richard a écrit : 05 janv. 2024, 17:53 Le résultat négatif de cette expérience devait donc conduire à l’inexistence de l’éther.
ABC a écrit : 05 janv. 2024, 18:30A condition, toutefois, de commettre l'erreur de Morley et Michelson ayant présidé à cette conclusion.
Non, pas si les changements de période et de longueur sont conformes aux transformations de Lorentz. C'est une condition suffisante pour que le temps de parcours de la lumière soit le même dans la direction du mouvement et dans la direction perpendiculaire dans un référentiel inertiel en mouvement par rapport à un référentiel inertiel d'observation (quel qu'il soit d'ailleurs)richard a écrit : 05 janv. 2024, 20:37Je ne comprends pas bien, les interférences ne se produisent-elles pas que si le récepteur est en mouvement par rapport au milieu de propagation.
Que les transformations de périodes et longeurs lors d'un changement de référentiel inertiel sont données par les transformations de Lorentz.
Dans le cas où longueurs et durées seraient invariantes par changement de référentiel inertiel (transfo galiléennes), comme l'ont cru Morley et Michelson, il serait possible de mesurer une vitesse absolue qu'il y ait un éther ou pas d'ailleurs (cette hypothèse additionnelle n'a pas de d'influence sur ce résultat puisqu'elle n'intervient pas dans les équations de calcul des durées d'aller-retour de la lumière). Elle était là l'erreur de Morley et Michelson, et le résultat de leur expérience l'a mise en évidence (un point dont j'ai pu constater qu'il n'est pas si largement connu et compris que ça par les non physiciens).