- La Scientologie soutire tout le pognon du gogo, la psychanalyse beaucoup moins.
- La Scientologie bourre beaucoup plus le crâne, la psychanalyse beaucoup moins.
Psychanalyse et astrophysique
Re: Psychanalyse et astrophysique
La différence n’est pas là :
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
-+- Cavanna, François -+-
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Quite à me répéter, je dis que la scientilogie tire les gens vers le bas, la psychanalyse vers le haut, quoiqu’on puisse en penser.

Re: Psychanalyse et astrophysique
Quitte à ma répéter : ni l’un ni l’autre ne tire les gens vers le haut.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
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- Dominique18
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Nous n'en pensons rien. Nous documentons, nous sourçons, nous constatons.richard a écrit : 27 oct. 2022, 12:38 Quite à me répéter, je dis que la scientilogie tire les gens vers le bas, la psychanalyse vers le haut, quoiqu’on puisse en penser.
Il y en a de pleines pages sur ce forum.
Tu as réussi à extirper la scientologie et à la placer pour t'en servir comme levier pour défendre tes croyances dans la psychanalyse.
Ce qui ne donne au demeurant pas plus d'argumentation de ta part en faveur de "ta" psychanalyse.
Nous en sommes toujours là :
Soit page 1 et suivantes de ce fil.La psychanalyse n’est pas une science, c’est un mode de penser rationnel différent de la science, mode de penser que je ne connais pas mais que je perçois, par quelques lectures mais surtout par des thérapies.
Quitte à me répéter, il n'existe aucun travail de haut niveau reconnu en psychanalyse, comparativement à d'autres disciplines, notamment dans le domaine des neurosciences.
La psychanalyse ne produit rien en matière de connaissances depuis des lustres.
D'ailleurs, peut-on parler d'une sommité contemporaine majeure en psychanalyse, qui représenterait le fer de lance d'une avancée incontestable ? Non.
Ça fait un paquet d'années que les anglo-saxons ont réglé la question.
Tirer vers le haut ? Vraiment ?

La psychanalyse n'y répond pas ou plus.
D'autres disciplines, oui, et pour cause.
C'est un constat lucide et clinique.
- LoutredeMer
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Voici une critique de "Le féminin et la séduction" de Sibony :richard a écrit : 26 oct. 2022, 17:47 Oh! mais des textes clairs en psychanalyse il en existe, par exemple l’entre-deux de Sibony. Même moi j’ai compris, c’est te dire si c’est facile. C’est super intéressant en plus, d’ailleurs je te le conseille.
Dionysiac
1,0 sur 5 étoiles Prose lacanienne assommante
Commenté en France le 21 mai 2021
Achat vérifié
On pouvait s'attendre à un livre intéressant étant donné son titre alléchant, mais en réalité on a la déception de tomber sur un disciple de Lacan, qui parsème sa prose de concepts fumeux et abscons, ainsi que de digressions stylistiques aussi creuses que ronflantes. On peut d'ailleurs aisément reconnaître un psychanalyste lacanien par le caractère de son style et de son vocabulaire, qui tranchent avec la clarté et la rigueur d'une argumentation philosophique rationnelle comme celle de Descartes, Bergson ou Kant. Un livre vieilli et dispensable, donc.
"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
- LoutredeMer
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Allez, une autre du lacanien Sibony :

La juive
Une transmission d'inconscient (paru chez Grasset en 1983)
Imaginez que j'ai trébuché sur la "question juive"; et que la "question" je l'ai dissoute ou dispersée: il me reste alors "la juive"; sur ou dans les bras: la langue-identité-lettre-femme juive...

Culpabilisation gratuite du féminin (comme d'habitude chez les Freudiens et les Lacaniens).Tout cela relève de la dimension inconsciente, dont la rencontre avec la "juive", non sans violence, met à nu leur cassure commune, ici déployée. D'où quelques éclats, et pas que de rire
Mais oui, bien sûr... chacun, dans sa réserve d'inconscient et de refoulement, a une petite trace (une petite race...) de lettre juive qui le dérange, qui le nourrit, qui le persécute et qu'il persécute, qui le porte et l'insupporte - et qui n'est autre que le point où son "identité" est à bout (tabou...) d'elle-même et reluque vers ses au-delà...

"Par le saumon qui se meut!.. I want my food!.. Slice me tender"..
Re: Psychanalyse et astrophysique
Oh misère....
L'avantage c'est que tout ceci est tellement absurde qu'il n'y a rien à débunker.
L'avantage c'est que tout ceci est tellement absurde qu'il n'y a rien à débunker.
"Assurons nous bien du fait, avant de nous inquiéter de la cause." Bernard Le Bouyer de Fontenelle
"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace
"Plus un fait est extraordinaire, plus il a besoin d'être appuyé de fortes preuves." Pierre Simon Laplace
- Wooden Ali
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Le discours de Lacan n'a pas besoin d'être caricaturé : il le fait très bien lui-même.Traduire Lacan en français compréhensible, ce n'est pas le trahir, c'est le détruire !
J'espère que vous me comprenez !
J'espère que vous me comprenez !

Les faits ne pénètrent pas dans le monde où vivent nos croyances. Marcel Proust
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu
Gloire à qui n'ayant pas d'idéal sacro-saint
Se borne à ne pas trop emmerder ses voisins ! Georges Brassens
Mon Dieu ! Mon Dieu ! Pourquoi m'as-tu abandonné ? Dieu
Re: Psychanalyse et astrophysique
"Je suis Juif de cœur mais tortionnaire de mon identité." C'est bien aussi non ? 

Oh Papy ! Tu nous as déjà oubliés ?
deus ex Machina
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- Dominique18
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Ce qui est inquiétant, c'est de retrouver le même type de langage abscons dans des ouvrages qu'une bonne trentaine d'années sépare.
Une impression que le temps s'est arrêté...
Les deux bouquins de Sibony (1983 et 1987), et l'un des derniers en date, "Réel de la science, réel de la psychanalyse" (2021), dont j'ai posté quelques morceaux d'anthologie.
@ Mirages
"Dis-moi qui tu suis, je te dirai qui je hais".
Une impression que le temps s'est arrêté...
Les deux bouquins de Sibony (1983 et 1987), et l'un des derniers en date, "Réel de la science, réel de la psychanalyse" (2021), dont j'ai posté quelques morceaux d'anthologie.
@ Mirages
"Dis-moi qui tu suis, je te dirai qui je hais".
Dernière modification par Dominique18 le 27 oct. 2022, 19:01, modifié 1 fois.
Re: Psychanalyse et astrophysique
Sauf que ce livre Réel de la science, Réel de la psychanalyse n’est pas de Sibony, c’est un ouvrage collectif.Dominique18 a écrit : 27 oct. 2022, 18:14 Les deux bouquins de Sibony (1983 et 1987), et l'un des derniers en date, "Réel de la science, réel de la psychanalyse" (2021),

- Dominique18
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Re: Psychanalyse et astrophysique
C'est bien ce que je dis, c'est encore pire!

Maintenant ils s'y mettent à plusieurs pour tenir le rythme !Ce qui est inquiétant, c'est de retrouver le même type de langage abscons dans des ouvrages qu'une bonne trentaine d'années sépare.
Une impression que le temps s'est arrêté...

Re: Psychanalyse et astrophysique
Je me demande si tu n’aurais pas une dent contre la psychanalyse, toi.

- Dominique18
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Mais non, qu'est-ce que tu ne vas pas croire....richard a écrit : 28 oct. 2022, 23:04 Je me demande si tu n’aurais pas une dent contre la psychanalyse, toi.
MBS m'a indiqué, il y a déjà un paquet de mois, la conduite à tenir : on ne discute pas avec une brouette, on la pousse.
Il suffit de s'en imprégner et d'appliquer. Ça roule tout seul!

Exemple :
https://www.ephep.com/fr/content/texte/ ... ra-de-nous
Quelques extraits parmi d'autres....
Si un quidam se sent obligé de se référer à des propos de 1915 pour proposer sa vision du monde contemporain, en s'appuyant sur ces mêmes propos pour justifier son analyse (dont le thème traité est le conflit en cours entre Russie et Ukraine), c'est que, effectivement, il n'y a pas grand chose à comprendre. Et qu'il est plus que nécessaire de pousser à la brouette.C’est dans un texte de circonstance, écrit sur la pression d’un éditeur qui se désespérait de ne plus rien recevoir, nous sommes en 1915, à la période d’ascension la plus brutale de la guerre, que Freud décrit cet aspect structurel et atemporel de la destructivité, qu’il rend inséparable de la notion même de civilisation.
« Jamais encore un événement n’aura détruit tant du bien précieux de l’humanité, fourvoyé tant d’esprits parmi les plus lucides, réduit si bas ce qui est élevé ».
Des esprits parmi les plus lucides.
Des intellectuels, des scientifiques, les porteurs de la civilisation.
« La science », écrit Freud, a perdu son « impassible impartialité ».
« Mus par la plus amère rancœur, ceux qui la servent cherchent à lui emprunter des armes pour offrir une contribution à la lutte contre l’ennemi. L’anthropologue se fait une obligation de réputer l’adversaire inférieur et dégénéré, le psychiatre de prononcer un diagnostic qui conclut à son désordre psychique ou à un trouble de son esprit… ».
Elle est pas belle l’impartialité de la science ?
« Emportés par le tourbillon de cette période guerrière, informés de manière unilatérale sans distance face aux grandes transformations qui se sont déjà accomplies, et incapables d’avoir vent de l’avenir en train de prendre forme, nous sommes nous-même en proie à la confusion quant à la signification des impressions qui se bousculent en nous et quant à la valeur des jugements que nous formons ».
Telles sont les premières lignes des Considérations actuelles sur la guerre et la mort.
Magnifiques premières lignes.
...
De cet assassinat premier du père de la horde par les fils, et dont la trace mémorielle persiste et insiste dans notre psychisme, découlent nos malheurs.
...
Et nous ne cessons notre vie durant de chercher à évacuer ce meurtre collectif qui nous colle à la peau, et qui fait tout autant partie intégrante, et structurale de notre développement psychique que du raffinement de notre civilisation.
...
Et la civilisation, dira Lacan, c’est l’égout, à savoir la manière dont nous y prenons pour traiter nos déchets, à commencer par celui-ci, premier, le meurtre du père de la horde primitive.
...
Re: Psychanalyse et astrophysique
Ben tu me rassures, j’avais quelque doute.
Le bas c’est le laisser-aller —qui n’est pas le laisser-faire du taoïsme—, la faiblesse, les bas instincts, la perversion, le haut c’est, la force de l’esprit, la sublimation, la spiritualité. J’ai fait une séance de scientologie et beaucoup de séances de psychothérapie, je peux te dire que l’une exploite les faiblesses de l’individu, tandis que l’autre met en valeur sa force.
Peut-être que la psychanalyse est »la voie » de l’Occident comme les arts martiaux sont celle de l’Orient.
La voie (Do)Les arts martiaux orientaux, le yoga, le zen ont en commun cette recherche de « la vérité », de « l’éveil » ou de tout autre concept ésotérique visant un état sublimé de la condition humaine. Néanmoins, ils n’en détiennent pas l’exclusivité. Nombreux, en effet, sont ceux qui, déçus par l’existence quotidienne, cherchent ce « quelque chose » susceptible de les conduire à une sorte de félicité. Ils mènent leur quête dans une errance solitaire ou dans le sillage d’un gourou bien rémunéré. En fait, tout le monde cherche à améliorer sa condition et s’interroge sur le meilleur moyen d’y parvenir. Malheureusement cette recherche de « l’objet sans nom », est le réceptacle de toutes les crédulités et de tous les abus. En témoigne la prolifération des sectes ou organisations apparentées, mais aussi le chiffre d’affaires confortable de nombreuses entreprises légales qui exploitent ce besoin humain de s’extraire de la médiocrité ambiante et de la routine conformiste.

Re: Psychanalyse et astrophysique
Donc la psychanalyse est aussi pseudoscientifique et pleine de conneries sur les énergies ?richard a écrit : 29 oct. 2022, 13:05 Peut-être que la psychanalyse est »la voie » de l’Occident comme les arts martiaux sont celle de l’Orient.
L’homme descend du singe, or l’homme est fait à l’image de Dieu. Donc Dieu est King Kong.
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Pas d’énergies en psychanalyse, mais la recherche de « l’objet sans nom» (j’aime bien ce terme) est peut-être ce qu’il y a de commun dans ces démarches. Et ceux qui fouillent le fin fond de l’univers recherchent-ils peut-être aussi cet objet sans nom?
Dernière modification par richard le 29 oct. 2022, 15:36, modifié 1 fois.
Re: Psychanalyse et astrophysique
Peut-être ! Il est vrai qu’il existe des notions métaphysiques qui m’échappent: Dieu, le réel, l’Être, le Tao, et maintenant cet objet sans nom, et le grand Autre lacanien aussi.

- Dominique18
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Re: Psychanalyse et astrophysique
Reprise de citation :
https://www.ephep.com/fr/content/texte/ ... ra-de-nous
Quant aux arts martiaux, le message est clair, pas la peine de tourner autour du pot et d'en faire des tonnes : tuer ou être tué, pour le message initial.
Qui s'est transformé en message moderne, évolution des sociétés oblige : ne pas se battre, ne pas subir.
Ce qu'on retrouve dans cet excellent site :
https://www.goshinbudokai.fr/strategie.html
Les vingt préceptes de maître Gichin Funakoshi, fondateur du karaté moderne (1957) :
Funakoshi n'a jamais cherché à enfumer son monde.
Le "grand autre lacanien"... qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre...
Par contre, le "grand con lacanien", ça me parle. Je vois mieux de quoi et de qui il s'agit.
Gichin Funakoshi remettait toujours en cause son enseignement, jusqu'à ses derniers jours d'après se élèves.
Il ne recherchait pas un "grand autre".Cette fumisterie sans nom serait bien l'apanage exclusif de quelques esprits occidentaux un brin attardés.
...En fait, tout le monde cherche à améliorer sa condition et s’interroge sur le meilleur moyen d’y parvenir. Malheureusement cette recherche de « l’objet sans nom », est le réceptacle de toutes les crédulités et de tous les abus. En témoigne la prolifération des sectes ou organisations apparentées, mais aussi le chiffre d’affaires confortable de nombreuses entreprises légales qui exploitent ce besoin humain de s’extraire de la médiocrité ambiante et de la routine conformiste...
Ça, ça m'étonnerait ! Surtout pas avec le lien que je t'ai mis et que tu n'as pas lu.Peut-être que la psychanalyse est »la voie » de l’Occident comme les arts martiaux sont celle de l’Orient.
https://www.ephep.com/fr/content/texte/ ... ra-de-nous
Quant aux arts martiaux, le message est clair, pas la peine de tourner autour du pot et d'en faire des tonnes : tuer ou être tué, pour le message initial.
Qui s'est transformé en message moderne, évolution des sociétés oblige : ne pas se battre, ne pas subir.
Ce qu'on retrouve dans cet excellent site :
https://www.goshinbudokai.fr/strategie.html
Les vingt préceptes de maître Gichin Funakoshi, fondateur du karaté moderne (1957) :
https://ipponshotokankarate-do.fr/preceptesfunakoshi1. N’oubliez pas que le karaté commence et s’achève par le rei.
2. Il n’y a pas d’attaque dans le karaté.
3. Le karaté est au service de l’équité.
4. Apprends déjà à te connaître, puis connais les autres.
5. Le mental prime sur la technique.
6. L’esprit doit être libre.
7. Calamité est fille de non-vigilance.
8. La pratique du karaté ne saurait se cantonner au seul dôjô.
9. Le karaté est la quête d’une vie entière.
10. La Voie du karaté se retrouve en toute chose, et c’est là le secret de sa beauté intrinsèque.
11. Pareil à l’eau en ébullition, le karaté perd son ardeur s’il n’est pas entretenu par une flamme.
12. Ne soyez pas obsédé par la victoire, songez plutôt, à ne pas perdre.
13. Ajustez votre position en fonction de l’adversaire.
14. L’issue d’un affrontement dépend de votre manière à gérer les pleins et les vides (forces et faiblesses).
15. Considérez les mains et les pieds de l’adversaire comme des lames tranchantes.
16. Faites un pas hors de chez vous et ce sont un million d’ennemis qui vous guettent.
17. Le kamæ, ou posture d’attente, est destiné aux débutants, avec l’expérience, on adopte le shizentai (posture naturelle).
18. Recherchez la perfection en kata, le combat réel est une autre affaire.
19. Sachez distinguer le dur du mou, la contraction de l’extension du corps et sachez moduler la rapidité d’exécution de vos techniques.
20. Vous qui arpentez la Voie, ne laissez jamais votre esprit s’égarer, soyez assidu et habile.
Funakoshi n'a jamais cherché à enfumer son monde.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Gichin_Fu ... t%C3%A9-dol'objectif ultime du karaté ne se résume pas aux mots « victoire » et « défaite », mais consiste plutôt dans le polissage du caractère des pratiquants ». L'approche de O'Sensei Funakoshi met en exergue les valeurs spirituelles et la finesse mentale au détriment de toute forme de brutalité, que celle-ci relève de la force physique ou de la technique. Il ne tardait jamais à mettre en garde prétentieux et autres vaniteux qui, assoiffés de gloire, participaient à de spectaculaires démonstrations. « Ils jouent dans les branches et le feuillage d'un arbre sans avoir la moindre idée de ce que recèle le tronc. »
Aux yeux de O'Sensei, la pratique du karaté visait aussi bien la maîtrise de l'art lui-même que la maîtrise de notre propre esprit. C'est ainsi que, dans Karate-dô Kyôhan, il écrit : « La valeur de l'art dépend de celui qui l'utilise. S'il est utilisé pour une cause juste, alors sa valeur est grande; par contre, s'il en est fait un mauvais usage, alors il n'est pas d'art plus nuisible et malfaisant que le karaté. » Les arts martiaux ne sauraient être réduits à de simples techniques, ruses et stratégies, dont l'unique dessein serait d'apporter la victoire en combat.
Dans la conception de O'Sensei, maîtrise et agilité techniques s'affadissent bien plus vite au regard des vertus bien plus essentielles que sont le polissage du cœur et du caractère. Il encourageait les pratiquants à chercher les aspects cachés et fondamentaux de l'art.
Le "grand autre lacanien"... qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre...
Par contre, le "grand con lacanien", ça me parle. Je vois mieux de quoi et de qui il s'agit.

Gichin Funakoshi remettait toujours en cause son enseignement, jusqu'à ses derniers jours d'après se élèves.
Il ne recherchait pas un "grand autre".Cette fumisterie sans nom serait bien l'apanage exclusif de quelques esprits occidentaux un brin attardés.
Re: Psychanalyse et astrophysique
Tu sais Dominique, il s’agit juste de notions de base, des sortes de postulats. On peut effectivement les rejeter.
psychaanalyseDieu, la science, la politique, la doxa sont des formes du grand Autre.

- Dominique18
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Re: Psychanalyse et astrophysique
L'école de Palo Alto est autrement plus conséquente.
A ma connaissance, Grégory Bateson, Edward T. Hall, Paul Watzlawuck, et bien d'autres, ne sont jamais passés pour des marioles.
Le pauvre Lacan n'y échappe pas.
Quant aux lacanistes lacaniens, qu'est-ce qu'on peut bien en tirer? Rien ! Un grand vide...
Le grand rien et puis c'est tout.
Autre chose : l'humour. Sont pas très marrants les pontifiants lacano-lacaniens. Le complexe d'Œdipe ne conduit pas à la gaudriole., Ça se comprend.
Qu'est qu'ils sont ch...!!!
Watzlawick, c'est un délice d'intelligence.
A ma connaissance, Grégory Bateson, Edward T. Hall, Paul Watzlawuck, et bien d'autres, ne sont jamais passés pour des marioles.
Le pauvre Lacan n'y échappe pas.
Quant aux lacanistes lacaniens, qu'est-ce qu'on peut bien en tirer? Rien ! Un grand vide...
Le grand rien et puis c'est tout.
Autre chose : l'humour. Sont pas très marrants les pontifiants lacano-lacaniens. Le complexe d'Œdipe ne conduit pas à la gaudriole., Ça se comprend.
Qu'est qu'ils sont ch...!!!
Watzlawick, c'est un délice d'intelligence.
Re: Psychanalyse et astrophysique
Je n'ai jamais entendu parler de "O'Sensei Funakoshi" puisque je n'ai pas fait de Shotok'Dominique18 a écrit : 29 oct. 2022, 19:36l'objectif ultime du karaté ne se résume pas aux mots « victoire » et « défaite », mais consiste plutôt dans le polissage du caractère des pratiquants ». L'approche de O'Sensei Funakoshi met en exergue les valeurs spirituelles et la finesse mentale au détriment de toute forme de brutalité, que celle-ci relève de la force physique ou de la technique. Il ne tardait jamais à mettre en garde prétentieux et autres vaniteux qui, assoiffés de gloire, participaient à de spectaculaires démonstrations. « Ils jouent dans les branches et le feuillage d'un arbre sans avoir la moindre idée de ce que recèle le tronc. »

Et pourtant ces "simples techniques, ruses et stratégies, dont l'unique dessein serait d'apporter la victoire en combat", sont utilisées en compétition sportive. La contradiction est typiquement inhérente aux arts martiaux asiatiques, où on vend le côté "Zen" (Merci Doc Justice et Maître Hyamuri) et le côté compétition. Jamais, la boxe, la savate, l'escrime n'ont eu une prétention mystique.Aux yeux de O'Sensei, la pratique du karaté visait aussi bien la maîtrise de l'art lui-même que la maîtrise de notre propre esprit. C'est ainsi que, dans Karate-dô Kyôhan, il écrit : « La valeur de l'art dépend de celui qui l'utilise. S'il est utilisé pour une cause juste, alors sa valeur est grande; par contre, s'il en est fait un mauvais usage, alors il n'est pas d'art plus nuisible et malfaisant que le karaté. » Les arts martiaux ne sauraient être réduits à de simples techniques, ruses et stratégies, dont l'unique dessein serait d'apporter la victoire en combat.
Dernière modification par PhD Smith le 31 oct. 2022, 23:26, modifié 1 fois.


- Dominique18
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Re: Psychanalyse et astrophysique
@ PhD Smith
Oui et non.
C'est un petit plus compliqué historiquement parlant.
https://www.ffkarate.fr/les-origines-ok ... du-karate/
Des "japoniaiseries",il y en eut. Il faut aussi se méfier de la vision étriquée provoquée par le réductionnisme occidental.
J'oubliais Henri Plée, le précurseur, celui qui a provoqué beaucoup de rencontres.
Okinawa, Funakoshi, et le Japon. Une histoire complexe et tumultueuse.
Oui et non.
C'est un petit plus compliqué historiquement parlant.
https://www.ffkarate.fr/les-origines-ok ... du-karate/
Le contexte était chargé, les relations entre l'île d'Okinawa et le Japon, complexes.Le Shotokan conquiert le monde en s’inspirant du Kendo
Gichin Funakoshi commença à 15 ans la pratique du karaté avec maître Azato comme une discipline à transmettre en secret, lors d’entraînements nocturnes. À ses trente ans, elle était diffusée dans les écoles d’Okinawa et la première démonstration publique avait été organisée sous l’influence de son second professeur, maître Itosu. Diplômé et instruit, Il eut la mission de se rendre au Japon pour une grande exposition nationale où toutes les provinces étaient appelées à montrer quelque chose d’elle-même. Il parle japonais, ce qui n’est pas fréquent à l’époque pour un Okinawaiien et séduit des personnalités importantes de l’époque au Japon, notamment le créateur du judo, Jigoro Kano, qui va l’encourager à créer son dojo. Ce sera le « Shotokan », la Maison de Shoto – le nom de plume de ce fin lettré qui écrit des poèmes – à Tokyo, qui va progressivement devenir une école, puis un système sportif à la mort de Funakoshi. Si Gichin Funakoshi enseigne un Shuri-Te classique dans la continuité de ses maîtres, ce sont ses continuateurs, et notamment son fils Yoshitaka, qui vont fixer pour l’avenir les éléments du style, et notamment la forme de compétition. Elle va suivre l’esprit originel du « Shuri-Te », mais elle est conçue aussi pour se distinguer de la boxe. La forme de compétition « Shotokan » s’inspire des compétitions de Kendo, choisissant de valoriser les attaques de loin, sur un coup, comme une attaque de sabre. La dimension des clés, des saisies, est éliminée de la forme sportive qui naît à ce moment-là et qui se prépare à conquérir le monde. Le karaté – sous cette forme – n’est plus tout à fait un système de défense, même si de nombreux aspects sont préservés dans l’entraînement et qu’on les retrouve aujourd’hui dans la recherche du karaté–jutsu. En Shotokan, c’est l’esprit du sabre de Shuri qui l’emporte.
En revanche, l’élève japonais de Gichin Funakoshi, Otsuka Hironori par ailleurs déjà expert de haut niveau en jujutsu, revient à des postures plus naturelles et plus hautes, des placements plus rapprochés de l’adversaire, remettant au centre les questions de fluidité et d’enchaînement, ainsi que les techniques de clés et de projection. Il prend ses distances avec Gichin Funakoshi et son fils pour fonder le Wado-Ryu.
Une sorte de retour aux sources originales s'est opérée depuis quelques années, qui ne dépend plus exclusivement du Japon.À Okinawa, le Shuri-Te d’aujourd’hui
À Okinawa aujourd’hui, l’histoire de la conquête du Japon, puis du monde, par le karaté « Shotokan » de Funakoshi n’est pas très racontée. Certains lui reprochent encore d’avoir donné le karaté aux Japonais ! Le Shotokan n’a guère de popularité dans l’île et on ne le retrouve que dans un ou deux dojos. Le style héritier du Shuri-Te est le Shorin-Ryu (École Shaolin), qui propose un karaté à distance plus rapprochée que le Shotokan, avec des postures plus hautes, des positions plus naturelles et des mouvements plus courts qui privilégient la vitesse d’exécution. Le Shorin-ryu est sans doute le style général le plus pratiqué à Okinawa. Dans la sphère « Shorin », on retrouve le Kobayashi-Ryu de Chibana Choshin, élève direct d’Itosu, qui aura plus tard comme représentants les maîtres Higa, Nakazato, Miyahira. On retrouve aussi Mastsubayashi-Ryu de maître Nagamine, élève de Chibana et la Shukunai Hayashi-Ryu de Kyan Chotoku, élève de Matsumura et d’Itosu, mais aussi d’experts du Tomari-Te. À chaque génération, les nouveaux dojos, les variantes d’école et les fédérations diverses se font plus nombreuses et complexes.
Sans contradictions, se serait-il produit autant de recherches par la suite? Notamment avec un certain Roland Habersetzer, pour la France , mais pas que. Pas de prétentions mystiques dans ses ouvrages, mais des exposés fouillés pour comprendre bien des facteurs, avec une démystification (cf. son encyclopédie des arts martiaux de l'extrême orient par exemple).La contradiction est typiquement inhérente aux arts martiaux asiatiques, où on vend le côté "Zen" (Merci Doc Justice et Maître Hyamuri) et le côté compétition. Jamais, la boxe, la savate, l'escrime n'ont eu une prétention mystique.
Des "japoniaiseries",il y en eut. Il faut aussi se méfier de la vision étriquée provoquée par le réductionnisme occidental.
J'oubliais Henri Plée, le précurseur, celui qui a provoqué beaucoup de rencontres.
Okinawa, Funakoshi, et le Japon. Une histoire complexe et tumultueuse.
Re: Psychanalyse et astrophysique
L'histoire des katas, je ne l'ai pas apprise dans les cours de karaté, mais dans les bouquins de Roland. Je n'ai jamais connu un enseignant de karaté qui m'a parlé de l'histoire de la discipline durant les cours sauf un et c'était un passionné. Harbersetzer étant professeur d'histoire-géographie, alors oui, je suppose que dans ses cours de club, il devait en parler. L'histoire des Heian ? Fukanoshi a changé les noms des "Pinan" pour se faire reconnaître des Japonais insulaires, car je suppose que dire qu'on était d'Hokinawa équivalait à être un marchand de poisson pour les snobs japonaisDominique18 a écrit : 31 oct. 2022, 21:33Sans contradictions, se serait-il produit autant de recherches par la suite? Notamment avec un certain Roland Habersetzer, pour la France , mais pas que. Pas de prétentions mystiques dans ses ouvrages, mais des exposés fouillés pour comprendre bien des facteurs, avec une démystification (cf. son encyclopédie des arts martiaux de l'extrême orient par exemple).

Pour trouver des professeurs qui parlent de la discipline (pourquoi c'est comme ça et le simple fait de pouvoir répondre à ta question si tu es un élève avec une ceinture de couleur !), il faut se lever tôt, écumer les stages ou apprendre avec un japonais et tomber sur un passionné. Là c'est un plaisir. Ça devait être ainsi quand les premiers maîtres japonais ont parcouru l'Europe pour enseigner. Dans les années 50, les premières générations d'européens ont dû baigner dans une culture japonaise qui s'est par la suite bien diluée. La seule trace de culture japonaise dans une séance de club est la présence d'une photo de Fukanoshi que le sensei suspendait au début du cours (gymnase municipal). Il y avait bien les affiches de la fédération, mais c'est une autre histoire.
Je conseille les émissions de "scepticisme scepticisme" sur l'histoire des arts martiaux japonais et les mythes associés:
"Discussion autour du Karaté traditionnel (Bullshido 1/2)": https://www.scepticisme-scientifique.co ... shido-1-2/
"L’efficacité de l’Aïkido": https://www.scepticisme-scientifique.co ... e-laikido/
"Histoire de l’Aïkido": https://www.scepticisme-scientifique.co ... e-laikido/
Dans cet épisode, JMA (à 3 mn) constate que les pratiquants lambda d'aikido ne connaissent pas l'histoire de la discipline.
Je suppose que dans les années 50, vendre du judo, du samouraï ou du kiaï comme "le cri qui tue" et des techniques aux "noms imprononçables pour une bouche normale" (Sprague de Camp) étaient le summum de l'exotisme pour qui voulait apprendreDes "japoniaiseries",il y en eut.

Tu pourrais donner un exemple ?Il faut aussi se méfier de la vision étriquée provoquée par le réductionnisme occidental.
Là je te suis. J'ai adoré lire ses articles. Et sa marotte était de se plaindre de la différence entre le karaté traditionnel et le karaté sportif. Le traditionnel était le "vrai" karaté, viril, machiste-léniniste, qui permet de se défendre, par opposition au sportif, au compétiteur qui était le "faux". Mais Plée remettait aussi certaines pendules à l'heure: les techniques de boxe anglaises sont plus efficaces que celles du karaté en compétition. Donner un coup de poing en supination est-ce plus rapide qu'en boxe ? Non. Pourtant c'est ainsi qu'on apprend et c'est traditionnel donc sensé être efficace.J'oubliais Henri Plée, le précurseur, celui qui a provoqué beaucoup de rencontres.


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