@ existence
Le travail, l'intégration, est une forme d'appartenance à une communauté. Une entreprise, une région, une nation, etc. C'est une partie du problème effectivement, le système actuel produisant plutôt un chômage important, une répartition inégale du travail. Certes il y a des aides sociales qui permet de subvenir aux besoins de subsistances, mais d'une part fait qu'une partie des gens travaille trop et qu'une autre partie souffre de ne pas contribuer.
"Le repli identitaire et communautariste se produit dans la foulée".
Mais à ce moment-là, il y a des clivages et un outgroup. Justement paradoxalement, on n'est plus dans une communauté.
La notion de bien commun, ciment de la notion, de la communauté d'accueil, avec les institutions, les services, et les agents afférents (au sens global) ne sont plus reconnus, et ouvrent la porte à l'identirarisme qui peut se doubler de communautarisme, les deux engendrant un repli sur soi, une fermeture.
La valeur travail a explosé, le travail devenant progressivement une notion dématérialisée. Ajoutons une fuite de responsabilités directes, on ne sait plus qui dirige qui, ni quoi, les tâches sont laborieuses réalisées sont pour qui, et pour quoi, ce qui est perturbant sur le plan identification nette, générant une définition de valeurs, positives, ou négatives, là n'est pas la problématique.
Quand il n'y a plus d'identification possible, ni attribution de sens, la société se decrédébilise. Ce que ne comprenne pas nos têtes d'oeufs puisqu'ils n'ont jamais mis les mains dans le cambouis de la réalité du monde du travail. Ça, c'est incontournable. On peut l'apprécier avec le secteur de la santé, de la sécurité,...
Or, c'est la valeur travail qui représente l'un des fondements d'une société, d'une civilisation, puisque socialement, économiquement, politiquement, c'est le facilitateur d'échanges sociaux et sociétaux.
Ce que tu as en partie exprimé:
...mais d'une part fait qu'une partie des gens travaille trop et qu'une autre partie souffre de ne pas contribuer...
Une chanson pour illustrer ?
Bernard Lavilliers, "Les mains d'or".
https://m.youtube.com/watch?v=Qh9feSaNS4Q
Il suffit de passer un peu de temps, de regarder, d'écouter, de rencontrer, dans la région Nord-Pas-de-Calais. On finit par raisonnement se dire: mais bon sang! Comment a-t-on pu en arriver là et avoir laissé faire ? Je ne parle pas des personnes prises en otage sur le terrain, celles qui avaient les mains dans le cambouis.
Une illustration de ce que j'ai développé.
Il y en a d'autres, beaucoup, et beaucoup trop nombreuses.