dis une notion d'humilité. Effectivement dans des conditions telles, on se rend compte que notre survie dépend de quelque chose de plus grand que nous. En société, c'est un peu semblable, sauf que l'on dépend des autres."Seul", c'est le titre de son livre. Pas d'esbrouffe inutile, un récit simple comprenant une bonne part de questionnements, que l'on peut deviner, qui a rapport avec nombre d'idées émises dans cette discussion.
Gérard d'Aboville conclut son écrit par ces deux phrases, lapidaires.
"Je n'ai pas réussi à franchir l'océan Pacifique. Il m'a laissé passer."
Ça peut constituer une bonne base de réponse (s). A prendre au pied de la lettre ou comme ellipse?...
1 - Ne pas confondre fonctionnement biologique, qui repose sur des concepts scientifiques incontournables en l'état actuel des connaissances, et métaphysique. pour laquelle je te laisse la charge de la preuve, avec la démonstration qui va bien avec. Tu risques de t'amuser un moment.Je ne suis qu'à moitié d'accord. 1 - Décrire les choses en terme d'information est une construction symbolique, qui peut être certes intéressant d'un point de vue modélisation, et qui est une réduction au langage pour décrire une réalité qui est autre chose, et surtout qui s'expérimente autrement. 2 - C'est la problématique de la science qui fait des objets, comme j'en ai parlé précédemment, introduisant une dualité sujet-objet, et en fin de compte qui oublie le sujet, qui pourtant expérimente les choses subjectivement. Or quand on parle de spiritualité, on parle de cette nature subjective de l'être humain.]
Est-ce que la science a la prétention de tout (savoir) expliquer et d'asséner des vérités (ultimes)? Non!Or comme tu le sais, l'humain est aussi intuitif, a des émotions, des aspirations, un ressenti qui est de nature différent que le discours scientifique. Si l'on tente de comprendre scientifiquement l'esprit humain, que peut-on dire ? Qu'il y a un objet appelé cerveau avec synapses, etc. mais dont la description objective est très loin de notre expérience subjective et consciente. En tout cas pour le moment. Nous n'avons pas d'autre choix que de faire sans la science à un moment donné.
Bien sûr, je ne suis pas obtus, je ne le pense pas. Etienne Klein, par exemple, que je suis de près pour la physique.Détrompe-toi, la philosophie peut être très complexe et aller en profondeur. Certains philosophes d'ailleurs suivent de très près les découvertes scientifiques.
Si le philosophe a une excellente connaissance des sciences et un bon bagage scientifique, couramment actualisé, il n'y a alors aucune contradiction, parce qu'il y a navette, des allers-retours constants.Je ne suis pas sûre de ce que tu entends par philosophie en fait. Pour moi c'est une propriété de l'esprit développé, du néocortex pourrait-on dire pour simplifier.
Tu n'as pas compris le fonctionnement du vivant, ce à quoi je fais référence, ou tu l'occultes parce qu'il t'agace, ce que je conçois.En première approximation, cela dit, en creusant, on trouve des comportements altruistes, dans lesquels les actions des individus, comme les parents, les oncles, les tantes, n'ont pas pour objet la survie personnelle, mais la survie des proches ou des alliés.
La notion d'inconscient neurobiologique est un peu plus complexe: il y a différents "niveaux", si on peut parler de niveaux, avec des programmes initiaux, des mises en mémoires (avec un s, parce qu'il n'y a pas qu'un type de mémoire), des circuits neuronaux qui ne sont pas fixes, des recombinaisons...Oui le fonctionnement de l'esprit est en grande partie inconscient, la conscience ne pouvait mettre en lumière qu'un nombre limité d'éléments. Cela ne veut pas nécessairement dire que des zones de l'esprit soient fondamentalement inaccessible à la conscience, mais qu'elles fonctionnent sans avoir besoins que la conscience porte son attention dessus.
J'ai parlé de motorisation et de carburant. C'est pas mal de mettre les mains dans le cambouis pour voir comment ça marche.On connait bien par exemple le phénomène quand on rentre chez soi et qu'on y pense pas, laissant l'inconscient guider.
Le film avec Tom Hanks, "Seul au monde", excellent. Ah ce "Wilson"!...Une telle solitude est une expérience particulière qu'il m'arrive de trouver fascinante. Je pense par exemple au film "Seul sur mars". J'entends dans ce que tu dis une notion d'humilité. Effectivement dans des conditions telles, on se rend compte que notre survie dépend de quelque chose de plus grand que nous. En société, c'est un peu semblable, sauf que l'on dépend des autres.
tu fais du papotage ? Ok, je
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