J'ai linké cet article une dizaine de fois, qui prouve que le gouvernement de Kiev actuel glorifie Stepan Bandera et des dizaines de nazis ukrainiens coupables de la shoah par balles et tu arrives encore avec des mensonges pareils alors que tu es parfaitement au courant... parce que tu as lu mes posts (mais bon, je comprends que ça dérange un peu trop tes certitudes, alors tu mets probablement beaucoup de bonne volonté à les oublier...

).
Tu n'as vraiment pas de chance mon petit Dany, avec ta version raccourcie et étriquée de l'Histoire.
Tu ne lis et ne comprends les faits qu'avec ta grille de lecture qui ne vaut pas tripette, c'est à dire que tu te contentes paresseusement, avec une bonne d'escroquerie intellectuelle, de grossir les détails qui t'arrangent en espérant reléguer en arrière-plan le contexte historique.
https://www.huffingtonpost.fr/internati ... 94289.html
...Pour justifier son objectif de “dénazification” de l’Ukraine, la propagande russe qualifiant les dirigeants ukrainiens, y compris le président Volodymyr Zelensky, de “néonazis” et de “drogués”.
Pourtant, comme il l’a rappelé avant l’invasion, le président ukrainien est d’origine juive: “Comment pourrais-je être nazi? Expliquez-le à mon grand-père, qui a traversé toute la Seconde Guerre mondiale dans l’infanterie de l’armée soviétique”. Les trois frères de son grand-père ont d’ailleurs été tués durant la Shoah, rappelle L’Obs.
Enfin, d’un point de vue politique, les urnes ukrainiennes n’ont jamais donné la part belle à l’extrême droite. En 2019, le programme anticorruption, de rupture avec les élites politiques et ouvert sur l’Europe de Volodymyr Zelensky, a obtenu 73 % des suffrages. Le parti d’extrême droite Svoboda a récolté seulement 1,6%. En 2014, alors que la Crimée était annexée par la Russie, les deux partis d’extrême droite n’avaient pas atteint les 2% à eux deux.
Mais pour Vladimir Poutine, brandir la menace nazie semble la solution la plus simple, car, comme le note Sergei Fediunin, politiste à l’Institut national des langues et civilisations orientales (INALCO) à Paris, “le mot ‘nazisme’ ou ‘fascisme’ renvoie, dans le contexte russe, à la figure du Mal absolu avec lequel on ne peut pas négocier: on ne peut que le combattre et chercher à l’éradiquer”.
Je suis parfaitement au courant de ces faits historiques, je ne les nie pas, je ne les occulte pas, je ne les déforme pas, je ne les interprète pas. Ce qui fait une différence majeure entre toi et moi. Tu trempes dans une idéologie fangeuse, tu essentialises à tour de bras. Je doute que tu sois bien outillé pour t'en apercevoir.
Les néonazis qui embarrassent l’Ukraine
(un exemple de "propagande" occidentale , par un media bien "corrompu"

.
Les faits ne sont aucunement niés, ils sont mêmes précisément détaillés, ce qui permet de mettre à jour ton essentialisation de la situation.
Les néonazis qui embarrassent l’Ukraine
L’existence de bataillons radicaux est le résultat d’une histoire complexe et trouble. Leur importance est amplifiée par Poutine pour justifier l’invasion.
Par Guillaume Perrier
Publié le 08/03/2022 à 16h00 - Modifié le 09/03/2022 à 08h56
À douze kilomètres au nord de la ville de Vinnytsia gisent les vestiges d'une histoire trouble, enfouie au milieu d'une forêt de pins. Quelques blocs de béton éclatés, recouverts de végétation et d'une couche de neige, reposent, éparpillés au milieu d'un parc aujourd'hui bouclé par les forces ukrainiennes en raison du conflit. C'est ici que se trouvait l'un des hauts lieux du nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale. Le « Wehrwolf », le « loup-garou », est le nom de code de cet ancien complexe de 80 chalets et de trois bunkers, construit par plus de 4 000 prisonniers de guerre, qui servit de QG à Hitler sur le front oriental de la guerre. Le Führer y a séjourné plus de trois mois à l'été 1942, au moment où il lançait l'offensive sur Stalingrad et il s'y est rendu à au moins deux autres reprises avant 1944. L'armée allemande le détruisit avant de battre en retraite.
Le musée, inauguré en 2018, raconte « l'occupation de la région et les crimes commis par les occupants allemands et roumains, ainsi que le mouvement de libération par les Ukrainiens ». Mais le récit qui y est fait illustre le positionnement difficile de l'Ukraine sur un passé historique complexe. Des « victimes civiles » du régime nazi sont évoquées, mais le sort de la communauté juive de Vinnytsia, cible des pogroms et des massacres des Einsatzgruppen, auxquels ont également participé des habitants de la région, est largement éludé. L'Armée rouge qui libéra la région du joug nazi en mars 1944, impliquant 500 000 hommes, est montrée sous un jour relativement favorable, malgré les exactions dont elle s'est, elle aussi, rendue coupable. « Étant donné les récentes lois de “décommunisation” qui condamnent toute glorification du régime soviétique, cette héroïsation est frappante », juge l'anthropologue américaine Emily Channell-Justice.
En 2015, une loi mémorielle a en effet été votée pour « désoviétiser » l'Histoire, interdisant tout récit apologétique du régime soviétique, les noms de rues ou les représentations en hommage à des personnalités ou des événements liés à l'histoire du communisme. Jouer en public l'hymne de l'URSS est ainsi passible de cinq ans de prison.
L'Histoire aussi est un champ de bataille. La mémoire des crimes staliniens et celle des crimes nazis entrent souvent en concurrence. Vinnytsia est également le site du charnier soviétique le plus connu d'Ukraine, l'équivalent de Katyn pour les Polonais. Théoriquement, la loi punit toute forme de propagande nazie. Mais dans les faits, l'Ukraine éprouve le plus grand mal à dissiper toute ambiguïté sur ces questions. Une autre loi se propose de garantir « l'honneur et la mémoire [des] combattants pour l'indépendance de l'Ukraine au XXe siècle » et de leur offrir un statut légal.
Zone grise de l'Histoire
À ce titre, sont donc concernés les membres de la controversée Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA, pour l'acronyme ukrainien), qui a affronté l'Armée rouge, mais a aussi, avant de les combattre, collaboré avec les nazis et perpétré des massacres, notamment de Polonais et de juifs. Cette zone grise de l'Histoire ukrainienne permet à Vladimir Poutine de justifier son invasion avec l'objectif de « dénazifier » le pays. L'argument est répété à l'envi depuis le début du conflit. Le président russe joue sur cet héritage et sur une interprétation binaire de l'Histoire. À Kiev, l'invasion russe est largement perçue comme une réminiscence de l'impérialisme soviétique.
Vladimir Poutine a ainsi salué ses soldats, le jeudi 3 mars, pour « leur précieux combat contre les néonazis » et pour « protéger les personnes victimes de génocide de la part de Kiev ». À la télévision russe, « les chaînes affirment que des bus remplis de néonazis ukrainiens arrivent dans le Donbass pour exterminer les russophones », explique Anna Colin Lebedev, maître de conférences à l'université Paris-Nanterre. Cette interprétation a été qualifiée par Emmanuel Macron de « lecture révisionniste de l'Histoire de l'Europe ». Au cours de l'un de ses nombreux entretiens avec le président russe, le président français a interpellé Poutine sur cette question. « Tu te racontes des histoires », lui a-t-il lancé au téléphone.
L'épouvantail Azov
Cette vision historique russe tronquée est largement alimentée par un argument irréfutable. La présence de bataillons extrémistes au sein des forces armées ukrainiennes est bien réelle. Des groupes, comme Aidar ou Secteur droit, comptent de nombreux nationalistes, dont l'idéologie est ouvertement radicale. Les membres des forces de défense territoriale et les réservistes de l'armée ukrainienne arborent parfois des symboles douteux, tels que le portrait de Stepan Bandera, leader de l'UPA. Un volontaire rencontré au cours d'un entraînement à Kiev portait fièrement l'inscription « Adolf » sur son uniforme. Pour compliquer un peu plus la situation, plusieurs de ces groupes ont été financés par le controversé oligarque ukraino-israélo-chypriote Igor Kolomoïski, puissant notable de la communauté juive ukrainienne.
La formation la plus controversée, le bataillon Azov, ou détachement des opérations spéciales Azov, a été intégrée à la garde nationale ukrainienne en 2014. Son rôle dans la révolution de Maïdan et dans la guerre au Donbass, en 2014, avait déjà été mis en évidence, même si Kiev tente de le minimiser. Leur bonne organisation et la faiblesse de l'armée ukrainienne ont incité Kiev à fermer les yeux. « Ce sont nos meilleurs combattants », déclarait l'ancien président Petro Poroshenko en 2014.
Aujourd'hui, Azov compterait entre 2 000 et 4 000 hommes, selon les estimations. Le groupe peine toujours autant à cacher les convictions néonazies d'une partie de ses membres, mais, selon ses officiers, ils ne représentent qu'une minorité des effectifs, « 10 à 20 %, par conviction personnelle ». Il reprend pourtant largement l'imagerie et les symboles du IIIe Reich, drapeaux à croix gammées et saluts hitlériens, s'inspire d'anciennes divisions de Waffen SS ukrainiens… Des combattants arborent la « Wolfsangel » jaune et bleu qui fut l'emblème du parti fasciste Svoboda, fondé par Andriy Biletsky, député de 2014 à 2019. En 2010, ce dernier a estimé que le but national de l'Ukraine était de « défendre la race blanche dans le monde contre les Untermenschen sémitiques ». Pour sa propagande, le bataillon recrée aussi des « cathédrales de lumière », à la manière des nazis à Nuremberg dans les années 1930. Une mise en scène créée à l'origine par l'architecte hitlérien Albert Speer.
Les combattants d'Azov, particulièrement actifs sur le front du Donbass, ont été largement mobilisés depuis le 24 février dernier autour du port de Marioupol, son QG historique, assiégé par l'armée russe. En 2014, ils en avaient repris le contrôle. Moscou les accuse aujourd'hui d'avoir bombardé des populations civiles dans les régions tenues par les séparatistes prorusses. Mais ils n'ont pas pu empêcher la capture du port de Berdiansk, un peu plus à l'ouest, où ils ont subi une cuisante défaite.
Un rôle marginal
Quoi qu'il en soit, l'importance et l'influence de ces bataillons néonazis sont très largement exagérées par la propagande russe. Politiquement, l'extrême droite en Ukraine pèse peu. Le parti Svoboda ne compte qu'un seul député, sur 450, à la Rada, le Parlement ukrainien. Le président Volodymyr Zelensky, lui-même juif et dont la famille a été décimée pendant la Shoah, a vivement rejeté les accusations du pouvoir russe. « Comment pourrais-je être un nazi ? Allez l'expliquer à mon grand-père qui a combattu pendant la Seconde Guerre mondiale pour l'armée soviétique et qui est mort en colonel de l'Ukraine indépendante », a-t-il lancé le 25 février, au premier jour de l'invasion.
À l'inverse, Moscou minimise largement la présence dans ses propres rangs de combattants dont les idées d'extrême droite ne font pourtant guère de doute. La présence de groupes néonazis du côté russe est probablement plus importante que du côté ukrainien. Dmitri Outkine, ancien Spetsnaz proche des milieux néonazis, fondateur de la société de mercenaires Wagner, en est le meilleur exemple.
...Soit cet Aurélien Veil n'y connaît rien, soit il manipule. le régime de Kiev est bel et bien actuellement un régime qui glorifie des nazis, en plus d'avoir dans son armée de nombreux bataillons notoirement ukronazis (Aïdar, Azov, Secteur Droit, Safari,...)...
Une autre différence, je ne développe pas, c'est qu'entre toi et Aurélien Veil, et plus encore Simone Veil, c'est la connaissance, l'intelligence... qui permettent l'identification de la propagande dont tu te repais aveuglément. Et là, le verdict est implacable. La Fondation pour la Mémoire de la Shoah, ça ne doit pas te dire grand-chose, sinon tu irais y puiser de véritables informations au lieu de t'escrimer à vouloir réécrire l'Histoire.
Le nom de famille Veil est associé à l'Histoire, à la Mémoire universelle. Imagine-t-on Aurélien Veil trahir et salir cette mémoire, trahir et salir le legs, les actions incessantes, les valeurs fondamentales de sa grand-mère?
S'associer à une glorification des nazis... il faut vraiment manquer de discernement et être bas de plafond pour se laisser aller à ecri6de telles inepties puantes, abjectes. La notion de bassesse dans les comportements humains, ça te dit quelque chose?
Je te conseille également vivement la lecture de "Einsatzgruppen" de Mickaël Prazan accompagné du visionnage du documentaire du même nom et du même auteur. Ca ne peut pas te faire de mal, ça enrichira ta culture et comblera tes manques étourdissants.
Tu te complais dans tes mensonges que tu tentes de faire passer pour vérités. C'est pitoyable et malsain.